Le Grand marionnettiste russe et les somnambules européens
Bonjour! Je suis Christian Spillmann et avec David Carretta nous vous proposons la Matinale Européenne, un instrument pour offrir une analyse, un contexte et une perspective à ceux qui s'intéressent à l'UE.
Le Grand marionnettiste russe et les somnambules européens
2024 sera une année dangereuse. La guerre menée par la Russie en Ukraine entre dans sa troisième année et des élections vont avoir lieu dans tous les pays de l’UE, aux Etats-Unis et dans plusieurs autres régions dans le monde. Autant de terrains d’actions pour les interférences étrangères, les manipulations de l'information et les mensonges destinés à déstabiliser les démocraties au profit du grand fauteur de guerre qu'est devenu le président russe Vladimir Poutine.
La désinformation est le second risque plus important auquel le monde sera confronté cette année, selon le rapport annuel du Forum Économique Mondial présenté au gotha mondial réuni du 15 au 19 janvier à Davos, en Suisse. L’Ukraine et son président Volodymyr Zelensky sont l’une des principales cibles. “Ce n’est pas un hasard si l’Ukraine est le pays le plus ciblé : qui se cache derrière la désinformation ? Quelqu’un qui fait la guerre à l’Ukraine par les moyens de guerre classiques”, a souligné mardi le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell. Il présentait à Bruxelles le 2e rapport du Service Européen d’Actions Extérieures (SEAE) sur les Manipulations de l'Information et les Interférences Étrangères (FIMI).
Vladimir Poutine est considéré comme le grand marionnettiste. Ses pantins sont très actifs et défendent aujourd’hui un accord de paix en Ukraine avec des concessions territoriales à la Russie. Dirigeant populiste qui ne cache pas ses bonnes relations avec le président russe, le Premier ministre Hongrois Viktor Orban bloque depuis des mois le soutien financier et militaire de l’UE dont l’Ukraine à désespérement besoin. “Il est clair qu'il n'y aura pas de solution à la guerre entre la Russie et l’Ukraine sur le champ de bataille. Au lieu de financer la guerre, nous devrions consacrer les ressources de l'Europe à la paix”, soutient-il.
Son homologue slovaque Robert Fico, est sur cette position et considère comme “incontournables” des concessions territoriales de l’Ukraine à la Russie. Un troisième acteur s’active aux Etats-Unis: Donald Trump. En campagne pour la présidentielle, l’ancien président assure être en mesure d'arrêter la guerre en 24 heures et ses partisans en sont convaincus . Du petit lait pour Vladimir Poutine, qui ne parvient pas à mettre les ukrainiens à genoux.
En divisant ses membres, le président russe cherche à affaiblir l’UE. Et il veut également fragiliser l’Otan, dont Donald Trump a menacé de retirer les Etats-Unis. Un dirigeant européen a décidé de ne plus se taire. Le Premier ministre polonais Donald Tusk, est entré bille en tête contre Viktor Orban. "Ceux qui soutiennent silencieusement Poutine trahissent l'Europe à tous points de vue. On s'en souviendra, mais on ne leur pardonnera pas", a-t-il affirmé lors de sa visite à Kiev. Le chef de la diplomatie hongroise Péter Szijjártó s’est offusqué. “Tout le monde a le droit d'avoir sa propre opinion, tout le monde a le droit de représenter sa propre position, et pour cela, personne ne peut être sanctionné, personne ne peut être étiqueté comme non-européen, et certainement, personne ne peut être emprisonné", a-t-il soutenu. "Nous insistons pour que la paix soit établie en Ukraine dès que possible, même si Donald Tusk a une opinion différente et représente une position pro-guerre", a-t-il conclu.
