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Sikorski: être Calife à la place du Calife en Pologne
Donald Tusk a perdu son pari. Le premier ministre polonais espérait émiminer le parti Droit et Justice lors de l’élection présidentielle. C’est raté. Les nationalistes eurosceptiques ont conservé la présidence avec son droit de véto. Sa coalition lui a renouvelé hier sa confiance à la tête du gouvernement. Mais l’idée d’un retrait de Tusk circule et contribue à son affaiblissement. Un homme rêve de diriger la Pologne: Radoslaw Sikorski, l'actuel ministre des Affaires étrangères. “Radek” veut-il remplacer Donald, devenir Calife à la place du Calife ? L'intéressé a rencontré lundi à Varsovie un groupe de journalistes, dont la Matinale Européenne. L’ambition est très forte et se lit entre les lignes de ses prises de positions.
Interrogé sur la défaite du maire de Varsovie, Rafał Trzaskowski, candidat de la Coalition civique (KO), la formation dirigée par Donald Tusk, battu par Karol Nawrocki, historien du récit national et candidat pro-Trump du parti national-conservateur Droit et justice (PiS) avec 50,89 % des voix, Sikorski s’est dit “réticent à faire des commentaires, parce que j'étais moi-même candidat aux primaires”, avant de préciser: “Je n’ai pas perdu”. Une manière de prendre ses distances avec le Premier ministre, contraint de gouverner dans un régime de cohabitation difficile avec un adversaire qu’il ne ménage pas.
Cette cohabitation armée inquiète ses partenaires européens, car elle risque de paralyser la Pologne sur la scène internationale. Les espoirs portés sur Donald Tusk se sont évanouis. Le Premier ministre polonais s’était mis en retrait sur la scène européenne jusqu’à la présidentielle pour éviter tout impair susceptible de froisser les électeurs. Tusk s'est même mis au diapason des nationalistes sur la lutte contre la migration. Les dirigeants européens ont fermé les yeux et l’ont soutenu, car l’enjeu était le retour de la Pologne parmi les poids lourds de l’UE, un pays incontournable pour la défense du flanc Est contre les visées de la Russie et un soutien de l'Ukraine. La défaite du candidat du premier ministre est mal vécue, car elle est un triomphe pour tous les partis anti-européens. “Un allié de Trump l’emporte en Pologne et choque tout le monde en Europe. Félicitations aux Polonais, vous avez choisi un gagnant”, s’est félicité le président américain.
Donald Tusk fait désormais figure de perdant. Il n’a plus les mains libres pour s’engager dans une politique pro-européenne. Pire, il risque d'entraîner la Pologne dans une guérilla politique avec le Président Nawrocki et sa détestation pour le Premier ministre hongrois Viktor Orban va crisper les réunions au sein du Conseil européen. “Je connais le goût de la victoire, je connais l’amertume de la défaite, mais je ne connais pas le mot ‘reddition’”. Tusk a opté pour un discours offensif dans son intervention hier devant la diète. Les élus de sa coalition lui ont accordé la confiance, mais le scrutin a été serré: 243 voix pour, 210 contre. Le PiS réclame sa démission et les spéculations vont bon train en Pologne sur un éventuel remplacement par Radosław Sikorski.
Le ministre serait moins conflictuel pour le Parti Droit et Justice. Sikorski a flirté avec les nationalistes de 2005 à 2007, d’abord comme député avant de devenir ministre de la défense dans le gouvernement dirigé par le conservateurs Kazimierz Marcinkiewicz puis dans le gouvernement de Jaroslaw Kaczynski, président du PiS. Il a démissionné en février 2007 et s’est fait élire député en septembre de la même année sur la liste de la Plateforme Civique sans être membre du parti libéral pro-européen. Tusk l’a nommé peu après ministre des Affaires étrangères dans son premier gouvernement de coalition.
