Guerre Hybride: l’UE cherche des défenses contre Poutine et s’interroge sur Trump
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Guerre Hybride: l’UE cherche des défenses contre Poutine et s’interroge sur Trump
“Nous ne sommes pas en guerre. Mais nous ne sommes pas non plus en paix”. Le Premier ministre suédois Ulf Kristersson parle de son pays, mais la formule vaut pour l’ensemble de l’Union européenne. Kristersson participe aujourd’hui à à Helsinki à un sommet des dirigeants des pays de la mer Baltique, devenue le théâtre d’affrontements avec la Russie. Actes de sabotages, opérations de déstabilisation, ingérences, désinformations, attentats: une soixantaine d’actions hostiles contre l’UE ont été recensées entre 2022 et 2024. La Russie teste la défense des infrastructures essentielles des alliés et cherche à provoquer le chaos au sein de l’UE. Les Etats-Unis ajoutent à la tension avec leurs revendications sur le Groenland, territoire danois, et leurs attaques contre la réglementation mise en place par les européens pour lutter contre la désinformation. L’Union doit démontrer sa capacité à se défendre et à assumer son rôle de pilier européen de l’Otan.
La Baltique est devenue un théâtre d’affrontements. Plusieurs actes de sabotage – une dizaine- ont été commis contre des câbles ou des pipeline sous-marins, dont deux par des navires accusés d’avoir laissé traîner leurs ancres. La situation est jugée préoccupante. La Suède a intégré la nouvelle mission maritime déployée par l’Otan dans la région avec une dizaine de navires de sa marine ou de ses garde-côtes et un avion de surveillance.
La Finlande a pour sa part arraisonné un pétrolier enregistré dans les îles Cook, le Eagle S, soupçonné d’avoir endommagé un câble électrique sous-marin entre la Finlande et l’Estonie. Le bâtiment est soupçonné de faire partie de la “flotte fantôme” de pétroliers utilisés par la Russie. Lors de son inspection, du matériel d’espionnage russe sophistiqué a été découvert et saisi. La flotte fantôme est une double menace. Au cours du week-end, la garde côtière allemande a dû intervenir pour mettre en sécurité un autre pétrolier utilisé pour contourner les sanctions, le navire Eventin, car à la suite d'une panne, il avait commencé à dériver dangereusement près des côtes de l'Allemagne en mer Baltique. "La Russie met en danger notre sécurité européenne non seulement avec sa guerre d'agression contre l'Ukraine, qui viole le droit international, mais aussi avec des câbles coupés, des bouées de frontière déplacées, des campagnes de désinformation, des interférences avec le GPS et même avec des pétroliers vétustes", a déclaré la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock.
Le président finlandais Alexander Stubb, considéré comme “un faucon” parmi les alliés, est décidé à riposter. Le sommet organisé à Helsinki réunit le secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte, la première ministre estonienne Kristen Michal, la première ministre du Danemark Mette Frederiksen, le chancelier allemand Olaf Scholz, le président Letton Edgars Rinkēvičs, le président Lituanien Gitanas Nausėda, le premier ministre polonais Donald Tusk et le premier ministre suédois Ulf Kristersson. La vice-présidente exécutive de la Commission européenne, Henna Virkkunen, a également été invitée.
Que peut-on attendre d’une telle réunion ? Beaucoup de “durs”, partisans de la fermeté vis à vis de Moscou vont encadrer le timoré Olaf Scholz, effrayé par les risques d’escalade” avec Vladimir Poutine et le très atlantiste Mark Rutte, soucieux de ne pas irriter le président Donald Trump pour sauver l’Alliance. Les Européens jouent leur crédibilité. Quel sera le message adressé à Vladimir Poutine ? Y aura-t-il une réponse aux attaques ? Les Européens prendront-ils la responsabilité d'appeler la “guerre hybride” pour ce qu'elle est, une guerre ?
