Bonjour! Je suis Idafe Martín Pérez et, avec David Carretta et Christian Spillmann, nous vous proposons La Matinale Européenne, un instrument pour offrir une analyse, un contexte et une perspective à ceux qui s'intéressent à l'UE.
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UE-Mercosur : l’accord impossible
25 ans de négociations qui n’aboutissent à rien. Ce qui pourrait être le plus grand accord commercial de la planète, et le premier entre blocs, semble maudit : il est politiquement toxique, trop ambitieux, et l’Union européenne ne sait pas négocier avec un bloc qui la traite d’égal à égal.
L’accord d’association, incluant sa composante commerciale, entre l’Union européenne et le Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay) est en discussion depuis 1999. Cela fait 25 ans de pourparlers, interrompus à plusieurs reprises, marqués par une tentative presque réussie en juin 2019, sous l’égide de la commissaire européenne au Commerce de l’époque, la libérale suédoise Cécilia Malmström, mais aussi par de nombreuses frustrations. Le Brésil et la France – sans distinction entre les gouvernements successifs de différentes couleurs politiques – ont été les principaux obstacles, mais ils ne sont pas les seuls. Les négociations ont progressé, régressé, semblé proches du but, puis se sont à nouveau éloignées, comme en ce mois de novembre où, à l’occasion du sommet du G20 à Rio, l’accord semblait à portée de main. Mais ce moment sera également perdu, car cet accord est impossible.
Pourquoi cet accord est-il impossible ? Les deux blocs sont économiquement compatibles, et chacun est commercialement très attractif pour l’autre. Le revenu des pays du Mercosur est environ un tiers de celui des Européens, mais il est suffisant pour qu’une part significative de leur population puisse accéder à de nombreux produits industriels et services que les entreprises européennes peuvent fournir.
De l’autre côté, le marché européen est un géant capable d’absorber une grande partie de la production agricole du Mercosur. Politiquement, même avec les épisodes des ultraconservateurs Jair Bolsonaro au Brésil et maintenant Javier Milei en Argentine, les relations restent généralement bonnes. Culturellement, les deux blocs comptent parmi les plus similaires de la planète. Hormis la relation entre les États-Unis et les pays anglo-saxons, il n’y a probablement pas de groupe de pays aussi culturellement proche de l’Europe que ceux du Mercosur.
Le Haut Représentant Josep Borrell déclarait récemment à La Matinale Européenne que l’un des problèmes clés dans les relations avec l’Amérique latine, au-delà des questions commerciales, réside dans le fait que “par essence, la relation est beaucoup plus personnelle. Nous avons beaucoup de similitudes : la même religion, la même langue (il parlait de l’Espagne et du Portugal), nous partageons une grande partie de l’histoire. Ce sont comme des problèmes de famille. Les relations avec l’Asie du Sud-Est, par exemple, sont beaucoup plus professionnelles”.
Le rôle de l’Espagne et du Portugal, s’il est bien compris et débarrassé du paternalisme qui l’a parfois marqué, peut servir de pont permanent. Leurs entreprises les plus importantes, dans des secteurs comme les infrastructures, les assurances ou les banques, sont solidement implantées en Argentine et au Brésil depuis près de trois décennies. Ce pont économique favorise les relations commerciales. Pourtant, l’accord n’avance pas, car l’Union européenne est incapable de conclure un pacte avec un bloc qui ne cède pas, qui négocie d’égal à égal et qui estime que ses relations avec l’Europe sont en déclin, tandis qu’elles se maintiennent avec les États-Unis et, surtout, croissent avec la Chine.
L’Union européenne a conclu des accords commerciaux avec des pays comme le Chili, la Colombie, le Mexique, le Canada, Israël, la Nouvelle-Zélande ou le Japon, car ces pays, pour améliorer l’accès de leurs produits au plus grand marché mondial – celui de l’Europe avec ses 447 millions d’habitants –, sont prêts à faire bien plus de concessions que les Européens. Plus que de véritables négociations entre égaux, l’UE impose pratiquement ses conditions, que l’autre partie accepte car elle finit par y gagner plus qu’elle n’y perd.
