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Malmström: Trump est irresponsable, von der Leyen a raison d'attendre
Donald Trump est irresponsable. Il est convaincu que les tarifs douaniers sont une bonne idée. Il joue avec l’économie globale d’une façon très dangereuse, et ça va faire mal. Les chinois ne vont pas céder. L’UE a raison d’attendre pour réagir. Ancienne commissaire européenne au Commerce, négociatrice du mini-accord trouvé en 2018 avec Donald Trump, la Suédoise Cécilia Malmström confie à la Matinale européenne être pessimiste quant aux conséquences de la guerre commerciale mondiale déclenchée par le président américain et prédit des turbulences jusqu’au midterms, les élections générales prévues en novembre 2026.
La décision de Donald Trump de suspendre les droits de douane réciproques pendant 90 jours et de les réduire à 10% est tombée au cours de l’entretien. Dans le même mouvement, le président américain a relevé les droits de douane avec la Chine à 125% avec effet immédiat pour sanctionner leur manque de respect. “Que va-t-il se passer demain? On sera fâché pour autre chose? Beaucoup sont très inquiets dans le camp Républicain et disent que ça va être un bain de sang. Mais Donald Trump le fait à sa manière. Move fast and break things (aller vite et tout casser) c’est la stratégie. C’est violent. Et je ne pense pas que ça va se calmer. Ça va être comme ça au moins jusqu'au midterm en novembre de l’année prochaine”, analyse Cécilia Malmstrom depuis les Etats-Unis où elle participe à un séminaire organisé par le Peterson Institute for International Economics.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, chargée de préparer les contre-mesures de l’UE, a annoncé leur suspension “ pendant 90 jours” afin de mener des négociations. “Si les négociations ne sont pas satisfaisantes, nos contre-mesures seront mises en œuvre. Toutes les options restent sur la table”, a précisé von der Leyen. “Je pense que ce que fait l’Union européenne en ce moment est très sage”, juge Cécilia Malsmtröm. “Avec la Chine et ce qui se passe pour les bourses, je pense qu’attendre un peu c’est bien “, soutient-elle. “Il y a des mesures contre les droits de douane américains sur l’acier et l’aluminium et il y a une liste beaucoup plus grande dans les archives qui peut être sortie si jamais il n’y a pas de solution. Il y a aussi le bazooka, l’instrument anti coercition. Je pense que c'est très bien d'attendre, parce que c’est vraiment une arme très forte” , précise-t-elle.
L’ancienne commissaire se montre toutefois dubitative quant à la volonté de Trump de négocier. “La balle est dans son camp. Nous (l’UE) avons indiqué être prêts à négocier, mais il faut savoir sur quoi négocier. Négocier, ce n’est pas seulement donner. Maros Sefcovic (le commissaire au Commerce) est venu à Washington deux fois. Je pense qu’il est en contact pour voir s’il y a une possibilité de négocier. En ce moment, je ne vois pas les Américains montrer une volonté de négocier. Donald Trump et Ursula von der Leyen ne se sont pas encore parlé. Mais ça peut changer demain”.
“On pourrait éliminer les tarifs mais cela doit être réciproque. Si l’Union européenne élimine ses tarifs, et il n’y en a pas beaucoup, il faut que les Etats-Unis donnent quelque chose. Les droits de douane sont une chose, mais il y a beaucoup d’autres sujets qui affectent la réciprocité entre l’UE et les Etats-Unis. Il y a les réglementations européennes sur le numérique, la TVA, les normes, le bœuf américain aux hormones. Comment négocier tout cela ? On ne va pas échanger 22,5% de droits de douane sur les voitures contre le Groenland ?”, souligne Cécilia Malmström. “C'est tout cela qui rend les discussions très difficiles. Trump veut faire changer les réglementations européennes. On peut peut-être procéder à une simplification et réviser un peu par ci par là, mais on ne va pas faire de grandes réformes pour faire plaisir à Elon Musk”, soutient l’ancienne commissaire.
