Défense: la fin des illusions européennes
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Défense: la fin des illusions européennes
Le temps de l’insouciance est terminé. Celui des sacrifices est venu. La guerre est de retour en Europe et l’Union européenne ne peut plus miser sur la protection de l’Amérique à cause d'un président imprévisible et menaçant. Ses dirigeants font retraite aujourd’hui au Palais d’Egmont à Bruxelles avec le patron de l’Otan Mark Rutte et leur homologue britannique Keir Starmer pour discuter de la relation transatlantique avec le président Donald Trump et de la défense du vieux continent si l’oncle Sam se désengage. L’argent sera le poison de la réunion car les 27 sont tous confrontés à des budgets serrés et l’appel au sacrifices est politiquement suicidaire.
Le Néerlandais Mark Rutte, a été brutal dans son appel à consacrer plus d’argent pour la défense. L’ancien Premier ministre des Pays-Bas n’a pas hésité à interpeller les citoyens européens lors d’une intervention fin décembre à Bruxelles. “Dites à vos politiciens que vous êtes prêts à faire des sacrifices aujourd'hui pour que nous puissions rester en sécurité demain”, a-t-il lancé au cours d’une intervention au ton volontairement culpabilisateur. “En moyenne, les pays européens dépensent facilement jusqu’à un quart de leur revenu national pour les retraites, la santé et la sécurité sociale. Nous avons besoin d’une petite fraction de cet argent pour renforcer considérablement notre défense et préserver notre mode de vie”, a-t-il soutenu.
L’ancien chef de file du groupe des pays “frugaux” opposé à toute augmentation du budget européen et méprisant vis-à-vis des pays du sud de l’UE – Italie, Espagne, Portugal, tous en dessous de la barre des 2% du PIB pour les dépenses de défense - s’est fait le porte-parole de Donald Trump pour réclamer de monter à 5% du PIB. Pour la France, cela signifie passer de 50 à 150 milliards d’euros. “Les dépenses ne doivent pas atteindre des montants insoutenables”, a averti le chef de la diplomatie espagnole José Manuel Albares durant un entretien avec la Matinale Européenne. L’effort maximal est de 3% du PIB, selon les indications que nous avons obtenues. Il sera signifié à Rutte pendant le déjeuner de travail auquel il a été convié, à charge pour lui de le vendre à Trump lors du sommet de l’Otan en juin à La Haye.
Mark Rutte a été choisi pour le poste de secrétaire général de l'Alliance en raison de sa capacité à parler au tyrannique président américain. Bon nombre de dirigeants européen ne sont pas mécontents de la manière dont Rutte s’est fait moucher par le président ukrainien Volodymyr Zelensky. “Il n’est pas nécessaire de jouer avec les émotions des gens en leur faisant croire que la défense devrait être compensée par des baisses dans les dépenses de santé, de retraites ou autre chose”, lui a-t-il signifié depuis le forum économique de Davos au lendemain de l'investiture de Trump.
Les dépenses de défense sont nationales. Lors de leur retraite, les dirigeants européens vont tenter de s’entendre sur les capacités prioritaires qu’ils peuvent développer en commun et les financements pour les réaliser. Un dôme anti-missile, un cyber-bouclier pour la sécurité de leurs communications et des drones sont trois pistes publiquement évoquées. La guerre menée par la Russie en Ukraine entre dans sa troisième année et sa fin est difficile à prévoir. Elle inspire de nouvelles craintes, notamment celle d’une attaque russe contre l’UE en 2028. Elle est agitée par la nouvelle haute représentante de l’UE, l’Estonienne Kaja Kallas, pour justifier ses demandes d’augmenter les moyens militaires européens.