Une source ayant participé aux négociations jusqu’en 2019 déclarait ce dimanche à La Matinale Européenne : “À un moment donné, on a cru que c’était possible, comme quand on a annoncé l’accord de principe, mais il est désormais clair qu’il restera toujours otage d’agendas nationaux. Et ici, les Français ne sont que la partie visible”.
Il y a eu des moments, comme au début de ce mois de novembre, où la Commission européenne pensait que la France perdait suffisamment de partenaires pour bloquer ce vote. Mais quelques jours plus tard, l’Italie de Giorgia Meloni s’est rangée du côté français, et les chiffres ne permettaient plus d’approuver l’accord. Cette source estime que “compte tenu de l’ampleur et de la toxicité politique, il aurait peut-être été plus intelligent, à un moment donné, de laisser tomber l’éléphant et de conclure des accords sectoriels. Il aurait été plus intelligent d’être plus humble et pragmatique. Peut-être aurait-on pu progresser dans l’industrie, l’agriculture, les services, séparément, et non en bloc”.
Malmström, qui avait effleuré l’accord du bout des doigts avant de quitter la Commission, expliquait ce dimanche à La Matinale Européenne que, si “il est vrai que le Mercosur ne cède pas beaucoup, l’UE ne le fait pas non plus”. L’ancienne commissaire attribue à Bolsonaro l’impossibilité de signer cet accord en 2019 en raison de “l’opposition à ses politiques climatiques”. Mais la Suédoise reconnaît que “l’accord est piégé dans une question psychologique” et que “géopolitiquement, il est déjà trop tard”, car “la Chine a profité de ces cinq années d’inaction pour assumer un rôle dominant dans les pays du Mercosur”. “Avec le retour du président Trump, il est plus important que jamais de chercher des amis et des alliances. Je ne suis pas sûre que l’UE ait le courage de s’opposer à la France et de le signer lors du sommet en Uruguay le 7 décembre. J’espère que oui”, a conclu Cécilia Malmström.
Le Mercosur, économiquement et politiquement, voit les choses différemment et ne cède pas. Ouvrir son industrie à la concurrence européenne mettrait la sienne à genoux. Il se demande pourquoi il devrait le faire alors que les Européens refusent encore d’ouvrir pleinement leurs marchés à ses produits agricoles. Le Mercosur s’interroge également sur les raisons pour lesquelles l’Union européenne exige des clauses de respect des droits humains concernant les populations indigènes d’Amérique latine. Il considère cela comme un manque de respect envers des pays qui sont démocratiques depuis qu’ils ont mis fin à leurs régimes dictatoriaux il y a environ 40 ans, peu après l’Espagne, le Portugal ou la Grèce.
Face au blocage de l’accord conclu par Malmström en 2019, à cause de la France et d’autres États membres, la Commission européenne a négocié avec le Mercosur un Instrument additionnel, un avenant, qui n’ouvrait pas l’accord mais incorporait des engagements en matière de lutte contre la déforestation, de normes du travail, de respect de l’Accord de Paris, de biodiversité, de changement climatique, de protection des forêts et de droits humains (en mentionnant les peuples indigènes).
Le Mercosur a accepté de négocier, mais il y a toujours eu des voix, comme celle du Brésilien Ignacio Lula da Silva, qui ont critiqué ce qu’elles considéraient comme du paternalisme. Et derrière, il y a la Chine. L’Argentine se demande pourquoi elle devrait respecter une longue liste de normes phytosanitaires et environnementales pour vendre ses produits en Europe, alors qu’elle peut les vendre au même prix en Chine sans que les Chinois ne posent la moindre question. La Chine ne pose pas de questions. L’Europe arrive avec une montagne de documents, inspecte jusqu’au dernier médicament donné aux vaches, tente d’en interdire certains (produits par des entreprises européennes, mais déjà interdits en Europe) et impose des droits de douane. Le client chinois est plus simple que l’européen.