“On peut peut-être acheter un peu plus de gaz, acheter plus d’armes. Mais cela, ce sont les Etats membres qui doivent décider. Ce n'est pas la Commission qui peut acheter des armes aux Etats-Unis, rappelle-t-elle . Les chiffres pour le déficit commercial mentionnés par Trump sont “étranges”, note-t-elle. Donald Trump l’a chiffré à 350 milliards de dollars et il soutient qu’il pourrait être résorbé par l'achat de gaz naturel liquéfié aux Etats-Unis. “Ce n'est pas possible. Ont-ils cette quantité de gaz aux Etats-Unis et avons nous les infrastructures pour les traiter ? En plus, ce n’est pas la Commission qui achète le gaz, ce sont les entreprises”, insiste Malmström. L'engagement de l’UE d’acheter plus de GNL et de soja aux Etats-Unis avait permis la conclusion du mini-accord conclu en 2018 par Cécilia Malmström et le président de la Commission européenne de l’époque, Jean-Claude Juncker. Les droits de douane avaient été gelés et la guerre commerciale évitée.
Mais Donald Trump est aujourd’hui très différent. “Lors de son premier mandat, il n'avait pas de majorité au Congrès ni au Sénat, il était entouré, il y avait des adultes autour de la table, des gens qui osaient le contredire, le conseiller, lui expliquer qu'il fallait mener des enquêtes, passer par le Congrès. Les Américains ont été très corrects durant les négociations pour le mini-deal. On était en désaccord, mais on discutait. Ce n'était pas une négociation plus difficile que les autres, mais déjà à l'époque ils ne voulaient pas conclure. On a abandonné le projet de TTIP (Partenariat Transatlantique de Commerce et d'Investissements). Donald Trump montrait déjà une obsession pour le déficit et il n'aimait pas l’Europe. Il considérait déjà que l’Union européenne avait été créée pour entuber les Etats-Unis”, rappelle Cécilia Malström. “Aujourd'hui il y a une énorme différence. Il a une majorité au Congrès et au Sénat, il n’a pas d’opposition politique, il s’est entouré de personnes loyales , nommées pour faire ce qu'il dit. Il ne sent pas le besoin de suivre le Congrès, ni les juges ni même apparemment la Constitution. Il est convaincu, il a toujours été convaincu, que les tarifs sont la bonne idée. Mais maintenant il n’y a personne pour lui dire monsieur le président, ce n'est peut être pas une bonne idée”.
“Donald Trump joue avec l'économie globale d’une façon très dangereuse et ça va faire mal. Ca va faire mal aux consommateurs, ca va faire mal aux épargnants, les prix vont augmenter, l’inflation va augmenter On ne peut pas faire l'économie des années 70 aujourd'hui”, souligne l’ancienne commissaire. “Trump veut réindustrialiser. Quelques industries européennes, ça dépend des secteurs, vont se localiser aux Etats-Unis, mais cela ne se fait pas en deux semaines. Réaliser un investissement à l’étranger, ça prend des années s’il cela n’était pas en projet. Les industriels veulent de la prévisibilité, des certitudes. Et dans le chaos actuel, je ne crois pas qu’il y ait beaucoup d’industriels prêts à prendre une telle décision. Peut-être à long terme, mais pas aujourd'hui”, soutient Malmström.
“Ils sont en train de devenir très nerveux avec ce qui se passe sur les bourses et le fait que ni les Chinois ni les Européens n’accourrent à Mar-a-Lago pour négocier”, souligne l’ancienne responsable européenne. La dirigeante italienne Giorgia Meloni a annoncé se rendre à Washington le 17 avril pour rencontrer Donald Trump, mais “Meloni ne peut pas négocier pour l’UE. C’est le rôle de la Commission européenne ”, rappelle Cecilia Malmström.
