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Macron, une vision européenne sans lendemain
“Sur l’Europe Macron avait raison”. Sur le danger des dépendances, les doutes sur la fiabilité des Américains, la nécessité d'une défense européenne et même sur la mortalité de l'Union, les faits donnent raison au président français, même si cela coûte de le reconnaître. Mais à quoi bon avoir raison si les Européens restent sourds, s’ils préfèrent “lécher le cul” de Donald Trump plutôt que de jouer le rapport de force dans la guerre commerciale déclenchée par le président américain contre le monde entier et si aucun des prétendants capable de lui succéder à la tête de la France en 2027 n’est sur sa ligne ?
L’Europe lui a “sauvé la mise” à plusieurs reprises. Président sans pays, perdu à cause d’une dissolution ratée, Emmanuel Macron était donné comme fini. Le New York Times considérait le président français comme un “canard boiteux”, terminologie pour les présidents en fin de mandat impopulaires dans le pays et sans majorité au Congrès. La réélection de Donald Trump a tout changé. “Après des années à avoir mis en garde les Européens contre “la mort cérébrale imminente” de l'Otan, l'avertissement de Macron semble aujourd'hui prémonitoire alors que Trump menace de tourner le dos à l'Alliance. La voie à suivre pour l'Europe semble désormais s'inscrire dans la continuité de ce que Macron préconise depuis des années”, estime la correspondante du quotidien new-yorkais à Paris.
“En matière d'idées, Macron fait preuve de leadership depuis 2017, et le contexte actuel est favorable à sa position. Mais la France manque de moyens matériels pour réellement faire valoir ses idées”, note toutefois la Deutsche Welle, la radio publique allemande. Emmanuel Macron traîne comme un boulet un bilan sinistré sur le plan intérieur. Il est détesté par la majorité des français. Certains en sont venus à le haïr. La dissolution décidée après la défaite de sa majorité aux Européennes a été un échec. Il l’a reconnu.
Emmanuel Macron n’a plus la main depuis la dissolution. Il est contraint de partager le pouvoir avec un Premier ministre, le centriste François Bayrou, lui même sur la corde raide avec le risque de chuter, comme son prédécesseur Michel Barnier, sur une motion de censure votée par les députés de l’extrême droite et les élus des partis de la gauche et de l'extrême gauche.
Le chef de l’Etat français suit les péripéties de loin, car il est empêché de mener sa politique. “Il s’est replié sur ce que l’on nomme parfois de manière erronée le “domaine réservé” du président de la République française, à savoir les Relations internationales, puisque le Président négocie et ratifie les traités, et la Défense, puisqu’il est le chef des armées”, souligne le politologue Christophe Boutin dans un entretien avec le site conservateur Atlantico.
Président pro-européen d’un pays eurosceptique, Emmanuel Macron s’est remis en selle à plusieurs reprises grâce à l'Europe. Les multiples crises – la pandémie de la Covid, l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la guerre commerciale mondiale déclenchée par Donald Trump– lui ont donné une autorité et un respect qu’il n’a plus en France. Deux discours prononcés à la Sorbonne en 2017 et en avril 2024 ont permis de comprendre sa vision. “Nous sommes bousculés, il faut de l’audace”, a-t-il lancé en 2017 pour asseoir son plaidoyer en faveur de la souveraineté européenne. “L’Europe est mortelle”, a-t-il averti sept ans plus tard.
La crise du covid a été combattue avec le grand emprunt commun de 750 milliards d’euros, moment de solidarité financière entre les membres de l’UE. La grande peur a donné naissance aux prémices d’une Europe de la santé avec des achats communs de vaccins mis en place par le commissaire à l’industrie Thierry Breton, et a montré combien les dépendances étaient risquées. Les Européens ont commencé à réaliser avec cette pandémie que les Etats-Unis n’étaient pas vraiment des amis. L’invasion de l’Ukraine déclenchée par le Kremlin en mars 2022, deuxième phase de l’expansionnisme russe après l’annexion de la Crimée, a provoqué un choc et lancé la défense européenne, le réarmement, la réindustrialisation.
Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche et ses premières décisions ont été une gifle. Les trois grandes dépendances, à l’égard des Etats-Unis pour la Défense, de la Russie pour l’énergie à bas coût et de la Chine pour les exportations ont confirmé la nécessité de rendre l’Union européenne autonome, capable de se défendre, de diversifier ses partenariats, de développer ses sources d'énergie, notamment le nucléaire.
“Oui, Emmanuel Macron a eu raison de nous avertir depuis son accession à la présidence de la France en 2017 : percevant une tendance durable au désengagement américain, l'Europe devait être prête à se défendre (...) Les euro-atlantistes de longue date comme moi doivent reconnaître que nous avons besoin non seulement d'une Europe dotée d'une puissance renforcée – ce que j'ai toujours défendu – mais aussi d'une réelle possibilité d'autonomie stratégique européenne. Oui, Monsieur le Président , vous aviez raison”, a reconnu l’historien et politologue Timothy Garton Ash dans une tribune publiée dans le quotidien britannique The Guardian.
Emmanuel Macron est-il pour autant devenu le “leader de l’Europe” ? La question est posée par la Deutsche Welle. La réponse est négative. Il va en revanche jouer un rôle prépondérant au sein du triumvirat composé avec l’Allemand Friedrich Merz et le Polonais Donad Tusk. Un quatrième dirigeant, le Britannique Keir Starmer, tient une place de plus enplus importante, mais le Brexit l’a marginalisé.
Starmer a besoin de Macron pour raccrocher le Royaume Uni à l’UE par la défense.Les deux pays sont liés depuis 98 par la déclaration de Saint Malo. Merz a besoin de Macron pour asseoir une autorité encore fragile en Allemagne et s’imposer en Europe. Tusk a besoin de Macron pour jouer dans la cour des grands. Macron a besoin de ses trois partenaires pour exister.
La vision française s’est imposée. Mais l’épanouissement de Macron au sein de ce E4 sera de courte durée. Deux ans. Il ne peut pas se représenter au terme de son second mandat. Qui va lui succéder à l’Elysée ? La question est dans tous les esprits. Le Rassemblement national, le mouvement d'extrême droite, caracole en tête des intentions de vote et sera sans doute au second tour. Ses dirigeants –Marine le Pen et Jordan Bardella – sont anti-européens, pro-Poutine et fascinés par Donald Trump.
L’extrême-droite est arrivée au second tour de l’élection présidentielle à trois reprises avec Jean-Marie Le Pen puis Marine Le Pen, et à trois reprises, les Français lui ont barré la porte de l’Elysée. Macron a bénéficié de ce rejet, mais le président n’a pas préparé la relève au sein de sa famille politique et son bilan économique et social est désastreux. Sa vision pro-européenne risque de disparaître avec lui. A moins qu’il ne soit appelé en 2029 à devenir “un visage de l’Europe” par sa désignation à la présidence de l’une des institutions de l’UE. Macron est jeune. Il aura 51 ans. S’il avait été membre du Parti Populaire Européen la cause serait entendue. Seulement voilà,, il est “Renaissance”, une famille politique en voie d’extinction.
La citation
"La version russe d'un cessez-le-feu. Le dimanche des Rameaux sanglant à Soumy”.
Donald Tusk, Premier ministre de la Pologne.
