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Un mois pour éviter une guerre commerciale avec Trump
Une guerre commerciale semble inévitable entre l’Union européenne et l’Amérique de Trump, sauf à obtenir du président américain l’abandon de ses taxations ou accepter des concessions unilatérales, comme l’a fait le Royaume-Uni. Les négociations n’ont toujours pas commencé et il reste un mois pour trouver un “bon accord”. Beaucoup expriment des doutes, car Trump n’entend pas lâcher sur les 10% de droits de douane imposés au monde entier et acceptés par le Premier ministre britannique Keir Starmer. L'UE devra riposter. Ce sera le baptême du feu pour son arsenal anti-coercition.
Ursula von der Leyen a parlé à Donald Trump. Enfin. La présidente de la Commission a pris l’initiative de l’appel téléphonique, un dimanche, car il y avait urgence. “La communication est intervenue en temps voulu”, a expliqué un porte-parole de la Commission. Le décryptage de la séquence montre toute la difficulté de traiter avec Trump. Le président américain venait de “piquer un coup de sang” contre les Européens deux jours auparavant et de décider de porter de 10 à 50 % le montant des droits de douane pour les entreprises européennes afin de les contraindre à produire aux Etats-Unis. Le ton de l’annonce publiée sur Truth était rageur et comminatoire. “L'Union européenne, créée principalement pour exploiter les États-Unis en matière de commerce, a été très difficile à gérer (...) Nos discussions avec eux sont vouées à l'échec. C'est pourquoi je recommande l'imposition d'un tarif douanier direct de 50 % sur l'Union européenne à compter du 1er juin 2025”.
“Les pulsions de Trump sont dangereuses, car il est le président des Etats-Unis et il peut faire ce qu’il annonce”, a confié à La Matinale Européenne un responsable européen. Ursula von der Leyen a qualifié son entretien avec Donald Trump de “bon”. Le président américain a été moins aimable. Il a dépeint son interlocutrice en quémandeuse. “J'ai reçu aujourd'hui un appel d'Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, demandant une prolongation de la date butoir du 1er juin concernant le tarif douanier de 50 % applicable au commerce et à l'Union européenne. J'ai accepté cette prolongation, jusqu'au 9 juillet 2025. La présidente de la Commission a déclaré que les négociations commenceront rapidement”.
“Trump veut ainsi donner l’impression que les vraies négociations ont commencé grâce à lui”, analyse un de nos interlocuteurs. Le président américain a accepté de revenir au calendrier de la pause de 90 jours décidée en avril, mais pas sur sa décision de porter le tarif à 50% pour sanctionner la mauvaise volonté des Européens. Ursula von der Leyen a juste obtenu un sursis.
Les vraies négociations ont-elles commencé avec la réunion téléphonique mardi entre le négociateur européen, le Commissaire au Commerce Maros Sefcovic et son interlocuteur américain, le secrétaire au Commerce Howard Lutnick ? Sur quelle base ? L’UE a-t-elle fait une nouvelle offre ? La Commission a refusé de répondre. “Nous ne commentons pas les négociations en cours” , a déclaré hier Olof Gill, le porte-parole pour le Commerce. “Les négociations sont secrètes et elles sont complexes”, explique la Commission.
Sefcovic a annoncé de “bonnes conversations” avec Lutnick, mais il ne donne pas envie d’y croire. “La Commission reste pleinement engagée dans des efforts constructifs et ciblés en vue d'un accord entre l’UE et les Etats-Unis. Nous restons en contact permanent”, a déclaré le commissaire dans son message . “Nous souhaitons une bonne issue qui évite des droits de douane dommageables pour les deux parties”, a précisé Olof Gill. “Les négociations vont s'intensifier dans les jours et les semaines à venir”, a assuré le porte-parole.
Il reste un peu plus d’un mois pour boucler et éviter une guerre commerciale . Or selon nos informations, les vraies négociations n’ont pas encore commencé et les discussions portent encore sur la méthode. Les Américains ont soumis “une liste de demandes qui n’est ni une bonne base de négociation, ni une base juste“, nous a confié un de nos interlocuteurs. “L’administration américaine mise sur les concessions obtenues des autres partenaires. L’accord conclu par le Premier ministre britannique Keir Starmer pose problème car il a accepté quelque chose de léonin et en plus il doit payer les 10% de tarifs de base imposés par Trump au monde entier. Il n’a pas gagné”, nous a expliqué un responsable européen.