L’Union ne peut pas dire qu’elle est prise au dépourvu. Donald Trump a été président de 2017 à 2020 et il a tordu le bras aux alliés pour augmenter leurs dépenses. La victoire de Joe Biden a été un soulagement et les appels à l’autonomie stratégique de l’UE et à la fin de la dépendance vis-à -vis des Etats-Unis lancés par le Français Emmanuel Macron ont été ignorés. Josep Borrell a lui aussi tenté de les avertir, mais personne ne voulait écouter le Haut Représentant dénigré par bon nombre de dirigeants conservateurs. “L’Union européenne reste une association d'États. Chacun conserve sa politique étrangère et sa défense . Elle est mal adaptée pour faire la guerre car lorsqu’elle a dû choisir entre le beurre et les canons, elle a choisi le beurre et s’est engagée dans un processus de désarmement silencieux et a réduit doucement ses capacités militaires”, nous confiait-il en 2022.
Combler le différentiel face à la Russie, passée en économie de guerre avec 9% de son PIB pour les dépenses militaires, ou face à la course aux armements engagée par la Chine, impose de passer en surmultipliée. “Il faut accélérer”, va dire aujourd'hui Macron. La retraite au Palais d’Egmont sera “un débat sur la méthode”, explique l’Elysée. ”Il s’agit de voir comment on identifie les lacunes dans les capacités, les domaines clés pour la Défense européenne - sept ont été identifiés - et comment on avance pour définir les options de financement et une large palette d’options”, précise l’Elysée.
“Le principe d’une retraite, c’est pas de conclusions, pas de décisions”, rappellent les services du Conseil européen, organisateur du séminaire. “Mais cela ne signifie pas que les discussions ne donneront pas de résultats”, souligne un haut fonctionnaire. L’annonce d’une conférence de presse nourrit les spéculations. Cela ne fait pas que des heureux. “Il faut savoir distinguer le temps de la réflexion du temps des annonces”, a fait savoir l’Elysée. Car les divergences sont nombreuses. “Certains de nos partenaires mettent l'arbre à l'envers et commencent par l'argent. Pour nous, l'argent est la dernière pièce du puzzle”, avertit le représentant d’un Etat contrarié par le débat ouvert sur un nouvel endettement commun.
Le sujet fâche, a reconnu Emmanuel Macron. Le président français ne le pousse pas, mais l’option doit rester ouverte. Le président du Conseil, le Portugais Antonio Costa, l’a laissée ouverte, contrairement à la présidente de la Commission. Ursula von der Leyen refuse, car l'Allemagne pour l'instant ne veut pas en entendre parler. “Si tous les Etats membres consacrent effectivement 2% de leur PIB à leurs dépenses de défense, cela permet de mobiliser 60 milliards supplémentaires”, rappelle le diplomate opposé à la dette. Le message s’adresse à l'Italie, 3e économie de l'UE, à l’Espagne, qui a des ambitions de grandeur, au Portugal, à la Belgique, au Luxembourg, à la Croatie et à la Slovénie, les 7 alliés européens sous la barre des 2%. Le 8e est le Canada. Le rôle dévolu à la BEI sera également discuté avec des demandes pour que l’institution étende son champ d’intervention et augmente les financements, mais la nécessité de créer un nouvel instrument pour la défense européenne ne s’impose pas, ont fait savoir plusieurs capitales.
La retraite au Palais d’Egmont ne sera pas un moment agréable pour la Commission et Ursula von der Leyen. “Lorsqu'il s'agit de capacités critiques pour la défense européenne, la Commission européenne n'est pas l'institution appropriée”, soutient le représentant d’un Etat membre. “La Commission doit travailler sur l’industrie de défense européenne. Nous ne considérons pas que le commissaire à la défense est responsable de la politique de défense…. Pour nous, c’est un commissaire à l’industrie de défense”, renchérit un de ses homologues. Ursula von der Leyen ne s’est jamais battue pour les lignes consacrées à la Défense dans le budget pluriannuel 2020-2027 et ses ambitions pour son second mandat sont risibles.
La Défense reste une souveraineté des Etats membres, les commandes militaires sont passées par les Etats, les budgets militaires sont définis par les Etats. La Commission doit identifier des priorités et indiquer ce qui peut être financé avec le budget commun. Le soutien militaire de l’UE à l’Ukraine a jusqu'à présent été financé via la Facilité pour la paix, une cagnotte créée par les Etats, gérée par le Haut représentant et abondée par leurs contributions.
