Bonjour! Je suis Christian Spillmann et avec David Carretta nous vous proposons La Matinale Européenne, un instrument pour offrir une analyse, un contexte et une perspective à ceux qui s'intéressent à l'UE.
Cette semaine les travaux des institutions européennes s'achèvent avant les vacances d'été. À partir d'aujourd'hui, la Matinale fait une pause. Mais pas complètement. Nous nous permettrons de faire irruption occasionnellement dans vos boîtes email avec une version abrégée de la Matinale d'été. Bonnes vacances à nos lecteurs.
Ursula bis, pour faire quoi ?
Ursula von der Leyen a été reconduite à la tête de la Commission européenne, mais pour faire quoi ? Avec quels moyens financiers ? La candidate a multiplié les promesses pour rallier les soutiens à son investiture, mais qui va l’aider à les concrétiser ? La France et l’Allemagne sont affaiblies par leurs divisions internes et leur incapacité à s’entendre. Ursula von der Leyen est-elle taillée pour mener seule “le changement radical” prôné par l’Italien Mario Draghi afin “d’adapter” l’UE au monde de demain ?
“Cinq ans de plus. Je ne saurais exprimer à quel point je suis reconnaissante de la confiance de tous les députés européens qui ont voté pour moi”. Ursula von der Leyen était aux anges le 18 juillet à l’annonce du vote du Parlement européen sur son investiture: 401 voix pour, 284 contre, 15 abstentions et 7 bulletins blancs. Mais la réalité est plus prosaïque. Elle n’a pas obtenu le soutien de tous les élus conservateurs, socialistes et libéraux de sa majorité. Les suffrages des Verts lui ont permis de passer avec une marge de 40 voix. Sa compatriote Terry Reintke, co-présidente des Verts, a remis les pendules à l’heure. “Les orientations politiques sont-elles vertes ? Je dis non. Pour moi, ce qui est crucial, c’est que la majorité d'aujourd'hui est une majorité pro-européenne”, a-t-elle expliqué.
Ursula von der Leyen et le Parti Populaire Européen, sa famille politique, qui crient victoire, vont-ils comprendre le message ? Les dirigeants du PPE ne cachent pas leur mépris pour les “écolos” et refusent d’inclure les Verts dans la “majorité pro-européenne”. Aucune des grandes familles n’est en mesure de gouverner seule ou en “grande coalition”. Des alliances seront toujours nécessaires et les majorités risquent d'être à géométrie variable, en fonction des sujets, dans le nouveau Parlement. La présidente doit constituer son cabinet et sa Commission. Elle doit répartir les portefeuilles et pour cela, elle va devoir respecter les équilibres et, surtout, renvoyer l’ascenseur à ses soutiens. Car il ne faut pas être dupe. Ursula doit sa reconduction au Français Emmanuel Macron, à l’Espagnol Pedro Sanchez et à l’Allemand Olaf Scholz. Sans l’accord des dirigeants des trois grands pays de l’UE, elle n’aurait pas été reconduite.
Emmanuel Macron doit confirmer sa décision de reconduire Thierry Breton pour un second mandat, comme il l’a annoncé lors du sommet européen fin juin. Pedro Sanchez veut envoyer à Bruxelles Teresa Ribera, figure de la lutte contre le changement climatique. Et Olaf Scholz soutient la désignation du Luxembourgeois Nicolas Schmit, “Spitzenkandidat” des Socialistes, pour un second mandat. Trois personnalités fortes qui n’entendent pas faire de la figuration. Ursula peut-elle aller contre la volonté des dirigeants des grands pays ? Ce sera difficile.
Son second mandat s’annonce compliqué. L’Union européenne ne fait plus rêver. Souvent elle braque les électeurs. Les Européennes ont été marquées par une poussée des partis nationalistes et des formations de l'extrême droite et de la gauche radicale. Le nouveau Parlement compte 720 députés dont 233, soit un sur trois, sont anti-européens et 187 sont des élus de partis d’extrême-droite. Ursula von der Leyen va devoir composer avec deux Etats membres, l’Italie et la Hongrie, dont les dirigeants lui sont hostiles. Et elle sera privée du soutien de la France, car Emmanuel Macron, sorti très affaibli des Européennes et de sa décision de convoquer des élections législatives anticipées, ne sera plus en mesure de prendre l’initiative.