Pro-guerre contre défaitistes. Le clivage est classique. Qui a raison ? Qui a tort? Le doute s’instille dans les esprits. “Il y a quatre ans, lorsque j’ai commencé mon mandat, la Russie et d’autres avaient déjà construit une vaste infrastructure permettant de mentir, de manipuler et de déstabiliser à l’échelle industrielle et de manière sophistiquée”, a raconté Josep Borrell. “Mais nous sommes désormais beaucoup plus vulnérables à cette menace, car l’information circule à la vitesse de la lumière et la manipulation et l’interférence sont devenues une activité industrielle”. Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la manipulation de l’information est devenue “un véritable instrument de guerre”, insiste-t-il.
“Au Parlement européen, aux États-Unis, en Inde et dans de nombreux endroits du monde, les élections deviendront la cible privilégiée d’acteurs étrangers malveillants”, met en garde Borrell. “L’année dernière, lors des élections espagnoles, des agents russes ont imité le site officiel du gouvernement régional de Madrid, deux jours avant les élections, et mis en garde contre le retour de l'ETA, l'ancienne organisation terroriste qui, grâce à Dieu, n'existe plus, avec un plan pour attaquer les bureaux de vote”. Josep Borrell a précisé que la Russie était également derrière le taggage de 250 étoiles de David bleues découvertes le 31 octobre 2023 sur des immeubles de la ville de Paris où vivaient des Juifs. “Certains commentateurs ont immédiatement commencé à blâmer la communauté musulmane, accusée de pousser à la haine contre les juifs . Cela a immédiatement déclenché en France un débat visant à briser le tissu social, à attaquer l’islam politique et le multiculturalisme”.
En fait, des Russes étaient impliqués dans cette opération de déstabilisation. “En juillet dernier, nous avons identifié 7 personnes et 5 entités russes responsables d’une campagne de manipulation numérique appelée “Recent Reliable News”, une fabrique de mensonges qui a joué un rôle déterminant dans la diffusion des images de l'étoile de David à travers un grand nombre de comptes qui leur sont affiliés sur Facebook et sur la plateforme aujourd'hui appelée X”, a expliqué Borrell. “Nous allons vivre une bataille de récits, et cette bataille doit être gagnée. Et pour la gagner, il faut se battre – et pour y parvenir, il faut avoir des capacités, des outils et des personnes dévouées”, a insisté Borrell. Les sanctions européennes sont fragiles. L’UE a interdit deux médias russes proches du Kremlin, Russia Today et Spoutnik. Mais les deux plateformes d’informations restent actives dans d’autres régions du monde.
“Les élections européennes puis la présidentielle aux Etats-Unis peuvent être un tournant avec une vague d’élus d’extrême droite au parlement européen et Donald Trump à la Maison Blanche”, avertit le député européen et essayiste français Raphaël Glucksmann. Auteur de “La Grande Confrontation: comment Poutine fait la guerre à nos démocraties” , il explique comment “les crises, les manifestations de mécontentement, les peurs vont être exploitées pour créer et disséminer le chaos et déstabiliser ”. “Je ne suis pas certain que nos opinions publiques soient prêtes. Nous sommes un peu comme des somnambules”, s’inquiète Glucksmann.
La citation
"Aussi ridicule que cela puisse paraître, il semble que la Corée du Nord soit un partenaire plus efficace pour la Russie que ne le sont pour nous les amis qui approvisionnent l'Ukraine en munitions d'artillerie. C'est ridicule. Et cela doit changer".
Dmytro Kuleba, ministre ukrainien des Affaires étrangères.
Moins de 7 jours avant le sommet
Les 26 dirigeants suspendus à Orban - La réunion des ambassadeurs du Coreper hier n'a pas été concluante sur le paquet d'aide de 50 milliards d'euros à l'Ukraine, que 26 Etats membres voudraient approuver lors du sommet extraordinaire du 1er février. La priorité reste "une solution entre les 27 sur la révision du cadre financier pluriannuel, y compris la facilité pour l'Ukraine", nous a dit un diplomate. "La Hongrie a confirmé que des consultations intensives sont en cours à Bruxelles et à Budapest pour trouver une solution acceptable pour les 27 Etats membres". Les discussions pilotées par le président du Conseil européen, Charles Michel, se poursuivront au niveau des dirigeants et de leurs sherpas. Les ambassadeurs se retrouveront dans la soirée du lundi 29 janvier pour examiner une proposition concrète de solution. Certains chefs d'Etat et de gouvernement se réuniront déjà le mercredi 31 janvier, lors d'un dîner informel, après l'hommage de la Commission à Jacques Delors.