La Commission européenne a été chargée lors du conseil de mars 2024 de travailler sur des options de financements, mais “le travail n'a pas vu le jour”, a déploré un responsable européen. Le livre blanc de la Commission sur la défense est attendu pour le mois de mars. “Nous ne sommes pas fixés sur un seul instrument. Mais nous devons disposer d'un financement européen de la défense rapidement et nous ne pouvons pas attendre le Cadre financier pluriannuel (budget commun pour la période 28-35), car Poutine ne nous attendra pas”, a-t-il averti.
La citation
“Alea iacta est !”.
Bart De Wever, le nouveau Premier ministre belge, à propos de l'accord de coalition conclu après huit mois de négociations.
Retrait
L'Est et le Nord s'organisent pour la retraite de la défense - Avant le début de la retraite informelle sur la défense, huit pays nordiques et baltes se réuniront avec la Pologne pour coordonner leur position. L'Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Suède, la Finlande, le Danemark, la Pologne et l'Irlande forment également la coalition qui soutient le plus fermement l'Ukraine face à l'agression de Vladimir Poutine. En près de trois ans de guerre, leurs appels à faire plus en matière de fourniture d'armes et de sanctions contre la Russie sont souvent tombés dans l'oreille d'un sourd. À propos de l'Ukraine, nos amis de Brussels2 - le média de Nicolas Gros-Verheyde spécialisé dans la défense - expliquent pourquoi il s'agit d'une occasion manquée pour l'UE.
La réunification avec le Royaume-Uni pour l'instant est uniquement sur la défense - Keir Starmer, le Premier ministre britannique qui a promis un “reset” des relations entre le Royaume-Uni et l'UE après le Brexit, sera également présent lors de la retraite informelle d'aujourd'hui. Entre Trump et la guerre en Ukraine, la réunification des intérêts entre les deux rives de la Manche est une nécessité. Que ce soit en matière de défense ou de commerce. “C'est la première rencontre de tous les dirigeants européens avec un premier ministre britannique depuis le Brexit”, souligne un responsable européen. “Cela offre une occasion assez unique de discuter d'objectifs politiques communs”. Mais les 27 n'ont pas l'intention d'écarter Starmer sur le reste du rapport. Il n'y aura pas de concessions sectorielles au premier ministre. De la pêche à la participation de l'industrie de défense britannique aux programmes de l'UE, “il s'agit d'un paquet”, nous ont dit plusieurs diplomates.
L'UE et Trump
La grande guerre commerciale entre alliés a commencé - Donald Trump a signé samedi un ordre exécutif imposant des droits de douane de 25 % sur le Canada et le Mexique, les deux pays qui partagent avec les États-Unis un nouvel accord de libre-échange préférentiel (l'USMCA, héritier de l'ALENA). La seule exception concerne les produits énergétiques (comme le pétrole) en provenance du Canada, qui seront taxés à 10 %. Le premier ministre canadien, Justin Trudeau, a répondu en annonçant des droits de douane immédiats de 25 % sur des produits d'une valeur de 155 milliards de dollars, dont une partie entrera en vigueur dans trois semaines pour permettre aux entreprises d'ajuster leurs chaînes d'approvisionnement. "Nous n'avons pas demandé cela. Mais nous ne reculerons pas pour défendre les Canadiens", a déclaré Trudeau. L'Union européenne ne sera pas épargnée. Comme l'expliquaient la semaine dernière nos amis de Blocs, une lettre d'information sur le commerce, les Européens ont eu l'illusion que les menaces du président américain étaient vides. Vendredi, Trump a répondu "absolument" aux journalistes qui lui demandaient s'il imposerait des droits de douane à l'UE. “L'UE nous a traités de manière si terrible", a déclaré Trump. Les espoirs de certains dirigeants européens d'éviter une guerre commerciale risquent de s'avérer illusoires. La Commission a promis de défendre "nos intérêts". Les chefs d'État et de gouvernement ont aussi cela à discuter lors du retrait informel d'aujourd'hui.
