Dissuasion: le flou du parapluie français
Bonjour! Je suis Christian Spillmann et avec David Carretta nous vous proposons la Matinale Européenne, un instrument pour offrir une analyse, un contexte et une perspective à ceux qui s'intéressent à l'UE.
Dissuasion: le flou du parapluie français
Dans la perspective du retour potentiel de Donald Trump à la Maison Blanche et alors que les 27 continuent de débattre de l'autonomie stratégique et de la souveraineté européenne, une question circule dans les capitales européennes, même si elle n'est que murmurée: l’Union européenne peut-elle compter sur la protection de la France, seul de ses pays membres à avoir une capacité nucléaire? La question est légitime. Mais la réponse est alambiquée et loin d’être rassurante. Le sujet divise en France. Il faut donc se contenter de ces éléments de langage: la dissuasion s'applique à la protection des intérêts vitaux de la France, ils peuvent avoir une dimension européenne, laissée à la discrétion du chef de l’Etat, et la décision d’utiliser la capacité nucléaire est souveraine.
Les 30 et 31 janvier, à la veille d’un sommet européen extraordinaire à Bruxelles consacré au soutien financier et militaire à l’Ukraine, le président Emmanuel Macron est en visite d’Etat en Suède, pays membre de l’UE dont l’adhésion à l’Otan est bloquée par la Hongrie. La Suède ne bénéficie donc pas de la protection de la clause d’assistance mutuelle prévue par l’article 5 du Traité de Washington, mais a obtenu des garanties de sécurité de plusieurs pays, dont la France et les Etats-Unis, en cas d’attaque.
Le chef de l’Etat prononce un discours à l’académie militaire de Karlberg et accepte de répondre à quelques questions. Un officier lui demande alors si la France, qui a une flotte importante et est le seul pays de l’UE à avoir une capacité nucléaire, a ”le sentiment d’avoir une responsabilité particulière en ce qui concerne la protection de l'Union européenne et du passage arctique ?” “Definitely yes”, répond Emmanuel Macron en anglais. “Nos intérêts vitaux, ce que nous définissons comme nos intérêts vitaux, sont en partie essentiellement européens, ce qui nous confère une responsabilité particulière en ce qui concerne ce que nous possédons, notre capacité de dissuasion pour dire les choses clairement”, ajoute-t-il selon la traduction officielle de ses propos. Le chef de l’Etat précise qu’elle ne sera “pas utilisée de manière à provoquer une escalade”.
La réponse donne le sentiment que le président Macron met la capacité de dissuasion française au service de l’UE. D'autant que le chef de l’Etat a mis en garde ses interlocuteurs suédois contre une dépendance militaire envers l’allié américain et plaidé pour une capacité des pays européens à se défendre eux-mêmes. Quelle erreur d’interprétation !. En France, l'extrême-droite s’emballe. Marine Le Pen, présidente du groupe du Rassemblement national à l’Assemblée nationale, accuse à nouveau Emmanuel Macron de vouloir “partager notre puissance nucléaire”, de vouloir “l'Européaniser”. L’extrême gauche s’insurge également. Les échanges filent sur X, anciennement Twitter. Le député France Insoumise, Bastien Lachaud, dénonce lui aussi la volonté du chef de l’Etat de vouloir “partager” la dissuasion nucléaire française et parle de “rupture très nette avec la doctrine de dissuasion française”.
Emmanuel Macron n’a fait que rappeler que les intérêts vitaux de la France ont une dimension européenne, comme il l’avait annoncé en 2020 dans son discours sur la stratégie de défense et de dissuasion, souligne Héloïse Fayet, chercheuse au Centre des études de sécurité (IFRI). “On est donc très loin d’un “parapluie nucléaire” ou même d’une dimension nucléaire élargie à l’Europe, à l’image de la dissuasion élargie des Etats-Unis envers ses alliés. La France reste souveraine sur sa dissuasion, mais reconnaît une imbrication de ses intérêts vitaux avec ses voisins”, affirme-t-elle. Héloïse Fayet reconnaît que “ce n’est pas la même chose de s’exprimer sur la dimension européenne de la dissuasion nucléaire française à l'École de guerre en 2020, avant l’Ukraine, et en 2024 en Suède, qui va rejoindre l’Otan”.