La présidente de la Commission peut-elle gérer seule les grands défis annoncés pour son second mandat ? Toutes les grandes réalisations du premier – le Pacte vert, les achats de vaccins, le grand emprunt pour relancer la machine économique, la relance de l’industrie de défense et même le soutien à l’Ukraine – lui ont été commandés. “Elle a toujours eu six mois de retard. C’est symptomatique chez elle”, nous a raconté un responsable européen. Furieux de ses atermoiements face à la crise énergétique, Mario Draghi le lui a signifié sans ménagement lors du sommet européen de Prague en l’accusant de souffrir d’un “déficit cognitif”. Prendre des initiatives a toujours été une souffrance, alors que “c’est un devoir” pour la Commission européenne.
Pendant cinq années, Ursula von der Leyen a été une exécutante. “Elle a fait le job”, a résumé un diplomate européen. Mais humainement, c’est une autre histoire. Elle a personnalisé sa Commission, s’est laissée flatter par ses courtisans et s’est attribué le mérite des réalisations de ses commissaires sans jamais les remercier. A trop tirer, elle a fini par froisser les membres de son collège qui ont dénoncé sa gestion autocratique et son manque de collégialité, comme nous l’avons raconté dans La Matinale Européenne. Pourquoi l’avoir reconduite ? Que peut attendre l’Union européenne d’une personnalité aussi falote et égotique ? Va-t-elle se révéler au cours de son second mandat ? “La question n’est pas la reconduction de Mme von der Leyen. La question est pour faire quoi, quelle politique, avec quel dispositif au sein de la Commission”, nous a expliqué un responsable européen.
Ses premières annonces suscitent une certaine perplexité. Prospérité et compétitivité, sécurité et défense, qualité de la vie et démocratie: dans son intervention devant le Parlement européen et dans le manifeste de 30 pages remis aux députés, Ursula von der Leyen a tracé les grandes lignes de son action et annoncé son intention de proposer deux boucliers pour protéger l’Europe. Le premier est la création d’un système complet de défense aérienne, un “European Air Shield”, pour “protéger notre espace aérien” contre les tirs de missiles ennemis. Ursula von der Leyen le voit comme “un symbole fort de l’unité de l’Europe en matière de défense”. Le concept parle. Sa faisabilité laisse en revanche dubitatif. L’Allemagne est déjà à l'initiative avec un projet baptisé “Sky Shield” (bouclier du ciel) présenté en septembre 2023 à l’Otan sur trois zones d’interception - courte, moyenne et exo-atmosphérique - pour lequel elle a déboursé 3,5 milliards d’euros et auquel elle a rallié une vingtaine de pays de l’UE.
Puissance nucléaire dotée d’un système de défense sol-air, la France a accepté tardivement - en avril 2024 - de se joindre au projet de bouclier européen en traînant les pieds après l’avoir dénigré. Car les deux pays ont des systèmes de défense antiaérien rivaux et chacun veut protéger ses industriels.
Le projet allemand combine le système allemand Iris-T pour la courte portée, le système américain Patriot pour la moyenne portée et l’expérience israélienne pour la défense exo-atmosphérique. La France possède le Mamba/SAMP-T, un système franco-italien pour la défense de moyenne portée, et Exoguard, un système développé par le groupe Astrium pour la défense exo-atmosphérique.
Ursula von der Leyen va-t-elle parvenir à concilier les deux grands acteurs ? Elle veut créer un poste de commissaire à la Défense et préconise la création d’un marché unique de la défense. “Nous devons investir plus dans les capacités de défense haut de gamme. Nous devons investir ensemble. Et nous devons créer des projets européens communs”, a-t-elle plaidé.
