Kallas, une inconnue pour le "Sud Global"
Bonjour! Je suis David Carretta et avec Christian Spillmann nous vous proposons la Matinale Européenne, un instrument pour offrir une analyse, un contexte et une perspective à ceux qui s'intéressent à l'UE.
Aujourd'hui, nous avons une petite nouvelle. Nous accueillons une carte blanche d'Idafe Martín Pérez, correspondant pour l'UE de plusieurs médias dont Clarìn, qui nous offre une vision plus globale de la nomination de Kaja Kallas en tant que Haute représentante pour la politique étrangère. N'oubliez pas de soutenir la Matinale en souscrivant à un abonnement payant.
Kallas, une inconnue pour le "Sud Global"
Par Idafe Martín Pérez, correspondant de Clarín (Argentine), El Tiempo (Colombie), INFOLIBRE (Espagne) et chroniqueur Clarín et chroniqueur d'El País
Kaja Kallas, star politique des institutions européennes et de l'OTAN, avec un profil très fort vis-à-vis de la Russie à Bruxelles, est un poids plume, une inconnue, dans le reste du monde, le “sud global”, l’ancien tiers monde. Or la politique étrangère européenne ne se limite pas à l'Ukraine.
L'UE utilise un double standard face aux conflits dans son voisinage. La différence de réaction à l'agression militaire de la Russie contre l'Ukraine et à la réponse militaire d'Israël à l'attaque terroriste islamiste radicale du Hamas ont sapé le peu de prestige qu'elle pouvait avoir dans le reste du monde. L'UE utilise l'exigence de respect des droits de l'homme et de l'État de droit dans ses relations avec les pays tiers comme elle l'entend. Les comportements sanctionnés dans certains cas se limitent à un simple communiqué dans d'autres.
L'Amérique latine se préoccupe depuis des années de la situation au Venezuela et la grande majorité de ses pays condamnent le gouvernement de Nicolás Maduro, tout comme l'Union européenne. Mais dans les capitales latino-américaines, on voit comment l'UE ferme les yeux sur les violations des droits de l'homme en Égypte ou en Tunisie, pour ne citer que ces deux exemples, alors qu'elle veut que ses dictateurs ferment la porte aux migrants et aux réfugiés.
Bruxelles n'utilise l'argument des droits de l'homme que lorsqu'il y va de son intérêt. C'est dans cette situation que le Haut Représentant sortant, l'hispano-argentin Josep Borrell, un acteur ayant son propre poids politique, a dû manœuvrer avec une main liée car ses décisions doivent être soutenues par les 27 ministres des affaires étrangères de l'UE. La structure des institutions européennes fait de la personne qui devrait être son ministre des affaires étrangères un acteur à mi-chemin entre les institutions et qui partage en fait des compétences avec d'autres commissaires et avec la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, qui a tendance à mettre son nez dans les dossiers de M. Borrell.
L'Espagnol a sauvé son mandat grâce à son expérience, à son passé de ministre des affaires étrangères et de président du Parlement européen, ainsi qu'à ses connaissances personnelles et à son implication au Moyen-Orient. Mais Josep Borrell quitte ses fonctions frustré, car il constate que les ministres des affaires étrangères ont freiné certaines propositions importantes, comme celle de sanctionner les ministres israéliens les plus radicaux, ceux qui appartiennent à un parti d'extrême droite. Il est également mécontent que les États membres n'aient pas toujours tenu leur parole en ce qui concerne l'aide militaire à l'Ukraine ou l'usage que l'Ukraine pourrait faire de ces armes.
Son successeur, l'ancien premier ministre estonien Kaja Kallas, connaîtra une situation encore pire. Le mandat de M. Borrell a été limité, mais il était une personne respectée et connue en dehors de l'Europe, qui avait noué des relations personnelles avant même d'entrer en fonction. Un journaliste mexicain, égyptien, argentin ou vietnamien sait qui est Borrell. Il ne sait probablement pas qui est Kaja Kallas. Son expérience internationale, bien qu'elle ait été chef de gouvernement, est inférieure à celle de Borrell et ses relations avec les diplomates étrangers avec lesquels elle devra traiter sont pratiquement inexistantes par rapport à celles que Borrell avait dans sa mallette lorsqu'il est arrivé à Bruxelles.