Géopolitique
La Russie frappe le dimanche des Rameaux à Soumy avec deux missiles balistiques – Plus de trente personnes sont mortes et des dizaines ont été blessées dans la ville ukrainienne de Soumy suite à une attaque russe aux missiles balistiques le jour du dimanche des Rameaux. L'attaque est survenue deux jours après la rencontre à Saint-Pétersbourg entre l'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, et le président russe, Vladimir Poutine. "Les missiles russes ont frappé une rue normale, la vie quotidienne : des bâtiments résidentiels, des établissements scolaires, des voitures dans la rue", a déclaré Zelensky. "Seuls les misérables peuvent agir ainsi." Selon le Haut Représentant, Kaja Kallas, c'est "un exemple horrible de la manière dont la Russie intensifie les attaques au moment où l'Ukraine a accepté un cessez-le-feu inconditionnel". Pour le président du Conseil européen, Antonio Costa, la Russie démontre "encore une fois que cette guerre existe et dure uniquement parce que la Russie le veut". Zelensky a demandé de "répondre avec fermeté. Les États-Unis, l'Europe, quiconque dans le monde souhaite que cette guerre et ces tueries prennent fin. La Russie veut exactement ce type de terreur et prolonge cette guerre. Sans pression sur la Russie, la paix est impossible. Les discussions n'ont jamais arrêté les missiles balistiques et les bombes aériennes. Ce qu'il faut, c'est une attitude envers la Russie qu'un terroriste mérite", a déclaré le président ukrainien.
L'UE à 26 veut accélérer sur le dix-septième paquet de sanctions – Les ministres des Affaires étrangères de l'UE se réunissent aujourd'hui à Luxembourg pour un Conseil des Affaires étrangères. L'Ukraine reste le premier point à l'ordre du jour. Plusieurs délégations demanderont d'accélérer le dix-septième paquet de sanctions contre la Russie et d'inclure un embargo total sur les importations de gaz naturel liquéfié russe. Le Haut Représentant, Kaja Kallas, semble avoir renoncé à son plan de 20 milliards d'euros d'aide militaire. Le projet a déjà été réduit avec un objectif de 5 milliards pour 2 millions d'obus et de missiles d'artillerie. Mais l'initiative est gérée directement par les gouvernements dans le cadre d'une coalition de volontaires. L'Allemagne a promis 500 000 obus. Les Pays-Bas 450 000. Comme l'année dernière, la République tchèque joue un rôle de leader. "Laissons Kallas donner le nouveau nom", nous a dit un diplomate.
Sanctions contre l'Iran pour la politique des otages - Il n'y aura aucune discussion, mais les ministres des Affaires étrangères adopteront de nouvelles sanctions contre la République islamique d'Iran pour sa politique de prise d'otages afin de faire chanter les États membres de l'UE. "À un certain moment, nous devons réagir à cette politique de prendre des gens dans la rue et de les mettre en prison pour obtenir quelque chose des États membres de l'UE", nous a dit un diplomate européen. "Ce n'est pas une politique qui existe entre nations civilisées."
L'Albanie accélère la course vers l'adhésion - Le Premier ministre albanais, Edi Rama, sera aujourd'hui à Bruxelles et à Luxembourg pour ouvrir formellement un nouveau chapitre des négociations d'adhésion de son pays avec l'UE. L'Albanie a déjà ouvert les chapitres sur les fondamentaux (état de droit, démocratie et corruption), sur les relations extérieures et sur la politique étrangère et de sécurité commune. La conférence intergouvernementale d'aujourd'hui servira à ouvrir le chapitre sur le marché intérieur. Edi Rama s'est fixé un objectif très ambitieux : conclure les négociations d'ici 2027 pour entrer dans l'UE en 2030. Récemment, la commissaire à l'Élargissement, Marta Kos, a indiqué que l'Albanie et le Monténégro sont les deux candidats en tête parmi les pays des Balkans occidentaux avec des "perspectives réalistes" de conclure les négociations entre 2026 et 2027.