Sikorski est-il compatible avec le PiS ? La question se pose. La réponse n’est pas évidente “Il est considéré au PiS comme un traître”, nous a confié un responsable polonais sous couvert de l’anonymat. Tusk a déçu au sein de sa coalition. “Nous savons parfaitement que beaucoup de nos soutiens lors des élections générales de fin 2023 sont déçus par les résultats du gouvernement,”, a reconnu hier Michal Koboscko, élu européen de Polska 2050, un petit parti de la coalition gouvernementale. La popularité de Tusk est en berne, le PiS l’attaque sur ses mauvais résultats. Mais il n’a pas l’intention de se démettre. Les spéculations autour de son nom mettent Sikorski en lumière comme un possible recours sans qu’il ait besoin de dévoiler ses intentions. Durant son intervention, le ministre s’est gardé de toute prise de position. Il a essentiellement mis en avant son rôle à la tête de la diplomatie polonaise et sa possibilité de “jouer sur deux pianos” car “le président n’est pas un spécialiste des affaires étrangères”.
La Pologne est membre du groupe de Weimar constitué avec la France et l'Allemagne, mais l’instance est active à plusieurs niveaux, notamment celui des Affaires étrangères, et son format s’est élargi à ce niveau à l'Italie et à l’Espagne, a-t-il souligné. Entre les lignes, Sikorski s’est dépeint comme incontournable. Pro-américain et anti-russe, il a salué le rôle joué par le président Donald Trump pour pousser les alliés à augmenter leurs dépenses pour la Défense. “J’attends du sommet de l’Otan un accord pour porter les dépenses pour la Défense des alliés au niveau de celui des Etats-Unis, soit 3,5% pour la défense pure et 1,5% supplémentaires pour les autres aspects de la défense, la mobilité militaire, la défense civile, le cyber”, a-t-il déclaré.
“La Pologne a une frontière avec le Bélarus, qui est totalement intégré à la Russie et au nord, nous avons l’enclave russe de Kaliningrad où il y a une centaine de têtes nucléaires et des missile Iskander en mesure de frapper plusieurs capitales européennes”, à rappelé le ministre. Varsovie restera proche des Etats-Unis, parce que “la Pologne n’est pas capable de produire tous les équipements militaires dont elle a besoin et donc nous allons continuer à acheter une grande partie de nos fournitures aux Américains”, a insisté Sikorski. Le positionnement est en ligne avec celui du PiS et de son président pro-MAGA, le mouvement de Trump.
“L'opposition a conservé la présidence et le président Nawrocki assure avoir une bonne relation avec le président américain. Cela devrait aider la Pologne”, a déclaré le ministre en rappelant que près de 10.000 soldats américains sont déployés en Pologne. Sikorski n’a émis aucune critique sur l’ingérence de l’administration américaine dans la campagne pour la présidentielle avec un appel à voter pour Nawrocki et une menace voilée de retirer les soldats américains si le candidat du Pis n’était pas élu.
Le président Nawrocki “sera capable de convaincre Viktor Orban que Kiev doit être soutenu, que les vétos concernant l'adhésion du pays à l'UE doivent être levés et que l'Ukraine doit être intégrée à l'Occident”, a ajouté Sikorski. “Nous soutiendrons le président élu dans cette affaire”, a-t-il assuré. Radoslaw Sikorski se positionne. Il ne s’affiche pas en adversaire du PiS et garde ses distances avec Tusk. Un comportement qui rappelle celui d’Emmanuel Macron lorsqu’il était ministre du socialiste François Hollande en France.
Sikorski laisse courir les rumeurs sur ses ambitions et attend son heure. Les prochaines élections législatives sont programmées en novembre 2027. Les sondages montrent que le PiS et le parti d’extrême-droite Confédération (Kon) peuvent l’emporter s’ils s’allient. L’entrée en scène d’un nouvel acteur à la tête d’une formation pro-européenne pourrait changer la donne. Son slogan pourrait être démocrate contre les autocrates, un sujet cher à Radek. “L' axe autocratique composé de la Russie, de l'Iran, de la Corée du Nord et de la Chine représente une grave menace pour une grande partie du monde. Face à une telle alliance, l'Amérique et l'Europe ont davantage besoin l'une de l'autre, et non moins”, a-t-il ainsi écrit dans une tribune publiée en février dans le New York Times.