Progrès sur les avoirs gelés russes - Les ambassadeurs des 27 Etats membres ont également discuté de la proposition d'utiliser les bénéfices extraordinaires des avoirs gelés de la Banque centrale russe au profit de l'Ukraine. Selon notre source, le Coreper a obtenu un "large soutien", mais un accord final pourrait n'intervenir que la semaine prochaine. "Certains éléments techniques doivent encore être clarifiés, mais il y a un consensus clair sur les grands principes", a déclaré la source. La proposition sur la table permettrait de commencer à collecter les bénéfices extraordinaires générés par les avoirs gelés dans le but de soutenir la reconstruction de l'Ukraine. Mais les décisions sur les modalités et la destination des fonds seront prises dans un second temps.
L'UE prépare un treizième paquet de sanctions - Lors du sommet extraordinaire du 1er février, les chefs d'État et de gouvernement de l'UE devraient envoyer deux nouveaux messages pour confirmer leur soutien indéfectible à l'Ukraine. Le premier concerne la fourniture d'armes. "Nous ne nous attendons pas à ce que des décisions soient prises lors du sommet, mais les lignes évoluent dans un sens positif", nous a confié notre source. "Nous pourrons utiliser cet élan pour travailler davantage sur la question du soutien militaire après le Conseil européen. L'autre message concerne les sanctions contre la Russie : les dirigeants pourraient donner une bénédiction politique à l'adoption du 13e paquet avant le deuxième anniversaire du début de l'agression contre l'Ukraine, le 24 février. Les pays baltes et nordiques ont déjà envoyé leurs propositions à la Commission.
Les pirouettes de Fico sur l'Ukraine prouvent qu'il n'est pas Orban - Le Premier ministre slovaque Robert Fico pratique un triple saut périlleux à double sens sur l'Ukraine. Élu à l'issue d'une campagne électorale pro-russe, M. Fico a remis en cause ces derniers jours la souveraineté et l'intégrité de l'Ukraine, allant jusqu'à suggérer qu'il n'y a pas de guerre à Kiev, où la vie est "parfaitement normale", et demandant aux Ukrainiens de céder des parties de leur territoire. Hier, après une rencontre avec le premier ministre ukrainien, Denys Shmyhal, dans la ville d'Uzhhorod, M. Fico a déclaré qu'il "voulait vraiment assister" et "aider" l'Ukraine. M. Shmyhal a expliqué qu'il était parvenu à un accord avec M. Fico. Le gouvernement slovaque ne bloquera pas l'achat d'armes et d'équipements par l'Ukraine auprès d'entreprises slovaques et soutiendra le programme d'aide de 50 milliards d'euros de l'UE, a déclaré M. Shmyhal. Les pirouettes de M. Fico montrent que le premier ministre slovaque n'est pas une menace pour l'UE comme Viktor Orban.
OTAN
Isolé, Viktor Orban rentre dans le rang à l’Otan - Le Premier ministre hongrois s’est découvert bien seul à bloquer l’adhésion de la Suède à l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord après la ratification votée mardi soir par la Grande chambre du parlement turc. Alors il a fait volte-face. Il a appelé hier le secrétaire général de l’Alliance, le Norvégien Jens Stoltenberg, et après leur entretien, il a annoncé avoir “réaffirmé” le soutien du gouvernement hongrois à l'adhésion de la Suède après avoir la veille invité son homologue suédois Ulf Kristersson, à Budapest pour "négocier" l'adhésion de la Suède. "J''ai également souligné que nous continuerons d'inciter l'Assemblée nationale hongroise à voter en faveur de l'adhésion de la Suède et à conclure la ratification à la première occasion possible”. Aucune date n’est indiquée. La rétification de l'adhésion de la Suède à l’Otan n’est pas encore à l’ordre du jour des travaux de l'Assemblée. Une manière pour Viktor Orban de jouer la montre sans se dédire. La Hongrie sera le dernier membre de l’UE à ratifier l’adhésion de la Suède, autre membre de l’UE. Une manière de fragiliser l’UE et l’Otan.