“Les intérêts vitaux ont une dimension européenne. Cela ne veut pas dire qu’il y a un parapluie nucléaire français, mais c’est une formule qui mérite d’être observée par les différentes capitales”, a expliqué le ministre aux Armées, Sébastien Lecornu, sur LCI. Le journaliste Darius Rochebin lui a alors demandé si les Allemands pouvaient aussi se sentir protégés par la bombe nucléaire française. Le ministre a refusé de répondre. “Le Président et lui seul à la réponse”. Nous avons donc demandé conseil à un spécialiste des questions militaires. Les intérêts vitaux français “ne sont jamais définis précisément” et il est possible de considérer que le périmètre européen puisse correspondre à nos intérêts vitaux, avec “une dose d'ambiguïté nécessaire et intrinsèque à la dissuasion sur une définition plus précise”, a-t-il expliqué. Pas de mise à disposition ou de partage. “La décision souveraine française pourrait s’appliquer au territoire européen, si le président considère à un moment donné que nos intérêts vitaux sont menacés par une attaque sur le territoire européen”.
Cela à le mérite d'être clair. Mais ce n’est pas rassurant pour autant. Le Premier ministre suédois, Ulf Kristersson, préfère la garantie de sécurité offerte par les Etats-Unis au sein de l’Otan. Washington n’a eu aucune hésitation à donner cette assurance à la Suède et à la Finlande en soutenant l’intégration des deux pays au sein de l’Alliance. 22 des 27 pays de l'UE sont membres de l’Otan et ils seront 23 avec la Suède. Lors de leur sommet à Vilnius le 19 juillet 2023, les dirigeants de l’Otan ont rappelé que “les forces nucléaires stratégiques de l’Alliance, et en particulier celles des États Unis, sont la garantie ultime de la sécurité de l’Alliance”. “Les forces nucléaires stratégiques indépendantes du Royaume-Uni et de la France ont un rôle de dissuasion propre et contribuent de manière significative à la sécurité globale de l’Alliance. Le fait que ces Alliés aient chacun un centre de décision distinct concourt à la dissuasion en compliquant les calculs d’adversaires potentiels”, ont-il ajouté dans leur déclaration.
Les citoyens de l’UE peuvent-ils se sentir protégés ? La question doit être posée. Que se passera-t-il si les Etats-Unis élisent à nouveau le Républlicain Donald Trump, qui ne se sent pas liés par l’article 5, qui considérait en 2020 que l’Otan était morte et a averti au cours d’une réunion avec la présidente de la Commission européenne et plusieurs de ses commissaires que les Etats-Unis ne viendront jamais défendre l’Europe ? Et que se passera-t-il si le Rassemblement National, parti anti-européen devenu la première force politique en France, fait élire un des siens à la présidence de la République et se réfère à la doctrine restrictive des intérêts vitaux français ? Se draper dans les plis de la doctrine n’aide pas au débat. “Si les propos du Président de la République sont mal compris, c’est aussi par manque de concret”, estime Héloïse Fayet.
La citation
"C'est une question qui concerne les personnes qui vont diriger l'Ukraine. Il est certain qu'une remise à zéro, un nouveau départ est nécessaire".
Volodymyr Zelensky, président ukrainien, interrogé par la RAI sur le limogeage du commandant des forces armées, le général Valery Zaluzhny.