“Je doute qu’il soit possible de trouver un accord qui ne soit pas seulement des concessions unilatérales”, a estimé le responsable. “Il est possible de trouver un accord pour des mesures sectorielles pour l’acier et l'aluminium, car les produits exportés ne sont pas produits aux Etats-Unis, et pour l’automobile, mais que va-t'il se passer pour la pharmacie et avec le tarif de base ?”, analyse notre interlocuteur. La pause décidée par Donald Trump ne concerne pas ce tarif douanier de 10% que les Européens paient depuis qu’il a été instauré et qui représente “un montant très important”.
Donald Trump multiplie les annonces sur ses succès à l’adresse de sa base MAGA. “Notre nation connaît l'un des “comebacks” les plus spectaculaires et les plus rapides de l'histoire. En seulement quatre mois, nous sommes à nouveau respectés, plus que jamais. Et attendez, avec des milliers de milliards de dollars d'investissements dans les usines, de voir les chiffres de la croissance. C'est vraiment l'ÂGE D'OR DE L'AMÉRIQUE !”, a-t-il écrit hier sur Truth. “Trump profère de nombreux mensonges. C’est une partie du problème pour l’Union européenne. Il faut établir la distinction entre le vrai et le mensonge et comprendre ce qu’il va faire pour voir où il faut pousser”, souligne l’un de nos interlocuteurs.
Les États membres font actuellement face à des droits de douane supplémentaires de 10 % sur l’ensemble de leurs exportations de biens vers le marché américain et de 25 % sur les voitures et sur l’acier et l’aluminium. L’augmentation a 50% est en pause jusqu’au 9 juillet.
Trump a ajouté une nouvelle charge avec le “One, Big, Beautiful Bill Act” , son nouveau budget qui pourrait augmenter la dette des États-Unis de 3 000 à 5 000 milliards de dollars sur dix ans. Or la section 899 du One Big Beautiful Bill Act propose de taxer les investissements étrangers aux États-Unis, en imposant une retenue à la source sur les revenus de capitaux en provenance de pays accusés par les États-Unis de pratiques fiscales “déloyales”, souligne la revue Le Grand Continent. “Le terme 'déloyal' est défini de manière vague, incluant des mesures comme la taxe numérique ou l’accord de l’OCDE sur la fiscalité minimale. Cela pourrait impacter les épargnants européens, qui envoient chaque année 300 milliards d’euros aux États-Unis”, analyse la revue. “Si elle est conservée par le Sénat, la section 899 exercerait une pression considérable sur les pays étrangers pour qu’ils abrogent toute taxe jugée « inéquitable », ou qu’ils exemptent les groupes dont le siège social est situé aux États-Unis“.
“Les Américains ne sont pas sérieux. Leurs mesures arbitraires vont accélérer l’adoption de contre-mesures qui doivent être dissuasives”, soutient le responsable européen. Un paquet de contre mesures pour un montant de 21 milliards d’euros est prêt en réponse aux tarifs américains sur l’acier et l'aluminium et “les consultations avec les Etats membres se sont accélérées pour un second paquet de 95 milliards d’euros”, nous a précisé un diplomate européen.
“L’Union européenne n’est pas le Royaume Uni. Elle est un bloc et elle peut répliquer. Outre les deux paquets de contre-mesures il y a d’autres moyens d’action que les tarifs sur les biens. L'UE peut agir sur les services, le numérique, la propriété intellectuelle, le contrôle des exportations avec l’instrument anti-coercition”, a souligné le diplomate. “Il y a des limites à ce qui peut être accepté et il n’est pas question de concessions déséquilibrées. L’UE peut décider de mesures symétriques au terme de la pause de 90 jours pour ensuite les réduire avec le successeur de Trump”, a soutenu le diplomate. L’Union européenne a un mois pour faire entendre raison au président américain.
La citation
“Si vous ne gagnez pas en Pologne, alors la Hongrie sera la prochaine et Viktor Orban perdra également le pouvoir. Et tout notre continent, toute l'UE deviendra une dictature”.
