Von der Leyen 2.0 promet l’économie de guerre
Bonjour! Je suis Christian Spillmann et avec David Carretta nous vous proposons la Matinale Européenne, un instrument pour offrir une analyse, un contexte et une perspective à ceux qui s'intéressent à l'UE.
Von der Leyen 2.0 promet l’économie de guerre
L’invasion de l’Ukraine par la Russie a secoué les Européens. Vladimir Poutine les a déniaisés avec le viol de toutes les règles internationales. Les Américains les ont déçu par le soutien apporté à la candidature de l’anti-européen Donald Trump pour la présidentielle de novembre. Les Européens vont continuer à faire du beurre, mais il va leur falloir aussi investir pour construire des canons, beaucoup de canons, et des chars, et des avions, pour assurer leur sécurité en cas de fermeture du parapluie américain. Beaucoup d’annonces ont été faites ce week-end au cours de la Conférence pour la Sécurité de Munich, le rendez-vous géopolitique mondial. Dans le nombre, la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a dévoilé ses intentions. “Si je suis reconduite comme présidente de la Commission, il y aura un commissaire à la Défense”, a-t-elle déclaré, enthousiaste, en réponse à une question téléguidée en ce sens.
La présidente de la Commission doit annoncer lundi son intention de se porter candidate pour un second mandat lors d’une réunion de son parti, la CDU. Un long chemin semé d’embûches l’attend ensuite. Elle devra être adoubée comme spitzenkandidat (tête de liste) lors du congrès de sa famille, le Parti Populaire Européen, en mars, puis obtenir le soutien des chefs d'État et de gouvernement après les Européennes et enfin rassembler une majorité pour la soutenir au Parlement européen. La politique industrielle de Défense sera la priorité de la prochaine Commission. Le renforcement des capacités de production, l’autonomie et la préférence communautaire sont les trois mots d’ordre. Le slogan est “Dépenser plus, dépenser mieux, dépenser européen”. Ursula von der Leyen l’a répété à Munich. “Nous devons renforcer notre industrie européenne de la défense. C’est pourquoi la Commission présentera le mois prochain une stratégie pour l’industrie européenne de la défense”, a-t-elle annoncé.
Ursula von der Leyen a aussi reconnu les limites de son annonce sur un commissaire à la Défense. "Quelle est la compétence de la Commission ? C'est l'industrie. C'est notre cœur de métier”. Un commissaire à la Défense ne cadre pas dans les compétences de l’exécutif bruxellois. Un commissaire chargé de la politique industrielle de Défense est en revanche plus plausible. “L’Europe de la Défense, c’est l’Europe industrielle, capable de produire des équipements. Mais pas question de toucher au coeur de notre souveraineté, pas question que les institutions mettent le nez dans nos exportations”, a averti un ministre européen. La Commission dirigée par Ursula von der Leyen a déjà un commissaire en charge de la politique industrielle: le Français Thierry Breton. Son portefeuille comprend l’Industrie, la mise en œuvre du Fond européen de Défense, la Mobilité militaire et l’Espace. Thierry Breton a déjà sauvé la mise à sa présidente pendant la pandémie de la Covid lorsqu’il a dû orchestrer l’action des industries pharmaceutiques.
Comme elle a coutume de le faire dès que le thème est porteur, Ursula von der Leyen s’est approprié la stratégie pour l’industrie européenne de la Défense qu’il a préparée avec ses services pendant des mois et lui a même volé son slogan, sans même mentionner son nom lors de ses interventions à Munich. Une manière de procéder très antipathique dont Ursula von der Leyen ne semble pas se rendre compte, à moins qu’elle ne l’assume totalement, car elle a constamment dirigé son collège dans le rapport de forces, racontent plusieurs sources internes. “II ne s’agit pas seulement d’investir davantage, ce qui est acquis, mais de le faire de manière constante, viable et durable”, a–t-elle expliqué à Munich. “Investir mieux signifie lancer davantage de projets communs. Et investir européen signifie très clairement que dès lors que les contribuables européens investissent des milliards pour l’industrie de la défense et pour la défense de l’Europe, ils attendent aussi un retour sur investissement, c’est-à-dire également la création d’emplois de qualité ici en Europe”, a-t-elle ajouté.
Le renforcement des capacités de production, l’autonomie et la préférence communautaire sont trois sujets portés par Emmanuel Macron. Cette capacité de production doit être indépendante, plaident les responsables européens partisans de cette autonomie européenne. “Comment soutenir l’effort des Ukrainiens sans avoir les capacités de produire en Europe ?”, insiste un responsable européen. Mais le sujet est sensible et il divise les Etats membres. Les plus atlantistes réclament la possibilité d’acheter des armements aux Etats-Unis et défendent l’accès aux financements européens pour les entreprises de défense américaines présentes dans l’UE. Désaccord des partisans de la préférence communautaire. “Il n’est pas interdit d’acheter aux Etats-Unis. 80% des achats d’armements par les Européens sont américain”, souligne l’un d’eux. “Mais l’argent européen est limité. Il doit avoir une valeur ajoutée qui est d’assurer la montée en puissance des capacités de productions européennes assurée par la garantie d’achats par les gouvernements européens”, explique-t-il.
