“Top Jobs” de l’UE: les jeux ne sont pas encore faits
Bonjour! Je suis Christian Spillmann et avec David Carretta nous vous proposons la Matinale Européenne, un instrument pour offrir une analyse, un contexte et une perspective à ceux qui s'intéressent à l'UE.
“Top Jobs” de l’UE: les jeux ne sont pas encore faits
La partie est ouverte pour désigner les nouveaux dirigeants des institutions européennes. Les cartes sont distribuées, mais les jeux restent cachés. Elle doit se terminer à Bruxelles lors du sommet européen des 27 et 28 juin . De fausses pistes vont être ouvertes, des rumeurs vont être lancées, des mensonges vont être proférés. Mais les dirigeants européens veulent aller vite afin d’accélérer le processus d’investiture de la nouvelle Commission par le Parlement européen, car le temps presse. La sécurité de l’Union est menacée.
Les 27 veulent désigner les “top job” – le président de la Commission, le président du Conseil et le Haut Représentant – lors de leur sommet les 27 et 28 juin. “Ils ne veulent pas discuter, ils veulent décider sur les nominations”. Une vingtaine de dirigeants se sont prononcés en ce sens et ont fait modifier le libellé de l’ordre du jour avec une formule plus incisive et plus allante, qui va nourrir les spéculations, nous a confié un diplomate de haut rang. La nomination du président de la Commission européenne détermine les autres en raison des équilibres politiques et géographiques en jeu . La candidature d’Ursula von der der Leyen sera donc la première option examinée parcequ'elle est la Spitzenkandidat du Parti Populaire Européen, qui va, selon toute probabilité, arriver en tête des Européennes. Mais la présidente sortante de la Commission ne fait pas l'unanimité et des réticences sont exprimées au sein même du PPE pour lui confier un second mandat.
Soit elle passe, soit “la table est renversée” et une autre personnalité entrera en lice. L’ancien chef du gouvernement italien Mario Draghi a les faveurs de nombreux dirigeants, nous ont confié plusieurs diplomates et responsables européens. Mais qui va renverser la table ? Qui a cette capacité et cette autorité ? Et peut-il le faire contre l’Allemagne ? Tout le monde attend la décision du président français Emmanuel Macron. Le chef de l’Etat ne s’est pas encore prononcé, mais beaucoup de rumeurs courent sur son choix. L’eurodéputé Renew Pascal Canfin a confié à Politico.eu que le président “tife” pour Mario Draghi, mais l'information nous a été démentie. Normal, le chef de l’Etat ne va pas dévoiler ses intentions avant l’heure. Les conserver masquées fait sa force, nous a expliqué un de ses proches.
Emmanuel Macron avait dit “non” en 2019 à la désignation de Manfred Weber, Spitzenkandidat du PPE, et l'avait argumenté pour convaincre plusieurs autres dirigeants de refuser une candidature jugée “pas à la hauteur” de la fonction. Le postulant doit en effet obtenir la majorité qualifiée au Conseil européen et la majorité au Parlement européen, deux clefs à tourner pour obtenir le sésame du Berlaymont, siège de la Commission à Bruxelles. La clef du Parlement européen sera sans doute la plus difficile à faire tourner en faveur d’Ursula von der Leyen.
En 2014, Le Hongrois Viktor Orban et le Britannique David Cameron avaient voté contre l’ancien premier ministre du Luxembourg Jean-Claude Juncker, Spitzenkandidat du PPE, sans parvenir à empêcher sa nomination à la présidence de la Commission. Si un coup de théâtre devait se produire en juin – certains responsables européens le prédisent – il aura été préparé en amont et plusieurs acteurs – le chancelier allemand Olaf Scholz et le premier ministre Polonais Donald Tusk – auront été consultés et auront consenti. La visite d’Etat du président français en Allemagne du 26 au 28 mai va permettre ce type de discussions.