Le leader de l'extrême droite roumaine, George Simion, s'adressant au candidat d'extrême droite aux présidentielles en Pologne, Karol Nawrocki.
Géopolitique
Après Merz, Ursula von der Leyen qualifie “d'abominable” l'offensive israélienne sur Gaza – Lundi, le chancelier allemand, Friedrich Merz, a prononcé les mots les plus durs jamais prononcés par l'Allemagne contre Israël depuis l'offensive lancée contre Gaza à la suite des attaques du Hamas du 7 octobre 2023. “Ce que l'armée israélienne fait maintenant dans la bande de Gaza, je ne comprends plus quel est l'objectif. Causer ce niveau de souffrance à la population civile ne peut plus être justifié comme une lutte contre le terrorisme du Hamas”, a déclaré Merz. La position de l'Allemagne compte beaucoup dans les choix d'Ursula von der Leyen. La démonstration est arrivée hier. “L'expansion des opérations militaires israéliennes à Gaza (...) est abominable”, a déclaré la présidente de la Commission lors d'une conversation téléphonique avec le roi Abdullah de Jordanie. "La Commission européenne a toujours soutenu – et continuera à soutenir – le droit d'Israël à la sécurité et à l'autodéfense, mais cette escalade et l'utilisation disproportionnée de la force contre les civils ne peuvent être justifiées par le droit humanitaire et international", a ajouté von der Leyen. La présidente de la Commission a été critiquée pour son soutien continu au gouvernement de Benjamin Netanyahu pendant l'offensive de Gaza et son inaction face aux demandes de révision de l'accord d'association UE-Israël pour violation de l'article 2 sur le respect des droits de l'homme. Maintenant que Merz a brisé le tabou, von der Leyen acceptera-t-elle de sanctionner le gouvernement Netanyahu?
Trump avertit Poutine qu'il joue avec le feu - Un nouveau message de Donald Trump sur son réseau social Truth est destiné à alimenter les espoirs des Européens d'une conversion du président américain en faveur de l'Ukraine. "Ce que Vladimir Poutine ne comprend pas, c'est que si ce n'était pas pour moi, beaucoup de choses très graves seraient déjà arrivées à la Russie, et elles veulent dire très graves. Il joue avec le feu !", a écrit Trump. Reste à voir si la colère de Trump, qui a explosé dimanche lorsqu'il a dit que le leader russe était "devenu complètement fou" à la suite de l'une des attaques les plus massives de missiles et de drones contre l'Ukraine, se transformera en action.
Les États-Unis de Trump ne coopèrent plus sur l'évasion des sanctions – Le scoop est de la Sueddeutsche Zeitung. Les États-Unis ont cessé de coopérer avec l'UE sur l'évasion des sanctions contre la Russie. Le quotidien allemand a eu accès à un document interne du ministère des Affaires étrangères sur la réunion du Conseil des Affaires étrangères de l'UE qui s'est tenue le 20 mai dernier. Lors de la réunion, le tsar des sanctions de l'UE, David O'Sullivan, a déploré l'effondrement complet de la coordination transatlantique en matière d'évasion des sanctions. "Il n'y a plus d'activité conjointe d'information et de sensibilisation" et l'activité dans le cadre du G7 a "perdu son élan". Lors du Conseil des Affaires étrangères, O'Sullivan a expliqué qu'il y a des progrès dans la lutte contre l'évasion des sanctions par des pays tiers comme l'Arménie, la Serbie, l'Ouzbékistan et l'Inde. Par contre le Kazakhstan, les Émirats arabes unis et la Turquie restent problématiques. Cependant, ce sont la Chine et Hong Kong qui sont les principaux points de transit pour l'évasion des sanctions. Selon le document, O'Sullivan estime que la République populaire de Chine est "responsable d'environ 80 pour cent de l'évasion". De plus, certaines sociétés européennes profitent du système d'évasion utilisé par la Russie pour contourner les sanctions, affaiblissant la pression sur les pays tiers.