Géopolitique
Orban menace à nouveau les sanctions de l'UE contre la Russie - Le premier ministre hongrois, Viktor Orban, a menacé vendredi de bloquer le renouvellement des sanctions contre la Russie si l'Ukraine n'acceptait pas de reprendre le transit de gaz russe à travers son territoire. "Le fait que l'Ukraine ne veuille pas laisser passer le gaz russe sur son territoire afin qu'il puisse atteindre l'Europe centrale et qu'elle augmente ainsi le prix du gaz est inacceptable", a déclaré Orban. "La Commission a promis de résoudre la question" et, "si elle ne respecte pas ce que nous avons convenu, les sanctions seront annulées", a menacé le premier ministre hongrois. En janvier, Orban avait déjà menacé de ne pas renouveler les sanctions contre la Russie, avant de faire marche arrière à la dernière minute en échange d'une déclaration sur la solidarité énergétique de la Commission. Les autres États membres prévoient de désamorcer une nouvelle menace. "Il faut éviter un incident sur les sanctions. Étant donné ce qui s'est passé en janvier, nous nous préparons", nous a confié un diplomate européen.
Kallas condamne la répression violente des manifestations en Géorgie - Au 67e jour des manifestations en Géorgie contre le gouvernement pro-russe du Rêve géorgien, la police a violemment réprimé les manifestants à Tbilissi la nuit dernière après qu'ils aient bloqué une rue. Plusieurs manifestants ont été battus par des policiers à visage découvert. Des journalistes ont été intimidés. Au moins vingt personnes ont été arrêtées. “La répression brutale contre des manifestants pacifiques, des journalistes et des hommes politiques est inacceptable”, a déclaré la Haute Représentante, Kaja Kallas. “La Géorgie ne répond pas aux attentes d'un pays candidat. L'UE soutient le peuple géorgien dans sa lutte pour la liberté et la démocratie”, a ajouté Mme Kallas.
Allemagne
En Allemagne, le pacte avec le diable de l'AfD se retourne contre Merz - Le leader de l'Union CDU-CSU, Friedrich Merz, a subi vendredi une humiliante défaite au Bundestag, après avoir tenté un pacte avec le diable de l'extrême droite Alternative pour l'Allemagne pour renforcer ses propositions anti-immigration en vue des élections du 23 février. Les députés allemands ont rejeté un projet de loi pour fermer les frontières de l'Allemagne, en violation des règles européennes et internationales. Douze députés de la CDU-CSU ont voté contre, contribuant à faire échouer la tentative de Merz. Le projet de loi a été rejeté par 350 voix contre et 338 pour. Mercredi, une motion non contraignante présentée par Merz avait été approuvée pour la première fois dans l'histoire grâce aux votes de l'extrême droite de l'AfD. L'ancienne chancelière Angela Merkel avait critiqué la tactique de Merz et plusieurs députés de son parti lui avaient conseillé de renoncer au projet de loi. À moins de trois semaines des élections, l'autorité du favori pour la chancellerie subit un dur coup. L'AfD entend capitaliser. "Merz n'a pas ce qu'il faut pour être chancelier", a déclaré la leader de l'AfD, Alice Weidel, soulignant que "les conservateurs ne sont pas unis".
France
Le retour de la censure en France - Le premier ministre français, François Bayrou, a annoncé samedi qu'il utiliserait l'article 49.3 de la Constitution pour faire adopter de manière accélérée le budget de l'État et de la sécurité sociale à l'Assemblée nationale, ouvrant ainsi la porte à un nouveau vote de censure, probablement mercredi. Le parti d'extrême gauche La France Insoumise a annoncé son intention de déposer une motion de censure, qui devrait être votée par les députés communistes et verts. Le Parti socialiste et le Rassemblement National n'ont pas encore fait connaître leurs intentions. Lors de la première censure contre Bayrou, les deux formations ont boycotté le vote, faisant échouer la motion de la France Insoumise.