Très atlantiste, appréciée du président Joe Biden qui l’aurait bien vue à la tête de l’Otan pour succéder à Jens Stoltenberg si le chancelier allemand Olaf Scholtz n’avait pas bloqué le projet, Ursula von der Leyen ménage les intérêts américains. “La stratégie de renforcement de l’industrie européenne de la défense doit faire l’objet d’une étroite coordination avec l’Otan, notamment en ce qui concerne les processus de planification ou la standardisation”, a-t-elle affirmé dans son communiqué avec Jens Stoltenberg. Le secrétaire général de l’Alliance a lui mis en garde les Européens contre “la création de barrières entre les alliés” avec la mise en place de normes. Le positionnement d’Ursula von der Leyen pourrait froisser Paris.
La stratégie préparée par la Commission vise à permettre à la base industrielle de l’UE de répondre aux défis de sécurité posés à l’UE avec l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Elle s’inscrit sur le long terme et la France souhaite la piloter, a expliqué une source européenne au fait des négociations. Thierry Breton pourrait être l’homme de la situation pour la conduire si le Président Emmanuel Macron le désigne et s’il accepte d’être reconduit pour un nouveau mandat. Mais Ursula von der Leyen a sorti une autre carte. Interrogée sur la possibilité que le portefeuille de la Défense dans sa prochaine commission soit attribué au représentant d’un pays d’Europe de l’Est, elle a répondu de manière elliptique: “il est très important que les pays de l’Est aient de bons portefeuilles et la Défense est un bon portefeuille”.
La stratégie pour l’industrie de défense européenne s’appuie sur le programme européen de développement industriel de défense (EDIP) et EDIRPA et ASAP, deux instruments créés dans l’urgence par Thierry Breton pour faciliter avec de l’argent européen les acquisitions d’armements pour l’Ukraine et soutenir l’industrie européenne de la défense afin de lui permettre de répondre aux demandes. L’objectif est d’étendre ce mécanisme à l’ensemble des équipements de défense, notamment les armements les plus sophistiqués et des drones, devenus un atout dans les conflits. Thierry Breton soutient la création d’un fonds doté de 100 milliards d’euros proposé par la Première ministre de l’Estonie, Kaja Kallas.
Les capacités de défense européennes sont réclamées par la plupart des pays de l’UE et par l’Otan. Le commandant des forces alliées en Europe (SACEUR), le général américain Christopher Cavoli, a mis le sujet sur la table lors de la réunion des ministres de la défense de l’Alliance les 16 et 17 février avec un appel à tous les membres de l’Otan à se doter des capacités militaires crédibles pour permettre la mise en oeuvre les plans de défense de l’Alliance en cas d’attaque. Une hypothèse de plus en plus redoutée depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Des investissements massifs vont être nécessaires et c’est là que le bât blesse au sein de l’UE. “On n’est pas encore tous alignés. Le sens de l’urgence n’est pas encore là”, a déploré un responsable européen.
La citation
“Ne demandez pas à l’Ukraine quand la guerre prendra fin. Demandez vous pourquoi Poutine est encore capable de la poursuivre”.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky à la conférence de Munich sur la sécurité.
Elections européennes
Ursula von der Leyen annonce sa candidature - Le rendez-vous est fixé à 12h30 à Berlin au siège de la Cdu, la Konrad-Adenauer-Haus. Ursula von der Leyen annoncera aujourd'hui qu'elle est prête à briguer un second mandat de présidente de la Commission, en se présentant comme Spitzekandidat du Parti populaire européen. Lors de la conférence de presse qui se tiendra à l'issue d'une réunion du conseil de direction de la CDU, Ursula von der Leyen aura à ses côtés le président du parti, Friedrich Merz. Comme nous l'avions anticipé dans la Mattinale vendredi, la marque de fabrique de la Commission von der Leyen 2 sera la défense européenne face à la menace que représente la Russie de Vladimir Poutine et au risque de retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Mais un changement de cap sur le Green deal est également attendu, avec un accent plus marqué sur la compétitivité des entreprises européennes et les revendications des agriculteurs.
L'ancien directeur de Frontex, Fabrice Leggeri, candidat de Marine Le Pen - Fabrice Leggeri, l'ancien directeur exécutif de Frontex, a annoncé samedi qu'il se présenterait aux élections européennes avec le Rassemblement national, le parti d'extrême droite de Marine Le Pen en France. Après sept années passées à la tête de l'agence européenne de surveillance des frontières, M. Leggeri avait été évincé en 2022 à la suite d'un rapport de l'Office de lutte antifraude l'accusant de mauvaise gestion et d'irrégularités. Son rôle à la tête de Frontex a été critiqué par les députés européens et les ONG. L'agence a été accusée d'être complice des rejets de demandeurs d'asile vers la Libye et la Turquie. Sous la direction de M. Leggeri, Frontex a également qualifié les ONG humanitaires qui effectuent des sauvetages en mer de "facteur d'attraction" des migrants, contribuant ainsi au discours des partis d'extrême droite sur les "taxis de la mer". Avant le rapport de l'Olaf, la Commission avait toujours confirmé sa confiance en M. Leggeri, qui a façonné l'approche de la "forteresse Europe" promue aujourd'hui par l'exécutif européen lui-même. Aujourd'hui, M. Leggeri déclare lui-même qu'il est "déterminé à lutter contre le flux migratoire, que la Commission européenne et les eurocrates ne considèrent pas comme un problème, mais comme un projet".