Les contrepoids au sein du cabinet de M. Kallas pourraient équilibrer un peu la balance si elle trouve quelqu'un pour lui chuchoter que le monde est vaste et que les intérêts européens sont en jeu dans de nombreux endroits. Mais il serait surprenant que la guerre de la Russie contre l'Ukraine et les futures relations de l'UE avec Moscou ne soient pas la priorité absolue de son mandat. Pour des raisons personnelles, culturelles et politiques, Mme. Kallas voit la Russie d'une manière qui n'est pas comprise dans le Sud. Les pays qui sont des alliés de l'UE et qui ont voté en faveur de toutes les résolutions proposées à l'ONU contre l'agression russe estiment qu'il faut mettre fin à la guerre dès que possible et revenir à une situation, sinon de bonnes relations, du moins de convivialité avec la Russie. Kallas estime que seule la défaite de la Russie mettra fin à la guerre.
Sa position dans le conflit est la seule moralement correcte, mais la realpolitik fera qu'à un moment donné, les Européens devront peut-être s'asseoir avec les Russes pour discuter de la fin de la guerre. C'est sur ce point que Kallas s'exprimera. Saura-t-elle se montrer suffisamment ouverte pour regarder au-delà de la frontière orientale de l'Europe, comme elle l'a promis à ses homologues lorsqu'ils envisageaient de la nommer pour succéder à M. Borrell ? C’est toute la question de sa crédibilité.
Mme Kallas sera confrontée au même problème de pouvoirs limités que M. Borrell ces dernières années en raison de la règle de l'unanimité en matière de politique étrangère, mais elle pourrait également être limitée par la conception que Mme Von der Leyen finira par donner à la nouvelle Commission européenne. Si, comme le disent des sources diplomatiques depuis des semaines, le portefeuille de l'élargissement est complété par un portefeuille spécifique pour l'Ukraine, et surtout s'il y a un commissaire “pour la Méditerranée” qui veut se mêler du conflit israélo-palestinien et des questions de migration, Kallas verra son espace se rétrécir.
Josep Borrell a tant bien que mal réussi à empêcher l'UE de perdre son influence, son respect et sa crédibilité dans ce que l'on appelle le “Sud global” à cause de sa politique de deux poids deux mesures en matière de violations des droits de l'homme. Il serait miraculeux que Kallas, plus méconnue, moins intéressée par les autres affaires du monde et moins expérimentée, parvienne à renverser la vapeur et à prouver que sa nomination n'était pas une erreur de casting.
La citation
"L'Ukraine se tient aux côtés de ses voisins confrontés à des inondations dévastatrices. Nous avons proposé à la République tchèque, à la Hongrie, à la Moldavie, à la Pologne, à la Roumanie et à la Slovaquie d'envoyer des unités de notre service national d'urgence pour aider à atténuer la catastrophe".
Andrii Sybiha, ministre des affaires étrangères de l'Ukraine.
Commission von der Leyen II
Une équipe de 26 noms ? - Ursula von der Leyen est convoquée devant la Conférence des présidents du Parlement européen demain matin pour présenter son nouveau collège et les portefeuilles attribués. Mais le chaos provoqué par le changement de candidat commissaire slovène risque de provoquer un nouveau retard. La commission des affaires européennes du Parlement slovène, présidée par l'opposition au gouvernement de Robert Golob, n'a pas encore été convoquée pour confirmer la nomination de Marta Kos. Cependant, Mme Von der Leyen souhaite clore le dossier et présenter son équipe. Elle espère obtenir une lettre de M. Golob officialisant la nomination, même sans confirmation du parlement slovène. Dans le cas contraire, elle pourrait présenter officieusement au Parlement européen une Commission de 26 noms avec un portefeuille attribué à la Slovénie.