Géopolitique
Trois livres blancs, une recommandation et un règlement ne font pas la sécurité économique de l'Ue - La Commission a présenté hier cinq initiatives pour renforcer la sécurité économique de l'UE à une époque de tensions géopolitiques croissantes et de profonds bouleversements technologiques. Mais l'ambition semble bien plus limitée que celle évoquée par Ursula von der Leyen pour faire face à la menace posée par la Chine avec sa stratégie de "de-risking". Le paquet ne contient qu'un seul règlement sur le contrôle des investissements étrangers dans l'UE. Le reste n'est pas contraignant. Les autres initiatives sont trois livres blancs (sur le contrôle des exportations, les investissements étrangers et la recherche et le développement de technologies à double usage) et une recommandation (sur le renforcement de la sécurité dans la recherche).
Dombrovskis rejette les critiques sur le paquet sécurité économique - Dans une série d'acrobaties rhétoriques, le vice-président de la Commission, Valdis Dombrovskis, a rejeté l'accusation selon laquelle le paquet a été "édulcoré". "Toutes les initiatives qui ont été annoncées en 2023 avec la stratégie sur la sécurité économique sont poursuivies en consultation avec les États membres et les parties prenantes. C'est un domaine dans lequel nous renforçons le rôle de l'UE et la coordination européenne, car nous constatons que dans le contexte géopolitique actuel, nous sommes plus forts si nous agissons ensemble", a déclaré M. Dombrovskis. Les mots sont importants. Dans un domaine où les États membres revendiquent une compétence exclusive, le mot clé est "coordination".
Élections européennes
La Commission renforce ses règles pour les commissaires/candidats - Le collège des commissaires a examiné hier les lignes directrices préparées par Ursula von der Leyen pour les membres de la Commission qui se présenteront aux élections européennes (y compris elle-même). Les règles ont été renforcées par rapport au passé. "Elles sont très strictes", a expliqué le commissaire Nicolas Schmit, qui sera le Spitzenkandidat du Parti socialiste européen : "le rôle de candidat et le travail normal de commissaire doivent être séparés, nous devons éviter toute confusion". Les lignes directrices stipulent qu'un candidat commissaire doit s'abstenir de toute activité électorale avant que le président n'en ait été informé. En outre, il devra s'assurer qu'il est disponible pour l'exercice continu de ses fonctions de commissaire (réunions du Parlement, du Collège ou du Conseil). Les candidats commissaires seront tenus de créer un compte de médias sociaux distinct pour la campagne. Les ressources humaines et matérielles de la Commission ne peuvent être utilisées pour des activités électorales. Les déplacements liés aux tâches de la Commission devront être séparés de ceux liés à la campagne. Enfin, les lignes directrices stipulent que tout soutien financier ou matériel pour la campagne doit être dirigé vers le parti et être strictement séparé des intérêts financiers des députés.
Parlement
Valérie Hayer nouvelle présidente du groupe Renew (avec quelques tensions) - Valérie Hayer est la seule candidate à l'élection du nouveau président du groupe Renouveau, qui devrait avoir lieu ce matin par acclamation, si un cinquième des membres ne demande pas un vote à bulletin secret. Française et macroniste, Mme Hayer va succéder à Stéphane Séjourné, nommé au poste de ministre des affaires étrangères. Son nom a suscité quelques tensions, reflétant le conflit sous-jacent entre les partis nationaux historiquement membres de l'Alde et ceux plus proches du projet de Renew voulu par Emmanuel Macron. Jusqu'à la fin, le libéral-conservateur néerlandais Malik Azmani avait envisagé de se présenter contre Mme Hayer. "Il y a eu des tensions. Finalement, c'est la France qui a gagné", nous a confié une source au sein du groupe Renew.