L’Union européenne techniquement n’est pas en guerre, dans le sens d’un conflit armé. Mais elle est dans la zone grise appelée “guerre hybride”, un conflit non déclaré fait de multiples actions hostiles contre ses infrastructures militaires et civiles et contre ses populations pour semer le chaos, déstabiliser ses institutions. La Russie a adopté une nouvelle doctrine de politique étrangère désignant l'Occident comme une "menace existentielle" et dont Moscou doit combattre la "domination". Les Etats-Unis sont entrés dans cette rhétorique agressive contre l’UE depuis l’élection de Donald Trump.
Les Européens sont conscients des menaces même si la plupart de leurs dirigeants refusent encore de parler de guerre pour ne pas affoler leur population. Certains dirigeants européens craignent même d'attribuer une attaque, car cela obligerait à réagir avec le risque d'une escalade avec la Russie. La Commission n'a pas de grands pouvoirs. Demain, le college adoptera une série de propositions visant à améliorer la cybersécurité des hôpitaux et du secteur des soins de santé, qui est devenu une cible privilégiée des pirates informatiques russes. Mais la “guerre hybride” reste un sujet des Conseils européens et des sommets de l’Otan.
L’ancien président finlandais Sauli Niinistö a présenté à la Commission et aux Etats membres les conclusions de son rapport sur le renforcement de la préparation civile et militaire de l'Europe. L’Alliance a adopté en octobre 2024 une stratégie pour contrer les menaces hybrides. Mais la mise en pratique est difficile. L’attribution de l’attaque, du sabotage ou de la menace est la clé pour déclencher l’action et les mesures. La volonté politique est indispensable pour leur mise en œuvre. Ce sera l’un des enjeux du sommet de la Baltique.
Face à la Russie, mais aussi face à la nouvelle administration américaine. L’Union européenne va-t-elle demander l’activation de la clause de défense mutuelle de l’article 5 de l’Otan pour contrer les actions de guerre hybrides menées par la Russie ? Si oui, quelle sera la réaction de Donald Trump ? L’activation de l’article 5 impose le consensus. Un allié dit non et c’est l’échec. Il n’a été activé qu’une fois, après les attentats terroristes commis le 11 novembre 2001 aux Etats-Unis et tous les alliés ont répondu présent à l’appel de Washington.
“Les grandes alliances qui maintenaient la stabilité sont aujourd'hui chancelantes, rendues vulnérables par des attaques hybrides qui ne souffrent aucune riposte. L'Otan et l'UE sont gangrenées par des agents du chaos (le Hongrois Orban, le Slovaque Fico, l’Autrichien Kickl, le Néerlandais Wilders, le Britannique Farage, la Française Le Pen, l’Américain Trump) qui semblent toujours plus proches de ceux qui veulent détruire notre modèle démocratique”, déplore l’analyste géopolitique français Louis Duclos, membre de l’observatoire Delphi, dans un commentaire sur le réseau X. “Je pense que nous sommes à l'aube d'événements de grande ampleur qui bouleverseront la face du monde, ou du moins de l'Occident. Toutes les crises qui se déroulent sous nos yeux ne sont probablement que le début, la suite sera bien pire”, prédit-il avec cette précaution de langage.
Pour l'instant, personne dans l'UE ne veut prendre trop au sérieux les propos de Trump sur le Groenland (le président élu n'a pas exclu le recours à la force militaire pour l'annexer) ou les campagnes de déstabilisation de son allié Elon Musk (les Européens craignent qu'il s'agisse d'un prétexte à une guerre commerciale). Mais même s'il ne s'agit pas d'une guerre hybride, celle de Musk devient une “menace hybride” pour le modèle démocratique européen. Après que les Européens ont été pris au dépourvu et désarmés face aux guerres de Poutine, la question se pose.
Un réveil européen s’impose. Il se fera doucement. Le président du Conseil européen, le Portugais Antonio Costa, a convié hier les dirigeants de l’UE pour une “retraite informelle le 3 février au Château de Limont, près de Bruxelles, consacrée au thème de la défense européenne”. Mark Rutte et le Premier ministre britannique Keir Starmer ont été conviés pour aider les Européens à “préparer le terrain pour les décisions que nous devrons prendre” lors du Conseil européen de juin 2025.