Géopolitique
Les regrets de Jens Stoltenberg sur l'Ukraine - "L'Otan aurait pu faire davantage pour armer l'Ukraine afin de tenter d'empêcher une invasion totale de la Russie en 2022". Après dix années à la tête de l'Alliance Atlantique, l’ancien Premier ministre norvégien dresse un bilan de son action commencée peu après l’annexion de la Crimée par Moscou et exprime des regrets dans un entretien au quotidien allemand Frankfurter Allgemeine “Aujourd'hui, nous fournissons du matériel militaire pour la guerre. À l'époque, nous aurions pu fournir du matériel militaire pour empêcher la guerre". La vérité est que nul n’est prophète en son pays. Stoltenberg a toujours plaidé pour un soutien militaire sans restrictions, mais il n’a pas été suivi. Au sein de l’Alliance, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l’Allemagne veulent bien aider l’Ukraine à se défendre, mais pas à attaquer pour vaincre son agresseur de peur de se retrouver engagés dans un conflit avec une puissance nucléaire. Washington refuse pour cette raison de laisser les Ukrainiens utiliser les missiles fournis par les alliés pour frapper en profondeur en Russie des installations militaires utilisées pour les bombarder. L’Allemagne va plus loin, car elle refuse de fournir les armements demandés par Kiev. “Berlin continuera à soutenir militairement l'Ukraine afin que le pays ne s’effondre pas”, a expliqué le chancelier Olaf Scholz cité par Die Welt. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé à nouveau dimanche à ses alliés occidentaux d’autoriser Kiev à frapper des cibles militaires situées en profondeur en Russie. "Nous attendons des décisions appropriées venant en premier lieu des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie", a-t-il dit.
France
Arnaud Danjean conseiller spécial de Barnier - Chargé de former le nouveau gouvernement, Michel Barnier a d’abord constitué son équipe et a appelé ses proches pour le seconder. L’ancien député européen Arnaud Danjean sera de la partie comme “Conseiller spécial “, nous a -t-il confié. Il sera à la disposition du Premier ministre et un peu touche à tout dans un premier temps . Les deux hommes se connaissent depuis des années et se font confiance. Tous deux sont pro-européens, fidèles à leur famille politique et à leurs convictions. Tous deux sont des mal aimés dans leur parti, les Républicains, mais très appréciés au sein du Parti Populaire Européen (PPE). Michel Barnier, commissaire européen à deux reprises et négociateur du Brexit, a siégé dans les instances dirigeantes de la famille de la droite pro-européenne et Arnaud Danjean était l’un des vice-présidents du groupe du PPE au Parlement européen lors de son troisième et dernier mandat. Le PPE se félicite de compter un quinzième chef de gouvernement en exercice dans ses rangs et Michel Barnier sera très attendu lors du sommet des dirigeants du PPE organisé en prélude du sommet européen des 17 et 18 octobre à Bruxelles. Emmanuel Macron siégera à la table du Conseil, où les dirigeants européens PPE seront très majoritaires, et les relations avec la famille politique seront pour cette raison importantes pour Michel Barnier. Arnaud Danjean sera le trait d’union.
Italie
Matteo Salvini risque six ans de prison pour séquestration de demandeurs d'asile - Le vice-Premier ministre italien, Matteo Salvini, risque six ans de prison pour avoir empêché le débarquement en Italie de plus de 100 migrants secourus en mer par le navire d’une ONG. Les faits remontent à 2019, alors que Salvini, patron de la Lega, était ministre de l'Intérieur d'un gouvernement de coalition avec le Mouvement 5 étoiles. Après plusieurs sauvetages, le navire Open Arms avait été interdit d'entrer dans les eaux territoriales italiennes puis de débarquer les 147 naufragés recueillis à son bord. Dans un procès en cours devant le tribunal de Palerme, M. Salvini est accusé de séquestration et de refus d'exécuter des actes officiels. “Le procès a montré qu'au moins depuis le 14 août, le ministre Matteo Salvini avait l'obligation de fournir un port sûr, et que le refus a eu lieu dans le mépris total des règles”, a déclaré le procureur adjoint de Palerme, Marzia Sabella. Giorgia Meloni a exprimé sa solidarité avec M. Salvini. “Il est incroyable qu'un ministre de la République italienne risque six ans de prison pour avoir fait son travail de défense des frontières de la nation, comme l'exige le mandat reçu des citoyens. Transformer en crime le devoir de protéger les frontières italiennes contre l'immigration illégale est un précédent très grave”, a écrit le chef du gouvernement sur son compte X.