“Les Chinois vont tenir. Ce qui se passe n'est pas bon pour eux, car la Chine est une économie très dépendante des exportations et cela va leur coûter. Mais les Chinois ont beaucoup de fierté et ils vont tenir bon. Cela va affecter les prix aux Etats-Unis et je pense que certaines personnes autour de Trump sont préoccupées, notamment tous ces super riches qui n’ont pas compris ce qu’il allait faire et qui ont payé pour sa campagne”, estime l’ancienne responsable européenne “Ce que fait Trump est illégal, non seulement vis-à -vis de l'Organisation Mondiale du Commerce, parce qu'on ne peut pas imposer des droits de douane comme ça, mais c'est aussi illégal dans le système américain”, souligne-t-elle. “Très peu d’économistes dans le monde sont convaincus que c'est la bonne méthode pour faire baisser les taxes. Ce sera la méthode la plus onéreuse dans tout l’univers”, avertit Cécilia Malsmtröm
La citation
“Nous devons être comme Bouddha. Rester à regarder et rester calmes”.
Un responsable européen sur la stratégie de l'UE avec Donald Trump.
Guerre commerciale
Von der Leyen multiplie les contacts et l'idée d'une coopération avec le partenariat transpacifique émerge - D'abord un appel téléphonique avec le Premier ministre de la Nouvelle-Zélande, puis un appel téléphonique avec le Premier ministre du Canada : hier, Ursula von der Leyen a multiplié les contacts avec les pays démocratiques victimes des droits de douane de Donald Trump. Le message de la présidente de la Commission s'est concentré sur l'importance de conditions prévisibles et équitables pour le commerce international. Avec le Néo-Zélandais Christopher Luxon, elle a salué le solide partenariat entre l'UE et la Nouvelle-Zélande grâce à un accord de libre-échange qui célébrera son premier anniversaire en mai. Avec le Canadien Mark Carney, elle a souligné l'importance d'une coordination régulière et a décrit les relations UE-Canada comme une véritable histoire à succès, grâce à l'accord de libre-échange CETA, qui a conduit à une augmentation de 66 % des échanges bilatéraux depuis 2017. Mais il y a un élément intéressant dans le compte rendu fourni par la Commission des deux conversations. Von der Leyen a discuté avec Luxon et Carney des perspectives d'une coopération plus étroite entre l'Union européenne et l'Accord global et progressif pour le partenariat transpacifique (CPTPP).
Qu'est-ce que le CPTPP et pourquoi est-il important - L'Accord global et progressif pour le partenariat transpacifique (ou CPTPP) est l'un des plus grands accords de libre-échange au monde et inclut l'Australie, Brunei, le Canada, le Chili, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, le Royaume-Uni, Singapour et le Vietnam. Il aurait dû évoluer vers le Partenariat transpacifique (TPP), un accord commercial promu par Barack Obama, mais le projet a échoué en raison du retrait des États-Unis décidé par Donald Trump lors de son premier mandat. Après le Brexit, le Royaume-Uni a été le premier pays non fondateur du CPTPP à adhérer en 2024. L'accord commercial transpacifique attire la Chine. Le gouvernement de Pékin a exprimé à plusieurs reprises son intérêt à adhérer et a formellement présenté sa candidature en 2021. D'autres pays ont également demandé à adhérer : le Costa Rica, Taïwan, l'Équateur, l'Uruguay, l'Ukraine et l'Indonésie. Seules des négociations formelles ont été entamées avec le Costa Rica. L'UE a déjà négocié des accords commerciaux avec presque tous les pays du CPTPP. Von der Leyen a souvent souligné l'intention d'en conclure d'autres, étant donné que plus de 85 % du commerce mondial ne se fait pas avec les États-Unis. L'UE et le CPTPP sont deux grandes organisations et la Commission veut voir quel type de collaboration pourra être conclu.