La présidente de la Commission s’aventure là sur un terrain sensible. La Défense est une compétence nationale des Etats qui ont confié au Haut représentant, la présidence des conseils des ministres des Affaires étrangères et de la Défense de l’UE. Avec sa proposition, Ursula von der Leyen s’attaque aux attributions de l’ancienne Première ministre de l’Estonie Kaja Kallas, nommée en juin par les dirigeants européens au poste de Haut Représentant pour succéder à l’Espagnol Josep Borrell. A moins que le nouveau commissaire à la Défense ait pour compétence la politique industrielle de la Défense, attribution confiée à Thierry Breton dans son gigantesque portefeuille du marché Intérieur qui serait retaillé dans la nouvelle Commission.
La seconde proposition d’Ursula von der Leyen est un “Bouclier Européen de la Démocratie” contre les manipulations de l’information et les ingérences étrangères. “Cette structure regroupera toute l’expertise et assurera la liaison et la coordination avec les agences nationales existantes. Les capacités de renseignement, de détection, d’action, mais aussi de sanction doivent être renforcées”, a-t-elle expliqué.
Ursula von der Leyen est prête à aller à la confrontation avec les Etats membres pour faire respecter l’Etat de droit et défendre la démocratie “Nous nous en tiendrons à un principe très clair dans notre budget. Le respect de l'État de droit est un impératif pour l’octroi de fonds de l’UE. Dans le budget actuel, mais aussi dans ceux qui viendront. Grâce au mécanisme de conditionnalité. Ce n’est pas négociable. Car il s’agit de l’essence même de notre mode de vie européen”. Les autocrates de l’UE sont avertis. Mais seul l'avenir nous dira si Ursula von der Leyen tiendra parole.
La citation
“La condamnation du journaliste Evan Gershkovic à 16 ans de prison est une parodie de justice et une attaque directe contre la liberté de la presse. La peur de la vérité et de la liberté du Kremlin est un signe de faiblesse”.
Charles Michel.
Géopolitique
Joe Biden se retire de la course présidentielle, les Européens rendent hommage au président américain - Le président américain Joe Biden a annoncé hier son retrait de la course à l'élection de novembre, cédant aux pressions internes croissantes du Parti démocrate pour qu'il s'efface dans le défi qui les opposent à Donald Trump. "Alors qu'il était dans mon intention de chercher à me faire réélire, je crois qu'il est dans le meilleur intérêt de mon parti et du parti d'abandonner", a déclaré Joe Biden, annonçant son soutien à la vice-présidente Kamala Harris. "Démocrates : il est temps de s'unir et de battre Trump", a déclaré M. Biden. Ni Charles Michel ni Ursula von der Leyen n'ont voulu commenter la décision de M. Biden. Le premier ministre polonais, Donald Tusk, a été l'un des rares dirigeants européens à s'exprimer publiquement. "Monsieur le président Biden, vous avez souvent pris des décisions difficiles qui ont rendu la Pologne, l'Amérique et le monde plus sûrs et la démocratie et la liberté plus fortes. Je sais que vous aviez la même chose à l'esprit lorsque vous avez annoncé votre dernière décision. C'est peut-être la chose la plus difficile dans la vie", a écrit M. Tusk sur X. Selon le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, la décision de M. Biden est "courageuse et digne".
L'Ukraine coupe l'approvisionnement en pétrole russe de la Hongrie et de la Slovaquie - Les gouvernements hongrois et slovaque sont furieux de la décision de l'Ukraine de sanctionner la compagnie pétrolière russe Lukoil, interrompant ainsi son approvisionnement en pétrole par l'oléoduc Druzhba qui traverse son territoire. "L'inclusion de Lukoil dans la liste des sanctions n'est qu'un nouvel exemple de sanctions insensées qui ne nuisent pas à la Fédération de Russie, mais principalement à certains États membres (de l'UE), ce qui est inacceptable", a déclaré le bureau du Premier ministre slovaque, Robert Fico. M. Fico en a lui-même discuté avec le premier ministre ukrainien, Denys Shmyhal. La Hongrie et la Slovaquie sont dépendantes du pétrole russe car la technologie de leurs raffineries ne leur permet de raffiner que le pétrole d'Uri. "La Slovaquie n'a pas l'intention d'être l'otage des relations entre l'Ukraine et la Russie", a déclaré M. Fico. Des sources ukrainiennes ont expliqué que Lukoil avait été placé sur la liste noire afin de réduire les revenus pétroliers de la Russie. Mais un autre objectif pourrait être de forcer la Hongrie à lever son veto sur l'aide de l'UE pour les fournitures militaires, après que les autres États membres ont échoué à sortir de l'impasse.