Migrants
Les Pays-Bas veulent déclarer l'état d'urgence pour les demandeurs d'asile - Le nouveau gouvernement néerlandais est né avec la mission de s'attaquer aux demandeurs d'asile et, vendredi, les quatre partis de la coalition ont dévoilé un document détaillant leur plan. La demande d'un “opt-ou”» pour les politiques migratoires de l'UE est confirmée. La Haye le présentera “dès que possible”. Ce qui pourrait signifier jamais. “Il n'existe pas de clause de non-participation à la législation adoptée dans l'UE”, a déclaré le porte-parole de la Commission vendredi. “Pour obtenir une dérogation comme celle du Danemark, il faut modifier le traité”, nous a expliqué une source de l'UE. La nouveauté est une loi visant à déclarer un “état de crise” en matière de migration, avec laquelle le gouvernement de La Haye veut se donner le pouvoir de déroger aux règles européennes. Les détails manquent encore, mais parmi les mesures envisagées figurent la réintroduction des contrôles aux frontières intérieures de l'espace Schengen, la suspension des décisions relatives aux demandes d'asile, l'arrêt des regroupements familiaux et la possibilité d'expulser de force les migrants en situation irrégulière. “Les Pays-Bas ne peuvent pas faire face au grand nombre de migrants”, a déclaré Marjolein Faber, ministre de l'asile et de la migration et membre du parti d'extrême droite PVV de Geert Wilders. “Nous prenons des mesures pour rendre les Pays-Bas aussi peu attrayants que possible pour les demandeurs d'asile”.
Pacte vert
L'UE est prête à soutenir l'Europe centrale frappée par les inondations - L'Autriche, la République tchèque, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie et la Slovaquie ont été frappées par des conditions météorologiques extrêmes ce week-end, et de graves inondations ont fait au moins sept victimes. “Mes pensées vont aux victimes et à leurs familles”, a déclaré Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, qui a ajouté : “L'Union européenne est prête à apporter son soutien”. “Nous sommes à nouveau confrontés aux effets du changement climatique, qui sont de plus en plus présents sur le continent européen”, a déclaré le président de la Roumanie, Klaus Iohannis. Si la dernière législature a été celle du Pacte vert, l'UE et ses États membres sont à la traîne en ce qui concerne l'adaptation au changement climatique. Les inondations pourraient contraindre le Parlement européen à reporter le débat de mercredi avec Viktor Orban sur la présidence du Conseil de l'UE. Le président du groupe PPE, Manfred Weber, s'est prononcé en faveur d'un report.
Ursula von der Leyen promet un marché pour les “crédits nature” - Le modèle est celui des crédits carbone et du marché ETS. La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a exprimé vendredi son soutien aux “crédits nature”, des certificats négociables destinés à encourager la restauration de la biodiversité par les acteurs économiques. “Nous pouvons créer un marché pour restaurer notre planète”, a déclaré Mme von der Leyen lors d'un discours prononcé à l'occasion de la conférence de la DLD sur la nature à Munich: “Nous devons intégrer la nature dans les bilans (des entreprises)”. L'idée des “crédits biodiversité” émane du Forum économique mondial et fait l'objet de discussions aux Nations unies. Mme Von der Leyen a changé le nom, mais le principe est le même. Elle a également cité le système d'échange de quotas d'émission comme modèle. “Nous savons qu'avec les bonnes normes, (les crédits nature) peuvent fonctionner, parce que nous l'avons fait dans le passé. En Europe, nous disposons déjà d'un marché du carbone incroyablement efficace. Il fonctionne depuis près de 20 ans”, a déclaré la présidente de la Commission.