Von der Leyen lance les négociations pour un accord de libre-échange avec les Émirats arabes unis - La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a annoncé hier le lancement de négociations pour un accord de libre-échange entre l'UE et les Émirats arabes unis, après une conversation téléphonique avec leur président, le cheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan. “Cela marque une étape positive dans les relations UE-Émirats arabes unis et, conjointement avec la négociation d'accords de partenariat stratégique plus larges, peut servir de catalyseur pour des liens plus forts entre l'UE et le Conseil de coopération du Golfe”, a déclaré la Commission dans un communiqué. Les négociations se concentreront sur la libéralisation des échanges de biens, de services et d'investissements, tout en approfondissant la coopération dans des secteurs stratégiques tels que les énergies renouvelables, l'hydrogène vert et les matières premières essentielles. Le commissaire au Commerce, Maros Sefcovic, devrait bientôt se rendre aux Émirats pour poursuivre les discussions.
Géopolitique
Les volontaires toujours confus sur les troupes en Ukraine - Les trente pays de la coalition des volontaires qui planifient l'envoi d'un contingent européen en Ukraine pour protéger un éventuel accord de paix se sont retrouvés hier au quartier général de l'OTAN à Bruxelles pour poursuivre le travail de préparation de ce qui a été décrit comme une “force de réassurance”. "Notre planification est concrète et substantielle. Nos plans sont bien développés et nous avons des objectifs clairs pour l'Ukraine", a déclaré le secrétaire à la Défense britannique John Healey, qui a présidé la réunion avec son homologue français, Sébastien Lecornu. Healey a défini quatre objectifs : “garantir la sécurité des cieux”, “garantir la sécurité des mers”, “soutenir la paix sur terre” et “aider les forces armées ukrainiennes à devenir leur force de dissuasion la plus puissante”. Cependant, plusieurs questions subsistent, rendant le projet incertain. Les négociations de paix promues par Donald Trump sont au point mort. La Russie n'a même pas accepté un cessez-le-feu partiel. De plus, plusieurs pays insistent pour avoir au moins un “filet de sécurité” des États-Unis. Le soutien américain est "très important", a déclaré le ministre néerlandais de la Défense, Ruben Brekelmans. "Nous pensons que les États-Unis continuent de jouer un rôle crucial dans la garantie d'une sécurité durable", a expliqué son homologue finlandais Antti Hakkanen.
Les nombreuses questions de Kallas sur la force de réassurance pour l'Ukraine - Un bon exemple des incertitudes entourant la force de réassurance de la coalition des volontaires est venu des déclarations du Haut représentant, Kaja Kallas, avant la réunion à l'OTAN. L'UE pourrait contribuer avec la mission de formation des soldats ukrainiens qui a déjà permis de former 73 000 hommes. “Devrions-nous élargir le mandat ? Devrions-nous inclure d'autres choses ? Devrions-nous également discuter de l'endroit où cette formation est menée ?”, a déclaré Kallas. “Et quand il s'agit d'une force de réassurance, nous devons aussi savoir de quoi il s'agit vraiment. Est-ce de la dissuasion ? Est-ce de la surveillance ? Est-ce du maintien de la paix ? Et ensuite, quel est notre objectif ?”. Kallas a souligné que l'objectif et les fonctions de la force de réassurance “sont étroitement liés à la réalisation ou non de la paix. Et jusqu'à présent, nous n'avons pas de paix à maintenir”.
Macron promet de reconnaître la Palestine en juin - L'annonce est arrivée par surprise lors d'une interview sur France 5 et a provoqué la colère d'Israël. “Il faut aller vers une reconnaissance” de l'État palestinien, a déclaré hier le président français, Emmanuel Macron. “Notre objectif est, à un certain moment en juin, avec l'Arabie saoudite, de présider cette conférence où l'on pourrait finaliser le mouvement de reconnaissance réciproque de plusieurs” pays. Les grands pays européens (Allemagne, France et Italie) ainsi que le Royaume-Uni et les États-Unis se sont toujours abstenus de reconnaître formellement la Palestine. La réaction du gouvernement israélien a été rapide. “Une reconnaissance unilatérale d'un État palestinien fictif, par n'importe quel pays, dans la réalité que nous connaissons tous, sera une récompense pour le terrorisme et une aide pour le Hamas”, a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, accusant Macron de “repousser” la paix, la sécurité et la stabilité dans la région.