De nombreuses rencontres sont programmées en juin dont le dîner informel des dirigeants de l’UE le 17. Reste la position du PPE. En 2019, il avait lâché Weber mais conservé la présidente de la Commission, confiée à Mme von der Leyen. La désignation d’un candidat sans famille comme Mario Draghi signifierait la fin du Spitzenkandidat et la fin de 25 années de contrôle de la Commission par le PPE. Pas simple. En 2019, après le rejet de Weber, le PPE avait torpillé la nomination du Néerlandais Frans Timmermans, Spitzenkandidat des Socialistes, alors qu’un accord avait été conclu en ce sens par les dirigeants de la famille. La chancelière Angela Merkel avait en personne téléphoné à Timmermans pour lui annoncer sa nomination, mais une fronde a ensuite éclaté. Les autres dirigeants du PPE avaient refusé l’accord et exigé que la présidence de la Commission reste dans la famille, nous ont raconté plusieurs participants.
Le “Triangle de Weimar” constitué par l’Allemagne, la France et la Pologne confirme son importance grandissante. Les ministres des Affaires étrangères des trois pays réunis mercredi dernier à Weimar, en Pologne, ont appelé à “la nomination d’une équipe de direction solide pour la Commission, le Haut Représentant et le président du Conseil européen”. La demande sonne comme une condamnation du trio désigné en 2019. “On a compris très vite, dès le premier trimestre de 2020, qu’il ne fonctionnerait pas”, nous a confié le représentant d’un Etat membre. Un conflit d’égo a rapidement opposé l’ancienne ministre de la défense allemande Ursula von der Leyen, nommée à la tête de la Commission, l’ancien Premier ministre Belge Charles Michel, choisi pour la présidence du Conseil européen, et l’ancien chef de la diplomatie espagnole Josep Borrell, désigné Haut Représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, avec rang de vice-président de la Commission. Chacun a tenté de s’imposer, de s'accaparer des compétences, de se placer sur le devant de la scène.
Flattée par les médias étrangers, Ursula von der Leyen s’est prise au jeu et s’est crue devenue “présidente de l’Europe”, exacerbant les tensions avec Charles Michel. Les fautes sont partagées, souligne notre interlocuteur. Rivalités, querelles, rancunes sont rapidement devenues publiques. Les échos des tensions entre l’équipe de la présidente et les commissaires se sont multipliés. L’antagonisme entre Ursula von der Leyen et Charles Michel est devenu rancœur et le mépris réciproque que se vouaient la présidente de la Commission et Josep Borrell a compliqué les prises de décisions. Pour la première fois dans l’histoire de la Commission européenne, quatre commissaires ont publié une lettre dans laquelle ils ont exprimé leur défiance envers la présidente de l’institution et lui ont reproché un “manque de collégialité” dans les prises de décisions. Le Triangle de Weimar cherche à minimiser le sens de la déclaration des trois ministres. Mais la machine des spéculations est lancée.
Le PPE n’est pas au pouvoir en France, ni en Allemagne, ni en Italie, ni en Espagne. Le grand pays PPE est la Pologne, mais Donald Tusk est-il en position de décideur ? Il veut un poste de dirigeant pour les pays d’Europe centrale. Si Ursula von der Leyen est reconduite, les Socialistes, deuxième famille politique au Parlement, vont réclamer la présidence du Conseil. L’Europe centrale devra donc se rabattre sur la diplomatie, mais la fonction reviendra à la famille libérale. Tous les yeux sont tournés vers la première ministre de l’Estonie, Kaja Kallas, mais cette dernière ne se montre pas intéressée.
Si Ursula von der Leyen est reconduite, comment éviter la répétition des antagonismes qui ont marqué son premier mandat ? Qui aura envie de devenir commissaire après avoir entendu les doléances de l’équipe sortante ? Les coulisses bruissent d’informations sur “les vrais candidats qui ne sont pas candidats” et les “non candidats sérieux du PPE” pour la présidence de la Commission . Les noms du premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis et du polonais Donald Tusk sont évoqués. Comme au Vatican, les conclaves ne sont jamais joués d’avance et les papabili restent souvent cardinaux.
La citation
"L'Europe vit son Zeitenwende (tournant historique). Nous ne pouvons pas considérer comme acquis les fondements sur lesquels nous avons construit notre mode de vie européen et notre rôle dans le monde. Notre Europe est mortelle et nous devons relever le défi".
Emmanuel Macron et Olaf Scholz dans le Financial Times.