Vache sacrée
Un nouveau cadeau aux agriculteurs - La Commission a fait vendredi un nouveau cadeau aux agriculteurs en autorisant les États membres à leur verser des avances plus importantes sur les fonds de la politique agricole commune afin de les aider à faire face aux problèmes de liquidités. À partir du 16 octobre, les agriculteurs pourront recevoir jusqu'à 70 % de leurs paiements directs sous forme d'avances, contre 50 % actuellement. De même, les paiements anticipés pour les interventions liées aux surfaces et aux animaux dans le cadre du développement rural pourront être augmentés jusqu'à 85 %, au lieu des 75 % habituels. Selon la Commission, les problèmes de liquidités sont dus à des conditions météorologiques extrêmes qui ont eu un impact sur les rendements, à des taux d'intérêt élevés sur les marchés financiers et aux prix élevés des intrants agricoles et des matières premières.
Rapport Draghi
Selon Letta “l’Europe a besoin d’un grand coup de fouet maintenant” - L’ancien président du Conseil italien, Enrico Letta, auteur d’un rapport sur le grand marché soumis en avril aux dirigeants européens, partage le diagnostic sur l’état de l’économie européenne dressé par son compatriote Mario Draghi et partage ses recommandations et son appel à un grand plan d’investissements pour éviter le déclin. “Nos deux rapports poussent un même cri d’alarme qui je l’espère sera entendu par les décideurs”, explique Enrico Letta dans un entretien au quotidien français La Tribune Dimanche. “Le décrochage européen qui prévaut depuis des années nous conduit à une crise existentielle”, soutient-il. “L'inertie conduit au déclin. L’Europe a besoin d’un grand coup de fouet maintenant”, plaide Enrico Letta.
Chaises musicales
Changements à la tête du Service d'Action Extérieure - Le Haut Représentant Josep Borrell a annoncé vendredi une série de promotions au sein du Service Européen d'Action Extérieure. L'Estonien Matti Maasikas, ancien chef de la délégation de l'UE en Ukraine, a été nommé directeur pour l'Europe. Le Français Olivier Bailly, ancien chef de cabinet du commissaire Pierre Moscovici, a été nommé directeur du service “Global issues”. Le Croate Danijel Markic dirigera le Centre de renseignement et de situation (INTCEN). L'Italienne Raffaela Iodice, qui avait coordonné l'évacuation de l'Afghanistan par l'UE, a été nommée directrice du Centre de réaction aux crises.
Ce qui se passe aujourd'hui
Parlement européen : session plénière à Strasbourg (débats sur l'avenir stratégique de l'agriculture ; l'attentat de Solingen et l'immigration clandestine ; la persistance de l'antisémitisme en Europe).
Présidence hongroise de l'UE : réunion informelle des ministres de la recherche à Budapest
Commission : discours du vice-président Schinas lors du lancement du réseau des ambassadeurs pour la santé
Commission : le commissaire Wojciechowski reçoit la secrétaire générale du Copa-Cogeca, Elli Tsiforou
Commission : la commissaire Urpilainen en visite au Groenland
Parlement européen : audition des commissaires Dombrovskis et Gentiloni au sein de la commission des affaires économiques
Parlement européen : réunion du Bureau
Conseil : réunion du Coreper II
Cour des comptes de l'UE : rapport spécial sur la nouvelle ressource propre de l'UE basée sur les déchets d'emballages plastiques non recyclés
Eurostat : données sur les nouvelles entreprises et les faillites en juillet ; données sur le commerce international de marchandises en juillet ; indice du coût de la main-d'œuvre au 2e trimestre ; données sur la privation matérielle en Europe en 2023 ; données sur les maladies cardiovasculaires en 2022