Syndicats
Nouveaux comités d'entreprise européens - La Commission a présenté hier une proposition de révision de la directive sur les comités d'entreprise européens (CEE) dans le but d'améliorer le dialogue social dans l'UE en associant les travailleurs aux décisions sur les questions transnationales dans les entreprises de plus de 1 000 salariés opérant dans au moins deux États membres. La directive actuelle définit les processus de mise en place des CEE, d'information et de consultation sur les questions transnationales. La révision prévoit que les CEE soient informés et consultés de manière plus significative et que l'équilibre entre les hommes et les femmes soit renforcé en leur sein. En outre, les exemptions prévues par la directive actuelle seront supprimées, ce qui permettra à 5,4 millions de travailleurs de 320 entreprises multinationales disposant d'accords préexistants de demander l'établissement d'un CEE.
Pacte vert
Pour la Cour des comptes, les voitures émettent la même quantité de CO2 qu'il y a 12 ans - Malgré les grandes ambitions et les exigences strictes introduites par l'UE, la plupart des voitures en circulation émettent toujours la même quantité de CO2 qu'il y a 12 ans, a déclaré hier la Cour des comptes de l'UE dans un rapport sur les réglementations introduites depuis 2010. La Cour note que les émissions réelles des voitures conventionnelles n'ont pas diminué. Au cours des dix dernières années, les émissions des voitures diesel sont restées constantes, tandis que celles des voitures essence ont légèrement diminué (-4,6 %). Les progrès technologiques en matière d'efficacité des moteurs sont contrebalancés par l'augmentation de la masse des véhicules (+10 %) et de la puissance des moteurs (+25 %). Il en va de même pour les voitures hybrides, dont les émissions réelles de CO₂ tendent à être beaucoup plus élevées que celles enregistrées en laboratoire. Les constructeurs ont économisé près de 13 milliards d'euros en quotas d'émissions excédentaires pour la seule année 2020, grâce à certaines dispositions introduites avec le règlement CO2. Selon la Cour, seuls les véhicules électriques ont permis de réduire les émissions réelles moyennes de CO2 ces dernières années. Toutefois, l'UE est confrontée à des difficultés considérables pour accélérer le déploiement des véhicules électriques.
Euro
La BCE ne bouge pas sur ses taux, mais attention à la feuille de route pour l'avenir - Aujourd'hui le Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne ne devrait pas prendre de décision sur les taux d'intérêt. Il sera toutefois intéressant de suivre la conférence de presse de la présidente de la BCE, Christine Lagarde, pour savoir quand Francfort commencera à réduire ses taux. Dans une interview accordée à Bloomberg à son arrivée à Davos la semaine dernière, Mme Lagarde a donné le premier signal d’un changement de cap en matière de taux d'intérêt, en annonçant qu'une réduction était "probable" dès l'été.
Ce qui se passe aujourd'hui
Banque centrale européenne : conférence de presse de la présidente Lagarde à l'issue de la réunion du conseil des gouverneurs
Présidence belge de l'UE : réunion informelle des ministres de l'Intérieur
Parlement européen : mini-session plénière à Bruxelles pour marquer la Journée de la mémoire de l'Holocauste
Commission : la présidente von der Leyen lance le dialogue stratégique sur l'avenir de l'agriculture
Commission : discours de la présidente von der Leyen lors de la cérémonie de remise du Prix des citoyens de Hambourg
Commission : la commissaire Jourova s'exprime lors de la conférence États-Unis-UE sur la liberté des médias
Conseil : réunion du Comité politique et de sécurité
Cour de justice de l'UE : arrêt sur l'indemnisation des passagers aériens en cas de retard s'ils ne se présentent pas à l'enregistrement ; arrêt sur les demandes d'asile dans un deuxième État membre où il existe un risque sérieux de traitement inhumain ou dégradant ; arrêt sur les contrats de travail de la Croix-Rouge italienne
Eurostat : statistiques sur l'économie numérique et les entreprises en 2023