La citation
“Si vous ne le faites pas, prenez des cours de russe ou allez en Nouvelle-Zélande”.
Mark Rutte, secrétaire général de l'OTAN, sur l'augmentation des dépenses de défense dans les pays européens.
Géopolitique
Costa consacre la première retraite des dirigeants à la défense - Le président du Conseil européen, Antonio Costa, a envoyé hier la lettre d'invitation pour la première retraite informelle des chefs d'État et de gouvernement. La rencontre est prévue pour le 3 février au Château de Limont, près de Bruxelles. Le thème sera la défense européenne. "L'agression de la Russie contre l'Ukraine a ramené la guerre à forte intensité sur notre continent, violant les principes fondamentaux du droit international et menaçant la sécurité européenne, conjointement à une montée des attaques hybrides et informatiques contre les États membres et leurs économies et sociétés", a écrit Costa. Le "contexte géopolitique, qui est également marqué par la situation au Moyen-Orient, restera difficile dans un avenir proche", a-t-il estimé. Le président du Conseil européen veut "préparer le terrain pour les décisions que nous devrons prendre et donner des indications à la Commission et au Haut représentant dans la préparation d'un livre blanc sur l'avenir de la défense européenne". Mais les décisions ne seront pas immédiates, surtout à cause des élections du 23 février en Allemagne. La discussion au Conseil européen reprendra en juin.
Les questions de Costa sur la défense européenne - Deux principes directeurs sont indiqués par Antonio Costa dans sa lettre. "L'Europe doit assumer une plus grande responsabilité pour sa défense" et "les États membres seront toujours responsables de leurs forces armées". Cependant, la coopération est nécessaire. Y compris sur les investissements, dont le niveau nécessaire "n'est pas accessible pour les États membres qui agissent seuls". Selon Costa, "une défense efficace est un 'bien commun' qui profite à tous les Européens". Se prépare-t-on un instrument de dette commune pour le financer ? La réponse n'est pas dans la lettre de Costa, qui pose une série de questions : "Quelles devraient être, et comment définissons-nous, les capacités de défense que nous devons développer de manière collaborative comme priorité, compte tenu de leur importance pour la sécurité collective de l'UE ? Acceptons-nous de dépenser plus et mieux ensemble ? Comment pouvons-nous accélérer la mobilisation des financements privés et par quels outils de l'UE ? Comment pouvons-nous utiliser au mieux le budget de l'UE, à court, moyen et long terme ? À la lumière des besoins de financement considérables, quelles options communes supplémentaires peuvent être envisagées ?". Quelques questions de Costa concernent les relations avec l'OTAN, le Royaume-Uni et les États-Unis. "Comment pouvons-nous renforcer et approfondir les partenariats existants ? Quels devraient être nos objectifs et nos priorités avec les partenaires européens non UE ?".
Rutte contre le "buy european" d'Edip - Le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, a utilisé hier une audition devant le Parlement européen pour exprimer son opposition à la demande de la France d'inclure une clause "buy european" dans le programme européen pour l'industrie de la défense Edip. "L'industrie de la défense européenne fait un travail vraiment impressionnant, et les capacités qu'elle fournit sont essentielles, mais la réalité est que nous ne sommes pas encore là où nous devrions être. Notre industrie est encore trop petite, trop fragmentée et, pour être honnête, trop lente", a déclaré Rutte. "Je ressens aussi le besoin d'inviter à la prudence. Je crois que nous devons éviter de créer de nouvelles barrières entre alliés qui n'augmenteraient que les coûts, compliqueraient la production et entraveraient l'innovation", a ajouté Rutte. Selon le secrétaire général de l'OTAN, "impliquer des alliés non membres de l'UE dans les efforts industriels de la défense européenne est vital pour la sécurité de l'Europe".