Apres Sommet
Borrell à Kiev - "Je suis en route pour l’Ukraine, je suis en route pour Kiev", a déclaré hier le Haut Représentant, Josep Borrell, lors d'une conférence de presse avec le ministre polonais des affaires étrangères, Radosław Sikorski. Que peut apporter M. Borrell en plus du programme d'aide financière de 50 milliards d'euros ? "Nous préparons un nouveau paquet de sanctions contre la Russie", a déclaré Josep Borrell. "Le travail est en cours. De nombreuses personnes et entités seront visées par des sanctions personnelles, ainsi que des entreprises de différents pays qui participent au contournement des sanctions. Mais il n'y a pas encore d'accord final des États membres", a déclaré le Haut Représentant. M. Borrell a appelé les États membres à soutenir l'Ukraine "par tous les moyens". Sikorski et Borrell ont tous deux demandé au Congrès américain d'approuver le nouveau paquet d'aide à l'Ukraine.
Borrel demande de détourner les munitions vers l'Ukraine - De plus en plus sous pression sur le front, où il y a une pénurie de munitions, l'Ukraine doit faire face à une urgence immédiate. "En ce moment, nous devons fournir des munitions à l'Ukraine. Peu importe où les munitions sont produites", a déclaré M. Borrell à Varsovie. "Le moyen le plus rapide, le moins cher et le plus efficace d'augmenter nos livraisons à l'Ukraine est de cesser d'exporter vers des pays tiers. Seuls les États membres peuvent le faire. C'est ce que je demande", a déclaré M. Borrell. "Dites aux autres d'attendre. Vous n'êtes pas en guerre. Vous pouvez attendre quelques mois. Et redirigez la production vers l'Ukraine". M. Sikorski a déclaré qu'il était "tout à fait d'accord, car l'Ukraine est dépassée par la Russie et nous devons rétablir l'équilibre".
Suivi
Orban boycotte la ratification de la Suède, les ambassadeurs de l'OTAN au Parlement - Le Premier ministre hongrois Viktor Orban et son parti Fidesz ont boycotté hier la session extraordinaire du Parlement que l'opposition avait réussi à convoquer afin de procéder à la ratification de l'entrée de la Suède dans l'OTAN. Aucune décision n'a été prise faute de quorum. Fait remarquable : l'ambassadeur des États-Unis et ceux de plusieurs États membres de l'UE étaient présents lors de la session. Orban a une fois de plus manqué à sa parole. Ces dernières semaines, le premier ministre hongrois avait promis une ratification au parlement "dans les plus brefs délais". Le chef du groupe Fidesz, Mate Kocsis, a posé une condition à la ratification : le feu vert pourrait être donné au début de la session ordinaire du Parlement à la fin du mois, mais "sous réserve" d'une rencontre entre les premiers ministres hongrois et suédois à Budapest. Le Fidesz ne cache pas l'ambition d'Orban d'être traité comme le président turc, Recep Tayyip Erdogan. Pour la ratification, la Suède doit adopter une approche "similaire" à celle utilisée avec la Turquie.
Géopolitique
M. Borrell invite le chef de l'Unrwa à sauver le financement de l'UE - Philippe Lazzarini, le commissaire général de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (Unrwa), a été invité par Josep Borrell et la présidence belge de l'UE à assister à la réunion informelle des ministres du développement le 12 février. "Les Etats membres auront l'occasion de discuter directement avec lui de ce que fait l'Unrwa et de ce qu'il faut faire à l'avenir", a déclaré un porte-parole du Service européen pour l'action extérieure. M. Borrell semble très irrité par la décision de la Commission, à l'initiative du commissaire hongrois Oliver Varhelyi et avec la bénédiction d'Ursula von der Leyen, de suspendre de facto le financement de l'Unrwa après les allégations israéliennes concernant la participation de 12 employés à l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre. Le Haut représentant a publié un billet sur son blog pour dire que la suspension du financement de l'agence serait disproportionnée et dangereuse. "L'Unrwa fait un travail très important non seulement pour les milliers de Palestiniens de Gaza, mais aussi en Cisjordanie, en Jordanie, au Liban et en Syrie. C'est un point que le Haut représentant souhaite garder à l'esprit lorsqu'on parlera de l'avenir de l'Unrwa et de son financement", a déclaré le porte-parole. La Commission n'a toutefois pas été en mesure de dire si l'audit de l'Unrwa sera achevé avant la prochaine échéance de décaissement, prévue après la fin du mois.