L'Ukraine et le Moyen-Orient au Conseil des affaires étrangères - L'Ukraine et Gaza sont les deux principaux points à l'ordre du jour du Conseil des affaires étrangères d'aujourd'hui. L'énigme la plus complexe concerne le soutien militaire à Kiev et en particulier les 6,5 milliards d'euros de la Facilité européenne de soutien à la paix qui sont toujours bloqués par la Hongrie. L'UE avait promis 5 milliards d'euros pour financer les livraisons d'armes, auxquels il faut ajouter environ 1,5 milliard d'euros d'arriérés pour lesquels les États membres ont déjà demandé des remboursements. L'impasse avec Budapest risque de se poursuivre. En ce qui concerne le Moyen-Orient, les ministres pourraient décider d'accélérer le rétablissement de la mission Eubam au point de passage de Rafah, même si les conditions de sécurité ne sont pas encore toutes réunies, et d'augmenter l'aide financière à l'Autorité palestinienne. Les représailles israéliennes contre les Houthis au Yémen et au Sud-Liban pourraient occuper une place centrale dans les discussions. Bien qu'elles ne figurent pas à l'ordre du jour, les relations avec l'Iran pourraient être abordées. L'UE a décidé d'envoyer un haut fonctionnaire du Service européen pour l'action extérieure, Enrique Mora, à l'investiture du président iranien Masoud Pezeshkian. L'invitation adressée à Josep Borrell a été déclinée, mais un signal a néanmoins été voulu face à un président considéré comme "réformiste".
Commission von der Leyen 2
Meloni dévoile ses exigences en matière de portefeuille - Dans une interview accordée au Corriere della Sera, Giorgia Meloni a expliqué les raisons pour lesquelles elle a décidé de ne pas soutenir la confirmation d'Ursula von der Leyen. Le Premier ministre italien a réitéré ses objections pour des raisons de "méthode et de mérite", mais sans articuler d'argument convaincant. D'autre part, elle a finalement révélé ce qu'il attendait de Mme von der Leyen pour le commissaire italien en matière de portefeuille. “Notre priorité, ce sont les délégations économiques - industrie, compétitivité, cohésion - qui nous permettent d'aider l'Italie et l'Europe", a déclaré Mme Meloni. Le premier ministre a toutefois refusé de confirmer la nomination de son ministre des affaires européennes, Raffaele Fitto, au poste de commissaire.
Parlement
Demain, présidents et députés des commissions au Parlement européen - Demain matin se tiendront les réunions constitutives des commissions au Parlement européen. C'est l'heure de l'élection des présidents et des vice-présidents. Le cordon sanitaire sera à nouveau appliqué aux groupes d'extrême droite "Patriotes pour l'Europe" et "Europe des nations souveraines". Mais il faut rappeler qu'il s'agit d'une élection démocratique : c'est aux membres de chaque commission de choisir leur président et leur vice-président. Il y a deux commissions dont la présidence, selon la méthode D'Hondt, aurait dû revenir aux "Patriotes" : Transports et Culture. La première devrait revenir au PPE. La seconde aux Verts. Les autres groupes étudient également les CV des candidats du groupe souverainiste ECR. Le plus problématique pourrait être le Polonais PiS Bogdan Rzońca, qui devrait présider la commission des pétitions.