Migrants
L'avocat général de la Cour UE donne tort à Meloni sur les pays tiers sûrs - Dans un renvoi préjudiciel concernant la loi adoptée par le gouvernement de Giorgia Meloni sur les pays tiers sûrs, liée au protocole avec l'Albanie pour externaliser les procédures d'asile, l'avocat général de la Cour de justice de l'UE estime que les juges italiens ont agi correctement lorsqu'ils ont refusé d'appliquer les procédures accélérées de frontière aux demandeurs d'asile. Dans son avis, l'avocat général Jean Richard de la Tour confirme qu'un État membre peut désigner un pays tiers comme pays d'origine sûr par un acte législatif. Cependant, le juge national appelé à examiner un recours contre le rejet d'une demande de protection internationale doit disposer, dans le cadre de l'examen de la légitimité de cet acte, des sources d'information qui ont servi de base à cette désignation. La loi italienne se limite, en revanche, à énumérer les pays que le gouvernement considère comme sûrs, sans fournir aucune information. L'avis de l'avocat général n'est pas contraignant pour les juges de la Cour de l'UE, qui le suivent cependant dans la majorité des cas.
Pourquoi l'avis de l'avocat général remet en question la stratégie de l'UE sur les pays tiers sûrs - Il y a un autre passage intéressant de l'avis de l'avocat général Jean Richard de la Tour qui, s'il est suivi par la Cour de l'UE dans le jugement final, pourrait compromettre la stratégie adoptée par la Commission sur les pays tiers sûrs. Dans les cas où certaines catégories limitées de personnes - pour des raisons politiques, ethniques ou d'orientation sexuelle par exemple - peuvent être exposées au risque de persécutions ou de violations graves des droits de l'homme, pour être défini comme “sûr”, le pays tiers doit être caractérisé par un régime démocratique qui garantisse à la population en général une protection durable contre ces risques. Difficilement des pays comme la Tunisie ou la Turquie pourraient être définis comme sûrs. De plus, selon l'avocat général, l'État membre doit expressément exclure ces catégories de personnes de l'application du concept de pays d'origine sûr et de la présomption de sécurité qui y est liée. La Commission a promis de présenter sa proposition de réforme sur les pays sûrs et une première liste avant la fin du mois de juin, avant le jugement sur le cas concernant l'Italie. Nous avons essayé de demander si elle choisira d'attendre la décision de la Cour, mais nous n'avons pas obtenu de réponse.
Vache sacrée
La théorie du complot de la Hongrie sur la fièvre aphteuse - Face aux premiers cas de fièvre aphteuse en plus de 50 ans, le gouvernement hongrois de Viktor Orban a réagi avec une théorie du complot, supposant qu'une “attaque biologique” soit à l'origine du premier foyer dans une série d'élevages bovins près de la frontière avec l'Autriche et la Slovaquie. “On ne peut pas exclure que le virus ne soit pas d'origine naturelle, nous pourrions avoir affaire à un virus créé artificiellement", a déclaré hier le chef de cabinet d'Orban, Gergely Gulyas, lors d'une conférence de presse, sans donner d'informations supplémentaires sur l'origine des informations ou sur d'éventuels responsables. Plusieurs milliers de bovins ont été abattus pour contenir l'épidémie en Hongrie, tandis que l'Autriche et la Slovaquie ont fermé certains passages frontaliers. La Slovaquie a également signalé un cas de fièvre aphteuse.
Cela se passe aujourd'hui
Eurogroupe à Varsovie
Ecofin informel à Varsovie (jusqu'à samedi)
OTAN : réunion du groupe Ramstein pour l'Ukraine
Commission : le commissaire Kubilius participe à l’Europa Forum
Commission : le commissaire Brunner à Naples participe à la réunion ministérielle Med5
Conseil : réunion du Coreper I
Eurostat : indice annuel de l'agriculture