Premier dialogue de haut niveau avec l'Autorité palestinienne - Après le Conseil des Affaires étrangères, l'UE tiendra son premier dialogue politique de haut niveau avec l'Autorité palestinienne. L'annonce d'Emmanuel Macron de vouloir reconnaître la Palestine en juin a suscité certaines attentes pour cette réunion. Mais plusieurs diplomates minimisent son importance. "Ce n'est pas un accord d'association", nous a dit l'un d'eux. "La décision de la France n'implique pas que d'autres pays suivront, même si elle a un poids." À l'ordre du jour du dialogue politique de haut niveau, il y aura la guerre d'Israël à Gaza, la situation en Cisjordanie et les perspectives d'avancement de la solution à deux États. L'UE promettra de soutenir le programme de réformes de l'Autorité nationale palestinienne. La réunion sera coprésidée par le Haut Représentant, Kaja Kallas, et le Premier ministre palestinien, Mohammad Mustafa. La Commission sera représentée par les commissaires à la Méditerranée, Dubravka Šuica, et à la Gestion des crises, Hadja Lahbib.
Réarmement
Beaucoup d'idées, peu de faits sur le financement de la défense européenne - Lors de l'Ecofin de samedi, les ministres des Finances de l'Union européenne ont discuté de la manière d'augmenter les financements pour la défense européenne, au-delà du plan de réarmement de 800 milliards d'euros proposé par Ursula von der Leyen. L'idée du jour vient de l'Espagne. Le ministre de l'Économie, Carlos Cuerpo, a proposé la création d'un nouvel instrument financier commun, auquel pourraient participer des pays extra-UE, qui accorderait des subventions et des prêts pour financer des projets de défense à grande échelle. Cet instrument pourrait émettre de la dette commune, en utilisant comme capital et garanties les contributions des pays participants et une partie des actifs souverains russes gelés. Selon Cuerpo, ce serait une solution "temporaire" mais aussi "pratique et rapide", en attendant d'augmenter les ressources du budget de l'UE. La Commission "est prête à explorer de nouvelles options", a répondu le commissaire à l'Économie, Valdis Dombrovskis, tout en soulignant que les revenus extraordinaires des actifs russes gelés servent déjà à rembourser un prêt de 45 milliards d'euros fourni par le G7 à l'Ukraine.
Tous les États membres ne demanderont pas la suspension du Pacte de stabilité pour se réarmer - "De la discussion d'aujourd'hui, nous pouvons observer que la majorité des États membres, la grande majorité, envisage l'activation de la clause de sauvegarde" pour suspendre les règles du Pacte de stabilité pour les dépenses de défense, a déclaré samedi le commissaire à l'Économie, Valdis Dombrovskis, à la fin de l'Ecofin informel. La majorité des États membres ne signifie pas les vingt-sept. Les gouvernements des pays les plus endettés ne sont pas enthousiastes car ils craignent pour la soutenabilité de leurs comptes publics et les risques sur les marchés. La France a déjà annoncé qu'elle ne recourrait pas à cette possibilité. L'Italie hésite également et a demandé de reporter la date limite pour prendre la décision à la fin juin au lieu de la fin avril. "La fin avril n'est pas une date limite (fixe), mais elle sert uniquement à garantir la coordination", a déclaré Dombrovskis.
Guerre commerciale
Sefcovic de nouveau à Washington pour tenter de commencer à négocier – Le commissaire au Commerce, Maros Sefcovic, est arrivé hier soir à Washington où il rencontrera aujourd'hui ses homologues américains pour tenter d'engager des négociations sur la fin des droits de douane imposés par Donald Trump. Malgré deux voyages dans la capitale américaine et plusieurs offres présentées à l'administration Trump, l'UE s'est jusqu'à présent heurtée à un mur. La Commission a proposé d'acheter plus de gaz naturel liquéfié et plus d'armes aux États-Unis, de supprimer les droits de douane sur les voitures américaines et de conclure un accord "zéro droits de douane" sur les produits industriels. Le dernier geste de bonne volonté est la suspension des contre-mesures sur les droits de douane américains sur l'aluminium et l'acier et des éventuelles représailles pour les autres droits de douane de Trump (contre les voitures européennes et le taux de 10 % des droits de douane réciproques). "Nous aimerions parler d'accord, mais les négociations n'ont même pas commencé", admet un fonctionnaire de la Commission. Sefcovic "se rendra aux États-Unis pour négocier de bonne foi", a expliqué un porte-parole de la Commission. "L'UE est déterminée à trouver des solutions qui bénéficient aux deux parties et des accords qui soient mutuellement avantageux pour éviter de nouveaux droits de douane et une escalade qui nuirait aux deux rives de l'Atlantique", a ajouté le porte-parole.