Six pays demandent une réduction du plafond du prix du pétrole russe - Les ministres des affaires étrangères du Danemark, de l'Estonie, de la Finlande, de la Lettonie, de la Lituanie et de la Suède ont envoyé une lettre à la Haute représentante pour la politique étrangère, Kaja Kallas, et à la commissaire chargée des services financiers, Maria Albuquerque, pour demander une réduction du plafond du prix du pétrole russe, actuellement fixé à 60 dollars le baril. « Les mesures affectant les revenus des exportations de pétrole sont cruciales, car elles réduisent la principale source de revenus de la Russie », peut-on lire dans la lettre. « Nous pensons que le moment est venu de renforcer l'impact de nos sanctions en abaissant le plafond du prix du pétrole imposé par le G7. Dans la lettre, les six pays demandent également « d'autres mesures visant à limiter les revenus de la Russie provenant des exportations de pétrole, y compris, mais sans s'y limiter, une action plus forte contre la flotte fantôme et des sanctions contre les acteurs qui facilitent le commerce du pétrole russe au-dessus du plafond des prix ».
L'UE invite la Suisse à participer à la mobilité militaire - Le Conseil de l'UE a adopté hier une décision qui permettra d'inviter la Suisse à participer au projet PESCO (coopération structurée permanente) "Mobilité militaire", car cela peut apporter "une valeur ajoutée substantielle au projet". Le gouvernement suisse avait présenté une demande en septembre dernier. Les Pays-Bas, en tant que coordinateurs du projet, ont la responsabilité d'inviter formellement la Suisse. Le projet PESCO "Mobilité militaire" a pour objectif de simplifier et de standardiser les procédures nationales de transport militaire transfrontalier afin de permettre le déplacement rapide de personnel et de biens militaires à travers l'UE, que ce soit par route, rail, mer ou air. Le Canada, la Norvège et les États-Unis d'Amérique ont été invités à participer au projet en 2021. L'année suivante, le Royaume-Uni a également été invité.
Commission
Von der Leyen reviendra à la fin de la semaine - La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, "se remet bien" de sa pneumonie et devrait reprendre ses activités d'ici la fin de la semaine, a annoncé hier sa porte-parole, Paula Pinho. Von der Leyen laissera demain la présidence de la réunion du Collège des commissaires à la première vice-présidente, l'espagnole Teresa Ribera, mais participera la semaine prochaine au Forum économique mondial de Davos et à la session plénière du Parlement européen. Dans l'agenda de la présidente, un voyage de la Commission en Pologne est prévu les 6 et 7 février pour le début de la présidence. La visite programmée la semaine dernière avait été annulée en raison de l'incapacité de von der Leyen d'y participer. La porte-parole de la Commission a également répondu à certaines questions sur les raisons pour lesquelles l'hospitalisation de von der Leyen avait été gardée secrète. "Nous avons dit que la présidente avait une grave pneumonie" et "avait annulé ses rendez-vous extérieurs", a expliqué Pinho. "Nous avons fourni les informations critiques sur l'état de santé". Pour la Commission, l'hospitalisation n'était pas une information critique. "La capacité d'agir n'a jamais été mise en question" et c'est le facteur "crucial", a déclaré Pinho. Le problème demeure le manque de transparence de la Commission, qui a choisi de fournir des informations partielles par crainte que certains médias ne créent un cas contre von der Leyen.
Confirmation du report de la boussole sur la compétitivité - La porte-parole de la Commission a confirmé hier que le Collège des commissaires n'adoptera pas la "boussole sur la compétitivité", comme prévu initialement. "La décision n'est pas liée à la santé de la présidente. Elle est liée au niveau de maturité du dossier. C'est pourquoi elle a été reportée, ce qui arrive souvent", a expliqué Paula Pinho, annonçant que la Commission devrait présenter une série de mesures pour renforcer la cybersécurité dans les hôpitaux. La "boussole sur la compétitivité" devrait permettre à la Commission d'incorporer formellement dans sa stratégie certaines des propositions des rapports de Mario Draghi, Enrico Letta et Sauli Niinistö. "N'attendez rien de nouveau", nous a dit une source de l'UE : "Ce sera un document horizontal" pour transformer certaines idées de Draghi, Letta et Niinistö en une ligne de travail officielle de la Commission. Les premières propositions concrètes à court terme pour favoriser la compétitivité devraient être présentées fin février avec le Green Industrial Deal et une loi omnibus de simplification.