Géopolitique
Borrell et Baerbock mènent la charge contre les vetos d'Orban - Comme la Matinale Européenne l'avait anticipé hier, le Conseil Affaires étrangères a dû faire face aux multiples vetos de Viktor Orban qui paralysent la capacité de l'UE à soutenir l'Ukraine dans la guerre d'agression menée par la Russie. Le Haut représentant, Josep Borrell, a accusé la Hongrie de prendre l'aide militaire “en otage" en s'opposant à la création du Fonds d'assistance à l'Ukraine, sur lequel un accord politique avait déjà été conclu en mars. Au total, entre les anciennes tranches de la Facilité européenne de paix, les allocations pour 2024 et les recettes extraordinaires provenant des actifs russes immobilisés, plus de 9 milliards d'euros sont bloqués. “Nous ne pouvons accepter qu'un seul pays, qui a signé ce financement il y a quelques mois au niveau des chefs d'État et de gouvernement, bloque maintenant cette aide cruciale pour l'Ukraine", a déclaré Hadja Lahbib, ministre belge des affaires étrangères. Lors du débat au Conseil, l'allemande Annalena Baerbock a mené la charge contre les vetos hongrois, accusant le gouvernement Orban de manque de solidarité et d'opposition infondée au détriment de la sécurité européenne. Plusieurs Etats membres ont soutenu Mme Baerbock. "Je ne nie pas que nous avons eu une discussion intense, voire surchauffée, sur le soutien militaire à l'Ukraine", a déclaré M. Borrell.
Orban accusé de saper la sécurité de l'UE - Selon le ministre lituanien des affaires étrangères, Gabrielius Landsbergis, il est erroné de traiter les vetos hongrois "au cas par cas", comme cela a été fait jusqu'à présent. La Hongrie bloque non seulement les fonds d'aide militaire, mais aussi le début des négociations d'adhésion de l'Ukraine, la déclaration de l'UE sur la Géorgie et l'utilisation de la Facilité européenne de soutien à la paix pour l'Arménie. L'approche de M. Orban est "systématique et s'oppose à tout effort de l'UE pour jouer un rôle significatif dans la politique étrangère", a déclaré M. Landsbergis. Le ministre lituanien n'a pas exclu d'utiliser l'article 7 du traité pour priver la Hongrie de ses droits en cas de violation de l'État de droit, mais il a reconnu que c'était difficile parce que cela "nécessite l'unanimité". Cependant, "nous devons trouver un moyen de surmonter" les vetos de M. Orban, qui "entravent la capacité d'action de l'Europe", sinon "nous serons incapables d'avancer sur des questions d'une importance vitale pour nous".
La Hongrie lance une nouvelle fake news sur la conscription obligatoire européenne - La propagande anti-européenne de Viktor Orban franchit les nouvelles limites de la post-vérité. Hier, le ministre des affaires étrangères, Peter Szijjarto, a condamné les propositions présumées de conscription militaire obligatoire en Europe, les qualifiant d'"inacceptables", et a annoncé que son gouvernement s'opposerait catégoriquement à l'envoi de jeunes d'Europe centrale et de Hongrie pour combattre en Ukraine. "Ne touchez pas aux jeunes d'Europe centrale, ne touchez pas aux jeunes Hongrois", a déclaré M. Szijjarto. En fait aucun dirigeant européen ou gouvernement national n'ait jamais fait une telle proposition. "L'UE n'a pas la capacité d'imposer un service militaire obligatoire", a rappelé le Haut représentant Borrell. "Nous sommes loin d'avoir ce genre de pouvoir”. Mais, selon toute vraisemblance, l'argument sera utilisé par les partis d'extrême droite et pro-russes à l'approche des élections européennes des 6-9 juin.
Sanchez signe un paquet de 5 milliards pour l'Ukraine - Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, était à Madrid hier, où il a signé un accord de sécurité avec le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez. L'Espagne, qui figure parmi les derniers en termes de soutien militaire à l'Ukraine, pourrait gagner quelques places. M. Sanchez a promis une aide militaire de plus d'un milliard d'euros en 2024 et de cinq milliards d'euros jusqu'en 2027. Selon El Pais, le paquet comprend des missiles Patriot, des chars Leopard 2 et des munitions. Une grande partie de l'équipement sera achetée auprès d'entreprises de défense espagnoles. M. Zelensky a remercié l'Espagne, mais a également rappelé que "Poutine lance plus de trois mille bombes par mois contre la population civile en Ukraine". Aujourd'hui, Zelensky sera à Bruxelles pour signer l'accord de sécurité avec le Premier ministre belge Alexander De Croo. Les deux hommes visiteront également la base où sont formés les pilotes de F-16.