Les yeux de l'UE sur la rencontre de Meloni avec Trump - Jeudi 17 avril, la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, rencontrera Donald Trump dans une mission chargée de conséquences pour l'UE après que le président américain a déclenché sa guerre commerciale mondiale. Meloni a préparé son voyage en étroite collaboration avec la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, et devrait apporter dans ses bagages les différentes offres européennes pour mettre fin aux droits de douane (de l'achat de gaz naturel liquéfié et d'armes à l'accord "zéro droits de douane" sur les produits industriels). Plusieurs pays espèrent que la proximité idéologique entre Meloni et Trump conduira à un tournant. Les soupçons d'un accord séparé en faveur de l'Italie existent, mais ils sont minoritaires. "Nous nous attendons à ce que Meloni maintienne la ligne de l'UE", nous a dit un diplomate. "Il est important que les États individuels de l'UE soient invités à tenir des pourparlers", a déclaré le porte-parole du gouvernement allemand vendredi. "L'objectif de la Commission et de l'Union européenne est de maintenir des positions communes, et Mme Meloni l'a clarifié en vue de ce voyage", a ajouté le porte-parole. Mais "les questions commerciales sont négociées par la Commission et le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, sur une base uniforme pour l'Europe", a rappelé le gouvernement allemand.
La BCE prête à intervenir pour la stabilité financière – La présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a assuré vendredi que la BCE est prête à intervenir si la guerre commerciale lancée par Donald Trump met en danger la stabilité financière de la zone euro. Les turbulences sur les marchés boursiers ont déclenché quelques signaux d'alarme. "La BCE surveille la situation et est toujours prête à utiliser les outils à sa disposition. Par le passé, elle a fourni les outils appropriés et nécessaires pour garantir la stabilité des prix et, bien sûr, la stabilité financière, car l'une ne va pas sans l'autre", a déclaré Lagarde à la fin d'une réunion de l'Eurogroupe. La présidente de la BCE a également ajouté que son institution surveille l'impact des taux de change sur l'évolution des prix. "Nous n'avons pas d'objectif de taux de change, mais bien sûr nous surveillons et prêtons attention à l'impact que les variations des taux de change peuvent avoir sur l'inflation", a déclaré Lagarde. L'affaiblissement du dollar devrait être favorable à la zone euro en termes d'inflation, mais il augmente l'effet négatif des droits de douane sur les exportations vers les États-Unis.
Cela se passe aujourd'hui
Conseil des Affaires étrangères à Luxembourg
Dialogue de haut niveau UE-Palestine à Luxembourg
Quatrième conférence intergouvernementale avec l'Albanie sur l'adhésion à Luxembourg
Conseil européen : conférence de presse du président Costa avec le Premier ministre albanais, Edi Rama
Présidence polonaise de l'UE : réunion informelle des ministres des Affaires sociales à Varsovie
Commission : la vice-présidente Ribera à Madrid rencontre le roi Felipe VI
Commission : la vice-présidente Virkkunen aux Pays-Bas visite ASML
Commission : le commissaire Sefcovic à Washington
Commission : le commissaire Hoekstra reçoit M. Ottmar Edenhofer, président de l'European Scientific Advisory Board on Climate Change
Commission : le commissaire Kadis en visite à La Réunion
Commission : la commissaire Albuquerque reçoit Carlo Comporti, membre de la Consob
Commission : la commissaire Zaharieva reçoit Federica Mogherini, rectrice du Collège d'Europe
Parlement européen : visites des délégations parlementaires dans les États membres et les pays tiers (toute la semaine)
Eurostat : données sur l'énergie en janvier ; données sur le commerce international de médicaments et de produits pharmaceutiques en 2024