Élections européennes
Les Verts tentent de regagner le respect du monde rural avant les Européennes - Philippe Lamberts, Terry Reintke, Bas Eickhout, Benoît Biteau, Martin Hausling et Thomas Waitz ont adressé hier une lettre ouverte à la présidente de la Commission européenne pour lui expliquer qu’elle a tout faux sur la Politique agricole et quelles mesures urgentes elle doit mettre en oeuvre pour éviter une catastrophe. “La majorité des agriculteurs ne peuvent pas vivre de leurs activités, car ils sont pris au piège d’un système qui les écrase”, affirment-ils alors que la colère gagne peu à peu tous les pays de l’UE. “La libéralisation de notre marché agricole ne marche pas. La Pac ne fonctionne pas. Il est grand temps de changer de cap. Sans agriculteurs, nous n’avons pas d’avenir”. Le ton est donné. Quatre mesures sont énoncées dont l’arrêt des négociations pour le traité de libre échange avec les pays du Mercosur en Amérique Latine, devenu la bête noir des agriculteurs. Les Verts demandent par ailleurs l’interdiction de la revente à perte, considérée comme une pratique déloyale, et le lancement d’une enquête sur les oligopoles agroalimentaires, y compris les acteurs en aval et en amont, “car ils fixent le prix des intrants et des produits agricoles et exercent un pouvoir de marché déloyal”. Ils demandent enfin une taxe sur les bénéfices exceptionnels réalisés dans le secteur agroalimentaire, car “selon une enquête réalisée par Allianz, environ 10% de la flambée des prix des denrées alimentaires ne sont pas imputables aux hausses des prix des producteurs ou de l'énergie”. Le fruit de cette taxe devrait permettre de “soutenir le revenu des agriculteurs qui agissent pour lutter contre le changement climatique”.
France
Blanchi, le retour de François Bayrou sur la scène politique en France - Président du Modem, un parti centriste pro-européen constitué en 2007, l’ancien ministre de la Justice, François Bayrou, avait été contraint à la démission en 2017 par l’enquête sur un détournement de fonds européens pour la rémunération de salariés de son parti. Deux autres ministres centristes, Sylvie Goulard et Marielle de Sarnez, ont également été prises dans la tourmente. “C’est un cauchemar de sept ans qui s’achève”, a commenté François Bayrou au micro de France3. La relaxe a été prononcée quelques heures avant les nominations des derniers membres du gouvernement dirigé par Gabriel Attal et les spéculations allaient bon train hier sur l’attribution de plusieurs portefeuilles au Modem et la possibilité d’une nomination pour François Bayrou. La Justice devait déterminer si le président du Modem avait été “le décideur” d’un “système” mis en place pour rémunérer des salariés du parti avec les financements attribués par le Parlement européen pour les assistants des parlementaires. François Bayrou a été député européen de juin 1999 à juin 2002. “Le tribunal a conclu qu’il n’y a pas eu d’enrichissement personnel, qu’il n'y avait jamais eu de système, pas de responsabilité de ma part”.
Cinq anciens députés européens Modem condamnés - François Bayrou est très remonté par cette affaire. “La cible, c’était moi”, a-t-il accusé. Elle a eu des “conséquences épouvantables pour un courant politique, sans doute le plus européen de la vie politique en France et est un gâchis humain, parce qu'il y a des gens qui en sont morts”. Mise en examen dans cette affaire, Marielle de Sarnez, vice-présidente du Modem, proche de François Bayrou, est décédée en 2021. Si le président du Modem est relaxé (et Sylvie Goulard a bénéficié d'un non-lieu), cinq de ses anciens députés européens ont été condamnés pour complicité de détournements de fonds à des peines de prison avec sursis, de fortes amendes et deux années d’inéligibilité. Le Parlement européen était partie civile dans ce procès et a évalué le préjudice causé par les contrats d’assistants parlementaires factices à 293.000 euros. Les dirigeants du parti d'extrême droite français Rassemblement National sont poursuivis pour le même motif. Marine Le Pen et 26 autres personnes, dont son père Jean-Marie Le Pen, doivent être jugés en correctionnelle à l'automne 2024.