Réarmement
SAFE définitivement approuvé, maintenant au tour d'EDIP - Le Conseil de l'UE a définitivement approuvé hier SAFE, l'instrument du plan de réarmement d'Ursula von der Leyen destiné à fournir 150 milliards de prêts aux États membres. Les gouvernements auront six mois pour décider s'ils recourent aux prêts et présenter un plan d'achat d'armes à financer avec SAFE. Après l'instrument de prêt, le Conseil et le Parlement européen devront négocier un autre instrument proposé par la Commission dès 2024 : le Programme de l'industrie de défense européenne. Les gouvernements doivent encore trouver un accord entre eux avant de lancer les négociations avec les députés. Les paramètres du "Buy European" - principal obstacle à un accord - devraient être les mêmes que ceux de SAFE. Hier, la présidente du groupe des Socialistes & Démocrates, Iratxe Garcia Perez, a envoyé une lettre au Premier ministre polonais, Donald Tusk, président tour à tour du Conseil de l'UE pour demander d'accélérer les négociations. Sans une adoption rapide d'EDIP, le risque est de "compromettre l'autonomie stratégique de l'Europe et la confiance de nos citoyens", a écrit Garcia.
État de droit
20 pays contre la Hongrie sur la loi anti-Pride mettent Meloni face à un dilemme - Vingt États membres de l'UE ont soutenu hier un document pour dénoncer la loi adoptée par la Hongrie de Viktor Orban pour interdire la Pride. "Nous sommes profondément alarmés par ces développements qui sont contraires aux valeurs fondamentales de la dignité humaine, de la liberté, de l'égalité et du respect des droits de l'homme, comme stipulé à l'article 2 du traité sur l'UE", ont déclaré les signataires, demandant à la Commission d'utiliser tous les outils à sa disposition pour sanctionner la Hongrie, si Orban ne modifie pas la législation. L'Italie est parmi les cinq absents, avec la Bulgarie, la Croatie, la Roumanie et la Slovaquie. La Pologne a la présidence tournante de l'UE qui, par pratique, ne signe pas de documents. L'occasion était une réunion du Conseil des Affaires générales, lors de laquelle la Hongrie a été de nouveau mise sur le banc des accusés pour la procédure de l'article 7 du traité, qui prévoit de priver du droit de vote les pays qui violent systématiquement les principes fondamentaux. Le nombre de signataires du document sur la Pride est important. Vingt-deux est le nombre d'États membres nécessaire pour passer à l'étape suivante de la procédure de l'article 7, celle nécessaire pour formaliser l'existence d'un "risque clair de violation grave des principes fondamentaux". Avec la Pologne, il manque un seul État membre. Un vote mettrait le gouvernement de Giorgia Meloni devant un choix embarrassant, à un moment où la frustration et la colère face au sabotage par Orban du soutien à l'Ukraine et à la sécurité européenne sont de plus en plus fortes. Protéger Orban dans sa dérive autoritaire ou défendre les intérêts du reste de l'UE?
La Hongrie et la Slovaquie ne soutiennent pas les conclusions sur la résilience démocratique - Lors du Conseil des Affaires générales d'hier, la présidence polonaise de l'UE a présenté des conclusions sur le renforcement de la résilience démocratique de l'UE, soutenues par 25 États membres. Les absents sont les habituels : la Hongrie de Viktor Orban et la Slovaquie de Robert Fico. “Vous ne serez pas surpris”, a déclaré le ministre polonais des Affaires européennes, Adam Szlapka, qui a présidé la réunion. Le document souligne la responsabilité commune de promouvoir et de sauvegarder l'État de droit à travers tous les outils disponibles face aux défis graves "à nos démocraties" dus à l'évolution du paysage géopolitique, y compris la guerre d'agression russe contre l'Ukraine". Les conclusions dénoncent la polarisation, la radicalisation, les ingérences étrangères, la désinformation, les cybermenaces et la baisse de confiance dans les institutions et les élections.