La citation
“Nous n'avons jamais dit qu'il s'agissait d'une ligne rouge”.
Bas Eickhout, co-président des Verts au Parlement européen, sur la vice-présidence exécutive de la Commission à Raffaele Fitto.
Commission von der Leyen II
Von der Leyen achète les voix des Verts avec une nomination et une promesse - Ursula von der Leyen a fait hier un geste vers les Verts pour tenter de s'assurer de leur soutien lors du vote d'investiture de la nouvelle Commission qui se tiendra demain en plénière au Parlement européen. La présidente a officialisé la nomination de l'ancien chef de groupe des Verts, le belge Philippe Lamberts, en tant que conseiller pour le climat. Dans le communiqué, elle a ajouté une phrase pour réparer les relations, après que les Verts ont été exclus de toutes les négociations au cours des quatre derniers mois. "Pour moi, le groupe des Verts fait partie de la majorité pro-européenne au Parlement européen", a déclaré von der Leyen. L'escroquerie a fonctionné. Lors d'une réunion du groupe des Verts hier soir, "une petite majorité" s'est prononcée en faveur du vote pour la Commission von der Leyen II, ont annoncé les deux co-présidents Terry Reintke et Bas Eickhout, reniant la ligne rouge concernant la vice-présidence exécutive de Raffaele Fitto en raison de son appartenance à un parti d'extrême droite, Fratelli d'Italia. Tous deux ont reconnu que de nombreuses délégations nationales voteront contre et que certains députés écologistes n'ont pas pris de décision. Selon nos sources, 25 députés Verts ont voté pour, 20 contre et 5 se sont abstenus.
Grâce aux Verts, Von der Leyen s'approche des 401 votes - Ursula von der Leyen se révèle être une manœuvrière politique habile et impitoyable. Chapeau. Mais, selon le professeur Alberto Alemanno, fondateur de The Good Lobby, l'offre faite aux Verts équivaut à une "corruption institutionnelle". C'est ainsi que cela s’appelle dans le monde académique. Un député vert, qui a demandé à rester anonyme, a exprimé son dégoût pour la manœuvre. "Cela m’a encore plus convaincu de voter contre la Commission", nous a-t-il expliqué. La présidente a utilisé tous les outils possibles pour reconquérir le cœur des écologistes. Aux réunions d'hier du groupe des Verts a également participé Ruth Reichstein, membre du cabinet de von der Leyen, recrutée durant la précédente législature par le groupe des... Verts. Pour Ursula von der Leyen, ce qui compte, c'est le résultat. Le soutien d'une partie des Verts – environ 25 députés – devrait lui permettre de dépasser largement la majorité absolue de 361 votes au Parlement européen et de s'approcher du seuil de 401 votes obtenus en juillet au Parlement européen pour sa confirmation pour un second mandat.
Géopolitique
Un avion s'écrase en Lituanie, soupçons de sabotage - Un avion cargo de DHL s'est écrasé hier lors de l'atterrissage à l'aéroport de Vilnius, tuant une personne et blessant trois autres membres d'équipage. L'enquête sur l'incident est encore en cours. Mais la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a émis le soupçon d'une attaque hybride. "Le fait qu’avec nos partenaires lituaniens et espagnols, nous devons maintenant nous demander sérieusement s'il s'agit d'un incident ou bien d'un autre acte hybride, montre à quel point nous vivons des temps instables", a déclaré Baerbock : "Les autorités allemandes travaillent en étroite collaboration avec les autorités lituaniennes pour aller au fond de la question". La semaine dernière, deux câbles sous-marins sous la mer Baltique ont été sectionnés, soulevant des soupçons de sabotage. Mais l'incident d'hier pourrait être lié à deux autres épisodes survenus cet été : des colis transportés par DHL ont explosé dans les aéroports de Leipzig et de Birmingham. Les autorités polonaises ont accusé les services secrets russes d'être responsables des paquets explosifs en Allemagne, au Royaume-Uni et en Pologne. "Nous ne pouvons pas exclure la possibilité de terrorisme (…), mais pour le moment nous ne pouvons rien attribuer ni désigner, car nous n'avons pas ces informations", a déclaré le chef du service de contre-espionnage lituanien, Darius Jauniskis.