Autriche
Schallenberg demande à l'UE de faire confiance aux institutions autrichiennes - L'extrême droite est aux portes du pouvoir en Autriche. Le leader du FPO, Herbert Kickl, pourrait devenir le prochain chancelier, si le parti conservateur de l'ÖVP (membre du Parti populaire européen) accepte de devenir le partenaire junior d'une coalition. Le chancelier par intérim, Alexander Schallenberg, était à Bruxelles hier pour demander à l'UE d'avoir confiance dans les institutions autrichiennes. "L'Autriche a été et restera un partenaire fiable et fort au sein de l'UE. Les prérequis pour la formation du gouvernement autrichien ont été soulignés très clairement par le président de la République et le leader par intérim du parti conservateur : l'État de droit, la séparation des pouvoirs, la protection des minorités, les droits et libertés fondamentaux, des médias indépendants, le droit international et les conventions de l'ONU. Tous ces points ne sont pas négociables", a assuré Schallenberg. L'Autriche est "une démocratie vibrante et dotée d'institutions solides et d'une Constitution forte. Et cela ne changera pas (…). Je demande à avoir confiance dans les processus démocratiques des États membres, à avoir confiance dans la force des institutions autrichiennes et des institutions européennes", a affirmé le président du Conseil européen, Antonio Costa.
Géoeconomie
L'UE proteste contre les restrictions sur les puces proposées par Biden - L'administration Biden a proposé hier un nouveau cadre réglementaire sur l'exportation des puces informatiques avancées utilisées pour développer l'intelligence artificielle (IA), ce qui frappe directement certains États membres de l'UE. L'objectif des États-Unis est de trouver un équilibre entre les préoccupations de sécurité nationale concernant la technologie, en particulier par rapport à la Chine, et les intérêts économiques des producteurs et d'autres pays. Environ 120 pays risquent de subir des conséquences, dont plusieurs sont membres de l'UE. Les alliés qui ne subissent pas de restrictions sont l'Australie, la Belgique, le Canada, le Danemark, la Finlande, la France, l'Allemagne, l'Irlande, l'Italie, le Japon, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, la Corée du Sud, l'Espagne, la Suède, Taïwan et le Royaume-Uni. "Nous sommes préoccupés", ont déclaré dans un communiqué la vice-présidente de la Commission Henna Virkkunen et le commissaire Maros Sefcovic. "Nous pensons qu'il est également dans l'intérêt économique et de sécurité des États-Unis que l'UE achète des puces IA avancées sans limitations : nous coopérons étroitement, en particulier dans le domaine de la sécurité, et nous représentons une opportunité économique pour les États-Unis, pas un risque pour la sécurité". Les deux commissaires se sont montrés "confiants de pouvoir trouver un moyen de maintenir une chaîne d'approvisionnement transatlantique sécurisée pour la technologie IA et les superordinateurs, au bénéfice de nos entreprises et de nos citoyens des deux côtés de l'Atlantique".
Cela se passe aujourd'hui
Présidence polonaise de l'UE : gala inaugural de la présidence du Conseil de l'UE
Parlement européen : audition de la commissaire Kos en commission des affaires étrangères
Commission : la vice-présidente Ribera rencontre les ONG environnementales et l'organisation Connect Europe
Commission : la vice-présidente Virkkunen à Helsinki participe au Sommet des dirigeants des pays de la mer Baltique
Commission : la vice-présidente Minzatu reçoit la Confédération européenne des syndicats et le directeur exécutif de l'Autorité européenne du travail, Cosmin Boiangiu
Commission : discours du commissaire Kadis à l'événement "Pécheurs du futur"
Commission : la commissaire Albuquerque reçoit le président de l'Autorité bancaire européenne, Jose Manuel Campa
Banque centrale européenne : discours du chef économiste Philip Lane lors d'une conférence sur l'Europe, l'Asie et les défis pour l'économie mondiale à Hong Kong
OTAN : le secrétaire général Mark Rutte participe au Sommet sur la mer Baltique