Numérique
Le DSA contre le porno en ligne accessible aux mineurs – La Commission a lancé hier une procédure formelle contre les plateformes pornographiques Pornhub, Stripchat, XNXX et XVideos pour des violations présumées de la loi sur les services numériques (Digital Services Act ou DSA) liées à la protection insuffisante des mineurs, en particulier en raison de l'absence de mesures efficaces de vérification de l'âge. Après une enquête informelle lancée l'année dernière, la Commission a constaté que ces plateformes n'ont pas introduit de mesures adéquates et proportionnées pour garantir un niveau élevé de confidentialité, de sécurité et de protection pour les mineurs, en particulier avec des outils de vérification de l'âge pour protéger les mineurs des contenus pour adultes. La Commission mènera maintenant une enquête approfondie prioritaire, continuant à recueillir des preuves, qui peuvent inclure l'envoi de demandes d'informations supplémentaires, la tenue d'entretiens ou d'inspections. Parallèlement, les États membres, réunis au sein du comité européen des services numériques, adoptent une action coordonnée contre les plateformes pornographiques plus petites. Un fonctionnaire de la Commission a expliqué que le système de vérification de l'âge par un simple clic sur les pages d'accès des plateformes ne serait pas conforme au DSA.
Euro
Le sentiment économique se redresse un peu – En mai, après deux mois consécutifs de baisse, l'indicateur du sentiment économique s'est amélioré à la fois dans l'UE (+0,6 points à 95,2) et dans la zone euro (+1,0 points à 94,8). Parmi les grandes économies, ce sont l'Italie et l'Allemagne qui tirent vers le haut l'indicateur économique, respectivement avec +2,8 et +1,5 points. En revanche, on a enregistré une forte baisse en France (-3,5) et une réduction modérée aux Pays-Bas (-0,8), en Pologne (-0,6) et en Espagne (-0,4). Au niveau sectoriel, la confiance dans le secteur de l'industrie reste globalement stable, tandis que celle des consommateurs et du commerce de détail augmente. L'indicateur des attentes d'emploi s'est également amélioré à la fois dans l'UE (+0,6 points à 97,5) et dans la zone euro (+0,5 points à 97,0). Cependant, les deux indicateurs restent en dessous de leur moyenne à long terme de 100.
Langues officielles
Le gouvernement Sanchez contraint à la retraite sur le catalan, le galicien et le basque – Le Conseil des Affaires générales avait hier à l'ordre du jour l'adoption de l'introduction du catalan, du galicien et du basque comme langues officielles de l'UE. La demande a été présentée il y a des années par le gouvernement de Pedro Sanchez, dont la majorité au Parlement dépend des partis régionalistes. Les indépendantistes catalans en ont fait une condition pour ne pas provoquer la chute de Sanchez. Mais, malgré une offensive diplomatique intense et la promesse de payer les dépenses, l'Espagne a été contrainte à la retraite. Plusieurs États membres ont demandé de retirer le point de l'ordre du jour pour adoption et de poursuivre les discussions, car plusieurs questions juridiques, financières et techniques n'ont pas encore été résolues. Le service juridique du Conseil a exprimé des doutes sur la possibilité d'introduire les trois langues comme officielles sans modifier les traités. Finalement, l'Espagne a accepté le report.
Cela se passe aujourd'hui
Commission : réunion hebdomadaire du collège des commissaires
Commission : conférence de presse du vice-président Séjourné et Zaharieva sur la communication pour les start-up et le scale-up
Commission : conférence de presse du Haut représentant Kallas et des commissaires Kos et Sikela sur la stratégie pour la mer Noire et le règlement sur la garantie de l'action extérieure
Commission : point de presse des commissaires Ribera et Hoekstra sur l'évaluation des plans nationaux énergie et climat
Commission : la présidente von der Leyen reçoit le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez
Commission : la présidente von der Leyen prononce un discours à l'Université d'Aix-la-Chapelle
Commission : le commissaire Sefcovic à Abu Dhabi rencontre le ministre du Commerce, Thani El Zeyoudi, et participe à une table ronde sur les investissements UE-Émirats
Commission : le commissaire Kubilius intervient au Forum du Prix Charlemagne
Parlement européen : la présidente Metsola intervient à un événement au Politecnico de Torino
Conseil : réunion du Coreper I et II
Comité des régions : journées de l'Élargissement 2025
Eurostat : comptes financiers annuels pour 2024 ; statistiques sur la composition des familles en 2024, données sur les enfants à risque de pauvreté ou d'exclusion sociale en 2024