Un compromis pour aider l’industrie européenne de défense - Les financements destinés au Programme européen pour l’Industrie de la Défense (EDIP) s’ouvrent aux entreprises étrangères basées dans l’Union européenne, “à la condition que les équipements produits comprennent 65% de composants européens”. Pas question de faire de l’assemblage de technologies étrangères et pas question de renoncer au “buy european”, a expliqué à la Matinale Européenne une source informée du dossier. La plupart des armements et des équipements de défense comprennent actuellement des composants étrangers avec des restrictions à l’usage ou à l’exportation, car ils tombent par exemple sous le coup de la réglementation ITAR aux Etats-Unis. La fourniture à l’Ukraine d’avions de combat F-16 et de systèmes de missiles Patriots en dotation dans les armées de l’UE a été conditionnée au feu-vert de l’administration américaine L’objectif du compromis sur EDIP trouvé entre la France, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne, auquel souscrivent les grands groupes européens, est donc de limiter la dépendance pour devenir à terme autonomes sur les composants . Le programme, présenté en février par le commissaire Thierry Breton, doit être approuvé par les Etats membres et le Parlement. Le financement de départ est modeste: 1,5 milliards d’euros pour la période 2025-2027. Les Etats-Unis exercent toutefois une pression énorme pour éviter l’adoption du compromis. Les Européens sauront-ils résister ? Il est peu probable que la France accepte de financer un programme européen qui perpétue les dépendances vis à vis de l’étranger.
Élargissement
La Serbie bloquée, l'Albanie fait un pas en avant - Lors de la réunion d'hier du Coreper (l'organisme réunissant les ambassadeurs des vingt-sept), la présidence hongroise du Conseil de l'UE n'a pas réussi à obtenir l'unanimité sur sa proposition d'ouvrir un nouveau chapitre de négociation avec la Serbie . La Commission avait exprimé un avis positif pour l'ouverture du chapitre sur la compétitivité et la croissance inclusive. Mais plusieurs États membres continuent d'avoir des réserves. La présidence hongroise poursuivra dans les prochains jours les contacts bilatéraux avant de soumettre à nouveau le thème au Coreper si la possibilité de trouver un consensus se présente. En revanche, des progrès ont été constatés avec l'Albanie. La présidence hongroise a lancé les procédures pour trouver une position commune sur le chapitre de négociation concernant les relations extérieures. Une nouvelle conférence intergouvernementale avec l'Albanie pour ouvrir les négociations sur ce chapitre pourrait se tenir en décembre.
Roumanie
Un extrémiste pro-Poutine et une libérale anti-corruption au second tour - Le premier tour des élections présidentielles en Roumanie a produit une double surprise. Le candidat indépendant d'extrême droite pro-russe et anti-occidental, Caline Georgescu, est arrivé largement en tête avec 22,9 % des votes, selon les résultats définitifs. L'ancien Premier ministre et leader du Parti social-démocrate, Marcel Ciolacu, considéré par les sondages comme le grand favori, a été éliminé de justesse avec seulement 3 000 voix de moins. Au second tour du dimanche 8 décembre, la candidate libérale et anti-corruption Elena Lasconi, qui a obtenu 19,2 %, se présentera. Mais toute l'attention se porte sur Georgescu, qui a émergé de nulle part grâce à ses vidéos virales sur TikTok. Il y a des soupçons que sa candidature ait été soutenue par la Russie de Vladimir Poutine. Sa promesse est de couper l'aide à l'Ukraine. Il pourra bénéficier du soutien d'autres candidats d'extrême droite éliminés, comme George Simion, arrivé en quatrième position avec 18,9 % des voix. "Dans les deux prochaines semaines, la Roumanie joue son avenir", nous a déclaré un diplomate, inquiet à l'idée de voir Georgescu à la table du Conseil européen.