La carte des présidents de commissions - Grâce à nos sources, nous avons le tableau presque complet de qui présidera quelle commission. Affaires étrangères : McAllister (PPE - Allemagne). Agriculture : Vrecionova (ECR, République tchèque). Budget : Van Overstveldt (ECR, Belgique). Affaires économiques : Lalucq (Socialistes&Démocrates, France). Emploi : Andersson (La Gauche, Finlande). Environnement : Decaro (Socialistes&Démocrates, Italie). Commerce international : Lange (Socialistes&Démocrates, Allemagne). Industrie : Budka (PPE, Pologne). Affaires juridiques : Kyuckyuk (Renew, Pologne). Libertés publiques : Zarzalejos (PPE, Espagne). Affaires régionales : Benea (Socialistes&Démocrates, Roumanie). Contrôle budgétaire : Herbst (PPE, Allemagne). Affaires constitutionnelles : Simon (PPE, Allemagne). Pêche Crespo (PPE, Espagne). Pétitions : Rzonca (ECR, Pologne). Fiscalité : Tridico (La Gauche, Italie). Santé : Karubas (PPE, Pologne). Renew n'a pas encore officialisé ses candidats à la présidence des commissions de la défense et du développement. Les favoris sont l'Allemande Strack-Zimmermann et la Française Loiseau. Les Verts brigueront la présidence de la sous-commission des droits de l'homme, mais nous n'en connaissons pas encore le nom de leur candidat
Cela se passe pendant la semaine
Lundi 22 juillet
Conseil Affaires étrangères
Présidence hongroise de l'UE : réunion informelle des ministres de l'Intérieur à Budapest
Commission : la commissaire Urpilainen participe à la réunion des ministres du développement du G20 à Rio de Janeiro
Eurostat : dette et déficit publics au premier trimestre
Mardi 23 juillet
Parlement européen : réunions constitutives des commissions parlementaires
Présidence hongroise de l'UE : réunion informelle des ministres de la Justice à Budapest
Service européen pour l'action extérieure : le Haut représentant Borrell participe au débat du Conseil européen des relations étrangères sur "Comment l'UE peut soutenir un cessez-le-feu durable à Gaza".
Commission : le commissaire Schmit reçoit des représentants d'ArcelorMittal
Commission : la commissaire Simson se rend à Bucarest pour assister à la cinquième réunion du partenariat transatlantique sur la coopération en matière d'énergie et de climat
Banque centrale européenne : discours de l'économiste en chef Philip Lane à la conférence "Global Challenges and Channels for Fiscal Policy and Monetary Policy" organisée par la BCE et le FMI à Francfort
Eurostat : comptes statistiques des institutions et organes de l'UE en 2023
Mercredi 24 juillet
Commission : réunion du collège des commissaires
Présidence hongroise de l'UE : réunion informelle des ministres de la santé à Budapest
Commission : le commissaire Gentiloni à Rio de Janeiro pour la réunion des ministres des finances et des gouverneurs des banques centrales du G20
Banque centrale européenne : discours du vice-président Luis de Guindos à la conférence "Global Challenges and Channels for Fiscal Policy and Monetary Policy" organisée par la BCE et le FMI à Francfort
Eurostat : données sur la production industrielle en 2023 ; données sur les inégalités de revenus en 2023
Jeudi, 25 juillet
Présidence hongroise de l'UE : réunion informelle des ministres de la santé à Budapest
Commission : le vice-président Sefcovic à Paris pour la conférence sur le climat organisée par le maire Anne Hidalgo
Commission : le vice-président Schinas est à Paris pour inaugurer l'Expérience Europe et participer au Forum sur le sport et le développement durable
Commission : le commissaire Hahn participe au Sommet de Salzbourg 2024
Commission : le commissaire Gentiloni à Rio de Janeiro pour la réunion des ministres des finances et des gouverneurs des banques centrales du G20
Commission : le vice-président Dombrovskis participe à la deuxième réunion du comité commercial UE-Singapour
Banque centrale européenne : Piero Cipollone à Rio de Janeiro pour la réunion des ministres des finances et des gouverneurs des banques centrales du G20
Vendredi 26 juillet
Commission : le vice-président Schinas assiste à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques à Paris
Commission : le commissaire Gentiloni à Rio de Janeiro pour la réunion des ministres des finances et des gouverneurs des banques centrales du G20
Commission : le vice-président Sefcovic à Paris pour une réunion des maires du groupe C40 des villes leaders en matière de climat
Banque centrale européenne : Piero Cipollone à Rio de Janeiro pour une réunion des ministres des finances et des banquiers centraux du G20
Eurostat : deuxième publication des comptes sectoriels au premier trimestre ; données sur l'emploi dans le sport en 2023