Migrants
Von der Leyen accompagne Sanchez en Mauritanie pour stopper les migrants - Jeudi, Ursula von der Leyen accompagnera le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, en Mauritanie pour tenter de reproduire ce que le président de la Commission a fait en Tunisie avec Giorgia Meloni : signer un accord de coopération qui inclut un engagement à freiner les départs de migrants vers l'UE. "Cette visite s'inscrit dans notre stratégie de signature d'accords de coopération larges", a expliqué hier la porte-parole de la Commission. "Ce qui sera discuté, c'est le partenariat UE-Mauritanie, en particulier la coopération verte et numérique dans le cadre du Global Gateway et la coopération en matière de migration et de sécurité." L'intérêt de M. Sanchez se porte sur les migrants. Il y a un mois, lors d'une conversation téléphonique avec le président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani, M. Sanchez avait expliqué que l'Espagne considérait le pays comme "un partenaire stratégique et une priorité en matière de migration". Le Premier ministre espagnol avait également exprimé sa "détermination à renforcer la coopération dans la lutte contre l'immigration irrégulière et le trafic d'êtres humains".
Coulisses
L'Afrique au bas de l'agenda du collège - Le mandat d'Ursula von der Leyen avait commencé par un voyage à Addis-Abeba pour marquer la volonté de la Commission de se concentrer sur l'Afrique. Lors de cette visite officielle, effectuée en décembre 2019 quelques jours après le vote de confirmation du collège, Ursula von der Leyen avait rencontré le président éthiopien, Abiy Ahmed, fraîchement lauréat du prix Nobel de la paix, et Moussa Fahi Mahamat, président de la Commission de l'Union africaine. Beaucoup de choses se sont produites depuis, notamment la dégradation de l'image d'Abiy Ahmed dans le cadre du conflit de Trigré. L'Afrique a été reléguée au second plan et on n'en parle plus que lorsqu'il est question de migration. La Commission tentera de remédier à cette situation à la fin de son mandat. Le 17 avril, le collège devrait adopter une communication conjointe avec le Haut Représentant, Josep Borrell, sur un partenariat renforcé avec l'Afrique. Mieux vaut tard que jamais.
Ce qui se passe aujourd'hui
Commission : réunion hebdomadaire du Collège des Commissaires
Commission: conférence de presse des commissaires Šefčovič, Simson et Hoekstra sur les communications de la Commission concernant les objectifs recommandés de réduction des émissions pour 2040 et la gestion industrielle du carbone
Commission: conférence de presse des commissaires Šuica et Johansson sur la lutte contre les abus sexuels et l'exploitation sexuelle des enfants
Parlement européen : session plénière à Strasbourg (débats sur les résultats du Conseil européen avec von der Leyen et Michel ; soutien à l'Ukraine ; nouvelles techniques génomiques ; objectifs climatiques pour 2040 ; ingérence russe dans les processus démocratiques ; stages ; répression des forces démocratiques au Venezuela ; état de la mise en œuvre de Global Gateway)
Conseil européen : le président Michel rencontre le Premier ministre Luc Frieden à Luxembourg
Présidence belge de l'UE : réunion informelle des ministres de la Cohésion à Mons
Parlement européen : conférences de presse des groupes politiques
Conseil : réunion du Comité politique et de sécurité
Cour des comptes de l'UE : rapport sur les stages pour les jeunes dans l'UE
Eurostat : données du commerce de détail pour décembre ; données de la production industrielle pour décembre