La citation
“Je connais le goût de la victoire, je connais l'amertume de la défaite, mais je ne connais pas le mot reddition”.
Le Premier ministre polonais, Donald Tusk.
Géopolitique
Fico menace de mettre son veto aux sanctions, la Commission promet une solution - Le Premier ministre slovaque, Robert Fico, menace de mettre son veto au dix-huitième paquet de sanctions contre la Russie, si l'Union européenne n'offre pas une "vraie solution à la situation de crise dans laquelle la Slovaquie se trouvera après une interruption complète des fournitures de gaz, de pétrole et de combustible nucléaire de la Russie". Le dix-huitième paquet n'inclut pas de sanctions directes contre le gaz et le pétrole russes, bien qu'une réduction du plafond sur le prix du brut et une interdiction d'importation de produits raffinés soient prévues. L'offensive de Fico est dirigée contre la proposition que la Commission devrait présenter dans les prochains jours pour sortir des combustibles fossiles russes. La Commission a réagi avec calme hier. Dans la préparation du dix-huitième paquet, "nous avons fait nos devoirs en termes de dialogue avec tous les États membres pour discuter avec eux de la manière dont cela est dans l'intérêt de tous et aussi de la manière dont nous pouvons aborder les préoccupations possibles", a déclaré sa porte-parole, Paula Pinho.
Guerre commerciale
Trop tôt pour accuser la Chine de diversion commerciale après les tarifs de Trump – Les données publiées par la Commission la semaine dernière sont impressionnantes : après les tarifs imposés par Donald Trump, les douanes de l'UE ont enregistré une augmentation de plus de mille pour cent des importations de certains produits et l'effondrement de leurs prix. Mais il est “trop tôt” pour dire s'il y a effectivement une diversion commerciale de la part de la Chine ou d'autres pays, nous a expliqué hier un fonctionnaire de la Commission. “Il faut une tendance et nous ne l'avons pas encore”. La Commission pourrait imposer des mesures de sauvegarde pour protéger les industries européennes. Cependant, pour le moment, il n'y a pas encore de preuves que l'augmentation des importations de certains produits cause “des dommages graves à l'industrie européenne”, a expliqué le fonctionnaire. L'exécutif communautaire attend des signalements de l'industrie. Cependant, la Commission reconnaît que “pour certains produits, le changement est impressionnant tant en termes de volumes que de réduction des prix” et que la Chine est “un point clair sur lequel se concentrer” pour ses capacités d'exportation et sa surcapacité de production dans divers secteurs.
Migrants
Augmentation des arrivées de migrants en Méditerranée centrale - Au cours des cinq premiers mois de l'année, le nombre d'entrées irrégulières aux frontières extérieures de l'UE a chuté de 20 pour cent, mais la route de la Méditerranée centrale redevient la principale porte d'entrée des migrants avec une augmentation de 7 pour cent, selon les données publiées hier par Frontex. Au total, l'agence des gardes-frontières de l'UE a enregistré 63 700 franchissements de frontières irréguliers, dont 22 700 en Italie via la Méditerranée centrale. Selon Frontex, l'augmentation est due à une augmentation significative des départs de migrants de Libye, étant donné qu'il y a eu une baisse de près de 90 pour cent des départs de Tunisie à la suite des efforts des autorités tunisiennes pour réprimer les migrations irrégulières. La Méditerranée orientale a enregistré une baisse des entrées irrégulières de 30 pour cent, tandis que la route de l'Afrique orientale vers les îles Canaries a enregistré une baisse de 35 pour cent. Frontex a également enregistré 25 500 tentatives de sortie de l'UE vers le Royaume-Uni à travers la Manche, avec une augmentation de 17 pour cent.