Les trois demandes de Borrell à Israël - Le Haut Représentant, Josep Borrell, a annoncé hier trois demandes à Israël après la réunion des ministres des affaires étrangères de l'UE. La première demande concerne l'application de l'arrêt de la Cour internationale de justice qui ordonne l'ouverture des points de passage à l'aide humanitaire et l'arrêt de l'opération militaire à Rafah. La deuxième demande est de reprendre les transferts des recettes fiscales perçues par Israël au nom de l'Autorité palestinienne. La troisième demande est de ne pas adopter une loi déclarant l'Unrwa comme organisation terroriste, ce qui empêcherait l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens d'opérer à Gaza et en Cisjordanie. M. Borrell a également annoncé qu'il avait demandé aux ministres de préparer la réactivation de la mission EUBAM Rafah avec l'accord de l'Autorité palestinienne et d'Israël. "Nous ne le ferons pas seuls", a déclaré M. Borrell. "Nous ne sommes pas une entreprise de sécurité. Nous commencerons à travailler (sur EUBAM Rafah) si les conditions politiques sont réunies".
Les ministres des affaires étrangères débattent et se divisent sur les sanctions à l'encontre d'Israël - Le ministre irlandais des affaires étrangères, Micheal Martin, a révélé que le Conseil des affaires étrangères d'hier avait eu sa première discussion sérieuse sur la possibilité d'imposer des sanctions à Israël, en particulier s'il ne se conforme pas aux ordres de la Cour internationale de justice d'ouvrir les points de passage à l'aide humanitaire et de mettre un terme aux opérations à Rafah. "S'il n'y a pas de conformité, nous devrons envisager toutes les options", a déclaré M. Martin, annonçant le soutien de l'Irlande aux sanctions. Cependant, M. Martin a lui-même reconnu qu'il y avait "une certaine distance" entre les Etats membres sur la possibilité de sanctionner Israël et "qu'il n'y avait pas d'accord au niveau du Conseil". Le Haut Représentant Borrell a admis qu'il ne voyait pas de consensus possible sur les sanctions pour le moment. Les ministres ont décidé de convoquer une réunion du Conseil d'association UE-Israël "pour faire part à Israël de nos graves préoccupations et pour exiger une réponse d'Israël sur le respect des ordonnances de la Cour", a expliqué M. Martin.
Migrants
Borrell dément von der Leyen sur les rapatriements volontaires vers la Syrie - Lors de sa visite au Liban début mai, Ursula von der Leyen avait annoncé qu'elle travaillerait sur "une approche plus structurée des rapatriements volontaires vers la Syrie". Cette promesse avait été faite à Chypre et au gouvernement libanais, dans le but de désamorcer une crise potentielle des réfugiés sur l'île. À l'époque, certaines organisations non gouvernementales avaient émis de sérieux doutes quant à la possibilité de rapatrier volontairement des réfugiés en Syrie, car ils devraient retourner dans le pays dirigé par le même régime que celui qu'ils ont fui. Lors de la conférence "Soutenir l'avenir de la Syrie et de la région", le Haut représentant Borrell a exclu la solution proposée par Mme von der Leyen. "Les rapatriements volontaires doivent être volontaires. Les réfugiés ne peuvent pas être forcés à retourner en Syrie", a déclaré M. Borrell à l'issue de la discussion avec les ministres des affaires étrangères de l'UE. "Nous ne devons en aucun cas encourager les retours volontaires, car nous considérons qu'il n'y a pour l'instant aucune possibilité d'un retour sûr et digne des réfugiés en Syrie”.
Européennes
La Commission dément Schmit sur le manque de collégialité de von der Leyen - Dans une interview accordée à La Vanguardia, le commissaire luxembourgeois et candidat du PSE à la présidence de la Commission, Nicolas Schmit, avait accusé Ursula von der Leyen de ne pas respecter le principe de collégialité et de ne pas avoir consulté les commissaires sur les accords avec la Tunisie et l'Égypte. Un porte-parole de la Commission a réfuté hier la version de M. Schmit, citant des discussions au sein du Groupe de coordination externe (EXCO), un organe créé par Mme von der Leyen elle-même en 2019 pour coordonner les activités des commissaires sur le front de la politique étrangère. Tous les cabinets des commissaires sont représentés aux réunions de l'EXCO, dont les conclusions sont ensuite discutées par les chefs de cabinet lors de leur réunion hebdomadaire. Ce n'est qu'en cas d'objection de la part d'un commissaire que la discussion passe au collège des commissaires dans son ensemble.