Consommateurs
La Cour des comptes de l'UE contre la prolifération des étiquettes alimentaires - L'étiquetage des aliments devrait aider les gens à prendre des décisions éclairées au moment de l'achat, mais les consommateurs de l'UE sont exposés à un nombre croissant d'indications, de logos, de slogans, et d'étiquettes qui peuvent créer de la confusion et se révéler trompeurs, a averti hier la Cour des comptes de l'UE dans un rapport sur les étiquettes alimentaires. Selon la Cour, il existe une série de lacunes préoccupantes dans la législation de l'UE, ainsi que des problèmes concernant les contrôles et les sanctions pécuniaires. Les normes de l'UE permettent l'utilisation d'indications nutritionnelles et de santé même pour des produits à forte teneur en graisses, en sucres et en sel. Les aliments sucrés, comme les barres énergétiques, peuvent être commercialisés en mettant en avant la "haute teneur en protéines". De même, les consommateurs sont de plus en plus exposés à des indications de santé non réglementées concernant des substances végétales, même si elles ne sont pas étayées par des preuves scientifiques. Selon le rapport, certains consommateurs pourraient même subir des effets négatifs sur la santé à cause d'étiquettes trompeuses. La Cour des comptes critique également la diversité des étiquetages nutritionnels (Nutri-Score, NutrInform Battery et Keyhole) : le manque d'harmonisation au niveau de l'UE a pour effet de créer de la confusion plutôt que d'orienter les consommateurs.
Blanchiment
Le Parlement soutient l’italienne Bruna Szego en tant que cheffe de l’autorité contre le blanchiment - À l'issue des auditions conjointes du Parlement européen avec les trois candidats au poste de chef de l’autorité de l'UE pour la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme (Amla), les commissions parlementaires compétentes des Libertés publiques et des Affaires économiques ont exprimé leur préférence pour l’italienne Bruna Szego. Les autres candidats étaient l'allemand Markus Pleyer et le néerlandais Jan Reinder de Carpentier. Le Parlement transmettra son avis à la Commission européenne, qui est chargée de formaliser la proposition de nomination. Le choix devra ensuite être approuvé par le Parlement et adopté par le Conseil de l'UE.
Cela se passe aujourd'hui
Commission : conférence de presse des commissaires Dombrovskis et Gentiloni sur le paquet économique d'automne (avis sur les lois de finances et recommandations aux pays sous procédure pour déficit excessif)
Parlement européen : session plénière à Strasbourg (débats sur le soutien à l’Ukraine ; l'accord sur le budget 2025 ; les prévisions économiques d'automne ; le défi de la mise en œuvre des politiques de cohésion ; la crise humanitaire à Gaza et en Cisjordanie et le rôle de l'Unrwa ; l'adhésion complète de la Bulgarie et de la Roumanie à Schengen ; les menaces hybrides en mer Baltique ; les conditions dans les prisons de l'UE ; les disparités salariales ; la situation politique et humanitaire au Mozambique)
Parlement européen : conférence de presse des présidents des groupes politiques
Conseil Culture et sport
Commission : la présidente von der Leyen reçoit les co-présidents du groupe des Verts
Commission : la vice-présidente Jourova rencontre Alain Berset, secrétaire général du Conseil de l'Europe
OT 'international: le secrétaire général Rutte en Grèce rencontre le premier ministre Kyriakos Mitsotakis
Eurostat: données sur le transport maritime de marchandises en 2023 ; revenus, épargnes et investissements des ménages en 2023 ; bénéfices et investissements des entreprises en 2023
Cecilia was trade commissioner 2014-2019, Pascal Lamy was 1999-2004 and before Leon Brittan. Otherwise excellent analysis!