Belgique
En Belgique, un gouvernement de coalition aux couleurs de l'Arizona - Après huit mois et demi de négociations, la Belgique aura enfin un premier ministre et un gouvernement, grâce à un accord trouvé par les dirigeants de cinq partis aux couleurs très différentes sur un programme pour les quatre prochaines années et demie. Bart De Wever, leader du parti nationaliste flamand N-VA, sera à la tête de l'exécutif. La coalition sera composée du parti libéral francophone, des partis chrétiens-démocrates francophones et flamands, et du parti socialiste flamand. Dans l'opposition, on retrouve les socialistes francophones, les libéraux flamands, les verts et l'extrême gauche des deux communautés du pays. La coalition prend le nom d'"Arizona" car les couleurs des partis sont similaires à celles de l'État fédéré américain (rouge, jaune, orange et bleu). Le programme inclut une réduction des allocations de chômage, une réforme des retraites, une augmentation des dépenses pour la défense à 2 % d'ici 2029, un durcissement des conditions d'accueil des demandeurs d'asile, un relancement du nucléaire et l'interdiction de fumer sur les terrasses des bars et restaurants.
Un conservateur de plus au Conseil européen - Bart De Wever est un leader politique atypique. Et ce n'est pas seulement parce qu'il va diriger un pays dont il voulait la scission. Maire d'Anvers, il est considéré très à droite sur certains sujets, mais pas au point d'être classé comme d'extrême droite. Son parti, la N-VA, est en concurrence sur sa droite avec le Vlaams Belang, allié de Marine Le Pen et Matteo Salvini dans le parti des Patriotes européens lancé par Viktor Orban. Au Parlement européen, le N-VA fait partie du groupe ECR de Giorgia Meloni, mais souhaite garder une certaine distance avec les souverainistes italiens et polonais. De Wever n'a en effet jamais accepté de rejoindre le parti européen de l'ECR. Après les élections européennes de 2024, des négociations informelles avaient commencé pour l'entrée du N-VA dans le groupe libéral de Renew.
Migrants
Un autre coup porté à l'accord Meloni-Albanie - Même le troisième essai n'a pas abouti. Bien que le gouvernement de Giorgia Meloni ait confié à un autre tribunal le soin de décider de la validation de la détention des demandeurs d'asile dans le cadre de l'accord avec l'Albanie, vendredi la Cour d'appel de Rome a décidé de libérer et de ramener en Italie 43 migrants qui avaient été transférés dans le pays des Balkans occidentaux après un sauvetage en Méditerranée centrale. Les centres en Albanie sont vides depuis novembre lorsque les juges ont ordonné le premier transfert en Italie de demandeurs d'asile sur la base de la jurisprudence de la Cour de justice de l'UE. La Cour d'appel de Rome a également renvoyé l'affaire aux juges européens. Le ministère de l'Intérieur italien a déclaré qu'il continuerait néanmoins à mettre en œuvre l'accord avec l'Albanie, car il a reçu le soutien de ses partenaires européens.
Cela se passe aujourd'hui
Retraite informelle des chefs d'État et de gouvernement de l’UE
OTAN : le secrétaire général Rutte rencontre le premier ministre britannique, Keir Starmer, et le premier ministre hongrois, Viktor Orbán
Service européen d'action extérieure : la Haute représentante Kallas ouvre la Conférence des ambassadeurs de l'UE
Présidence polonaise de l'UE : rencontre informelle des ministres de la Compétitivité à Varsovie
Présidence polonaise de l'UE : rencontre informelle des ministres du Commerce à Varsovie
Commission : le commissaire Sefcovic à Natolin, en Pologne, dialogue sur le thème "Commerce et sécurité économique de l'UE : ce qui est en jeu pour les jeunes Européens" au Collège d'Europe
Commission : le commissaire Serafin en visite en Danemark et en Suède
Commission : le commissaire McGrath rencontre le premier ministre slovaque, Robert Fico, et prononce un discours lors de la réunion du Core Group sur le Tribunal spécial pour le crime d'agression contre l'Ukraine
Parlement européen : réunion constitutive de la commission spéciale pour le bouclier européen pour la démocratie
Eurostat : estimation flash de l'inflation de janvier