L'Italie ramène la Libye à la table du Conseil des Affaires intérieures – Les ministres de l'Intérieur de l'UE discuteront à nouveau de la Libye demain, car l'Italie a demandé d'inscrire un point approprié à l'ordre du jour, et a trouvé le soutien de la France, de la Grèce et de Malte. L'augmentation des départs de Libye fait peur. L'Italie a souligné “l'impact sur les migrations dans l'UE”, nous a expliqué un fonctionnaire européen. La Commission et le Service européen pour l'action extérieure présenteront un tableau mis à jour des flux migratoires. Le ministre italien de l'Intérieur, Matteo Piantedosi, demandera des réponses communes et coordonnées, en particulier pour garantir une stabilité des financements pour la Libye. Il y a une autre raison pour laquelle la Libye fait peur : la présence militaire de la Russie. L'Italie, toujours soutenue par la France, a demandé d'en discuter lors du prochain Conseil des Affaires étrangères. La rencontre entre Giorgia Meloni et Emmanuel Macron à Rome la semaine dernière semble avoir aligné les deux pays sur les urgences en Libye.
Retards dans la mise en œuvre du Pacte sur la migration et l'asile - Dans la course pour se mettre en conformité avec le nouveau Pacte sur la migration et l'asile, la Commission a enregistré des retards dans plusieurs pays, soulignant que “des efforts supplémentaires sont nécessaires pour relever les défis restants et garantir que le nouveau système européen de gestion de la migration soit pleinement opérationnel d'ici juin 2026. La Commission a publié hier le rapport sur l'état d'avancement de la mise en œuvre du Pacte adopté en 2024. L'Italie est parmi les pays qui risquent des “retards” dans la mise en place des capacités et des structures nécessaires pour le dépistage et les procédures frontalières obligatoires car elle n'a pas encore défini les lieux où tenir ces opérations. Le même avertissement a été adressé à l'Allemagne, tandis que la Commission a signalé des "préoccupations encore plus grandes" pour l'Estonie et la Grèce. Pour l'Italie, la Bulgarie et Malte, des critiques ont également émergé sur le Mécanisme de surveillance des droits fondamentaux.
Post-Brexit
Accord sur Gibraltar, avec des contrôles doubles et une union douanière - C'était la dernière pièce manquante pour normaliser les relations entre l'UE et le Royaume-Uni après le Brexit. Le commissaire Maros Sefcovic, le ministre espagnol des Affaires étrangères José Manuel Albares et son homologue britannique David Lammy ont annoncé un accord politique sur Gibraltar pour supprimer les contrôles sur les personnes et les marchandises entre l'enclave britannique et l'Espagne. En matière de personnes, l'accord prévoit d'instaurer des contrôles doubles aux frontières dans le port et à l'aéroport de Gibraltar, effectués par les autorités britanniques et espagnoles. De cette manière, il sera possible d'éliminer les contrôles au poste frontalier entre Gibraltar et La Línea pour les milliers de personnes qui le traversent quotidiennement. Pour les marchandises, une union douanière sera créée entre l'UE et Gibraltar, prévoyant une forte coopération entre les autorités douanières respectives et l'élimination des contrôles. Un accord a également été atteint sur les principes de taxation indirecte à appliquer à Gibraltar, y compris sur le tabac, pour éviter les distorsions. Gibraltar est un territoire britannique d'outre-mer, avec son propre Premier ministre. Cédé au Royaume-Uni en 1713, il est aujourd'hui revendiqué par l'Espagne. L'accord, qui doit maintenant être mis par écrit et ratifié, ne préjuge pas des positions juridiques respectives de l'Espagne et du Royaume-Uni en matière de souveraineté et de juridiction sur Gibraltar.
Numérique
L'UE ne suivra pas la voie de Macron pour interdire l'utilisation des réseaux sociaux avant 15 ans – Mardi, le président français, Emmanuel Macron, a annoncé qu'il interdirait l'utilisation des réseaux sociaux aux mineurs de moins de 15 ans pour les protéger des dommages causés par les plateformes. "On ne peut plus attendre", a déclaré Macron, demandant une "mobilisation européenne" après qu'une surveillante a été poignardée par un élève de 14 ans dans une école à Nogent. "Nous vivons avec la génération (...) qui est naturellement sur Instagram, sur X, sur TikTok", a ajouté Macron, dénonçant le rôle des réseaux sociaux. La Commission ne compte pas suivre la même voie. “Une interdiction des réseaux sociaux dans l'UE n'est pas à l'ordre du jour”, a déclaré un porte-parole. Selon les règles européennes, “il appartient aux États membres de fixer la majorité numérique entre 13 et 16 ans”. Cependant, la Commission partage les “préoccupations” du président français et travaille sur des lignes directrices concernant les mécanismes de vérification de l'âge ainsi que sur un outil de l'UE.