Euro
Clash en vue à la BCE sur les baisses de taux après juin - Une baisse des taux d'intérêt lors de la réunion de juin du Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne est certaine. Mais les banquiers centraux de la zone euro débattent intensément de ce qu'il convient de faire en juillet. Dans une interview accordée à Bloomberg vendredi, le président de la Bundesbank allemande, Joachim Nagel, a préconisé d'"attendre" jusqu'en septembre pour procéder à une nouvelle baisse des taux. Dans une interview accordée au Boersen Zeitung, le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy, a déclaré que la BCE devait être "libre sur le calendrier et la vitesse" des baisses de taux d'intérêt, sans exclure une deuxième baisse en juillet. L'économiste en chef de la BCE, Philip Lane, a tenté hier de trouver une ligne de médiation. "Le rythme ultérieur des baisses de taux sera plus lent en cas de surprises à la hausse sur l'inflation sous-jacente (notamment en ce qui concerne la dynamique sous-jacente de l'inflation intérieure et de l'inflation des services) et le niveau de la demande (compte tenu des implications des conditions de la demande pour les perspectives d'inflation à moyen terme) et sera plus rapide en cas de surprises à la baisse", a déclaré M. Lane lors d'un discours à Dublin.
Numérique
Priorités germano-baltes sur le numérique - L'Allemagne et les trois pays baltes (Estonie, Lituanie et Lettonie) ont publié un document commun présentant leurs priorités dans le secteur numérique pour la prochaine législature. La première est de réduire la réglementation et de promouvoir l'innovation, bien que la loi sur les marchés numériques et la loi sur les services numériques soient entrées en vigueur il y a quelques mois. Dans le marché unique numérique de l'UE, les charges cumulées résultant de chevauchements réglementaires inutiles et d'obligations de déclaration engendrent des coûts de mise en conformité importants ainsi que des inefficacités", écrivent les membres du nouveau "Club de l'innovation", soulignant les obstacles auxquels se heurtent les start-ups et les PME lorsqu'elles tentent de s'étendre au-delà des frontières et de lancer de nouveaux produits et services numériques sur le marché. Les autres priorités sont la création d'une infrastructure numérique de premier ordre, la promotion de l'économie des données et le processus de normalisation technique.
Ce qui se passe aujourd'hui
Conseil des affaires étrangères (session de défense)
Conseil de l'Espace économique européen
Commission : la présidente von der Leyen prononce un discours à Munster lors de la cérémonie de remise du prix international de la paix Westphalie au président français Emmanuel Macron
Commission : événement pour le 30e anniversaire du marché unique avec Enrico Letta et le vice-président Sefcovic
Commission : la commissaire Johansson participe à une conférence sur la lutte contre la criminalité avec la directrice exécutive d'Europol, Catherine De Bolle
Commission : le vice-président Dombrovskis s'exprime lors de l'événement virtuel EuroCommerce "Delivering a dynamic Single Market and sustainable growth" (Créer un marché unique dynamique et une croissance durable)
Commission : le vice-président Sefcovic participe au Conseil de l'Espace économique européen
Commission : le vice-président Schinas se rend à Porto pour assister au sommet de Concordia
Commission : la commissaire Simson prend la parole lors du "Forum sur la sécurité en Ukraine" et de l'événement smartEN "100 membres forts : responsabiliser les consommateurs d'énergie" à Bruxelles
Commission : la commissaire McGuinness en Suisse rencontre le président d'UBS, Colm Kelleher, et visite la Banque des règlements internationaux
Commission : le commissaire Wojciechowski au Kazakhstan
Commission : la commissaire Urpilainen en République dominicaine
Cour des comptes de l'UE : rapport spécial sur les ambitions de l'UE en matière d'intelligence artificielle
Eurostat : données sur l'approvisionnement en gaz naturel en 2023 ; statistiques sur le tourisme en 2023