Réarmement
Une taxe pour les pays qui ne dépensent pas assez dans la défense ? - L'idée vient du Bruegel. Dans un article publié hier par ce groupe de réflexion, qui est l'un des plus écoutés par la Commission, les auteurs proposent d'instaurer un "prélèvement sur le déficit de dépenses de défense" dont les ressources devraient aller financer le budget de l'UE. "Les pays de l'UE qui enregistrent des retards dans les dépenses de défense pourraient être invités à verser des contributions plus importantes au budget commun". Elle est présentée comme une nouvelle ressource propre. La taxe "pourrait être calculée sur la base de la sous-dépense nationale en matière de défense, en utilisant un ou plusieurs indicateurs. Une option simple serait de calculer la dépense nationale de défense en pourcentage du PIB par rapport à un paramètre de référence, comme la moyenne de l'UE ou une valeur fixe (par exemple, 2 % ou 3 % du PIB). Les pays qui dépensent plus ne contribueraient pas ; seuls ceux qui dépensent moins le feraient". Selon les calculs du Bruegel, si le seuil était fixé à la moyenne de l'UE et le taux de prélèvement à 25 %, les 13 pays qui dépensent moins que la moyenne de l'UE pour la défense en 2023 contribueraient à hauteur de 8 milliards d'euros par an au budget de l'UE. Si le seuil était de 2 % du PIB avec le même taux de prélèvement, les 21 pays qui dépensent moins de 2 % du PIB pour la défense en 2023 contribueraient à hauteur de 30 milliards d'euros par an".
Chaises musicales
L'Allemagne a un nouveau représentant permanent - Le gouvernement de Fredrich Merz a trouvé le remplaçant de Michael Clauss, l'un des doyens des représentants permanents des États membres au sein du Coreper devenu le sherpa du nouveau chancelier, pour occuper le rôle d'ambassadeur de l'Allemagne auprès de l'UE. Le nom est déjà bien connu à Bruxelles. Clauss sera remplacé par Thomas Ossowski, qui a été pendant quelques mois l'ambassadeur de l'UE en Turquie. Avant cette mission, il avait été le représentant de l'Allemagne au Comité politique et de sécurité. Petite curiosité qui pourrait faciliter les relations avec ses collègues des deux autres grands pays de l'UE : Ossowski a étudié à l'Institut d'Études Politiques de Paris et à l'Université Cesare Alfieri de Florence.
Cela se passe aujourd'hui
Conseil Justice et Affaires intérieures à Luxembourg (session Justice)
Conseil européen : le président Costa en visite à Lisbonne, pour le 40e anniversaire de la signature du Traité d'adhésion du Portugal, et à Madrid, où il rencontre le Premier ministre Pedro Sánchez
Service européen pour l'action extérieure : la Haute Représentante Kallas à Rome participe à une réunion du format Weimar+
Commission : le commissaire Hansen à Osaka visite le pavillon de l'UE à l'Expo
Commission : le vice-président Fitto en Estonie visite le point de frontière Koidula
Commission : le commissaire Hoekstra à Stockholm participe à l'événement Exerg’s Beccs
Commission : le commissaire Tzitzikostas intervient à la Conférence “Grèce 2025-2030”
Parlement européen : la présidente Metsola intervient à l'AmCham EU Annual Gala
Parlement européen : audition publique à la commission des Libertés civiles sur la liberté des médias et la sécurité des journalistes
Banque centrale européenne : discours de Luis de Guindo à la Conférence annuelle sur l'intégration financière européenne
OTAN : le secrétaire général Rutte en visite à Rome rencontre le président du Conseil, Giorgia Meloni, et participe à une réunion du format Weimar+
Eurostat : indice des prix agricoles au premier trimestre ; données sur l'intégration des migrants sur le marché du travail en 2024