L'ancien chef des services secrets allemands lance son parti d'extrême droite - Samedi 17 février, Hans-Georg Maassen, l'ancien chef des services secrets allemands, a lancé un nouveau parti politique d'extrême droite, qui pourrait bouleverser le paysage politique allemand. Le congrès fondateur de la Werteunion (Union des valeurs) s'est tenu sur un bateau près de Bonn. Maassen avait été limogé de son poste de chef de l'Office allemand de protection de la Constitution (BfV) en 2018 parce qu'il avait mis en doute l'authenticité d'une vidéo montrant des extrémistes de droite poursuivant des migrants dans la ville de Chemnitz, dans l'est du pays, affirmant qu'il pouvait s'agir d'un faux. Depuis lors, Maassen, ancien membre de la Cdu, s'est fait connaître par des déclarations de plus en plus extrémistes sur l'immigration. Sa Werteunion pourrait concurrencer Alternative pour l'Allemagne, l'autre parti d'extrême droite, que les sondages placent en deuxième position au niveau national avec plus de 20 % des intentions de vote. Mais M. Maassen pourrait également concurrencer son ancien parti, la Cdu.
Géopolitique
Rutte appelle à se concentrer sur l'Ukraine, le Danemark transfère toutes les munitions - Lors de la Conférence sur la sécurité de Munich, le Premier ministre néerlandais sortant Mark Rutte, favori pour le poste de secrétaire général de l'OTAN, a appelé les dirigeants européens à cesser de se plaindre de Donald Trump et à se concentrer sur ce qu'il peut faire au sujet de l'Ukraine. "Nous devrions arrêter de nous plaindre et de pleurnicher à propos de Trump", a déclaré M. Rutte : "C'est aux Américains de décider. Je ne suis pas américain, je ne peux pas voter aux États-Unis. Nous devons travailler avec celui qui est sur la piste de danse." Selon M. Rutte, l'Europe doit renforcer son soutien à l'Ukraine car c'est dans son intérêt. L'appel a été immédiatement repris par le Premier ministre danois, Mette Frederiksen, qui a annoncé le transfert de toute l'artillerie du Danemark vers l'Ukraine. “Désolé, chers amis. Il y a du matériel militaire en Europe. Ce n'est pas seulement une question de production. Nous avons des armes, des munitions, des systèmes de défense aérienne que nous n'utilisons pas encore. Ils doivent être remis à l'Ukraine", a déclaré Mme Frederiksen. Le premier ministre estonien, Kaja Kallas, a déclaré à Bloomberg que l'UE devrait utiliser les euro-obligations pour financer les capacités de l'industrie de la défense.
L'UE honore Navalny de façon rhétorique - La mort d'Alexei Navalny, vendredi 16 février, a été accueillie dans l'Union européenne par un concert d'hommages rhétoriques et de condamnations de Vladimir Poutine. Le président du Conseil européen, Charles Michel, a blâmé Vladimir Poutine. L'UE tient le régime russe pour seul responsable de cette mort tragique", a déclaré M. Michel : "Navalny s'est battu pour les valeurs de la liberté et de la démocratie. Pour ses idéaux, il a fait le sacrifice ultime". Selon la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, "le monde a perdu un combattant dont le courage résonnera à travers les générations". Mme Metsola s'est dite horrifiée par la mort du lauréat du prix Sakharov, Alexei Navalny. La Russie lui a ôté sa liberté et sa vie, mais pas sa dignité. Son combat pour la démocratie se poursuit". Pour Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, "Poutine ne craint rien d'autre que la dissidence de son propre peuple. Le monde a perdu un combattant de la liberté en la personne d'Alexei Navalny. Nous honorerons son nom. Et en son nom, nous défendrons la démocratie et nos valeurs", a déclaré Mme von der Leyen. Comment ? C'est la grande question, puisque les promesses faites après l'empoisonnement de Navalny n'ont pas été tenues. Le Haut Représentant, Josep Borrell, a invité l'épouse de M. Navalny, Yuilia Navalnaya, au Conseil Affaires étrangères d'aujourd'hui. Une réunion est également prévue avec le président du Conseil européen, Charles Michel. "Les ministres de l'UE enverront un message fort de soutien aux combattants de la liberté en Russie", a promis M. Borrell.
Viktor Orbán annonce la ratification de l'adhésion de la Suède à l'OTAN - Le premier ministre hongrois Viktor Orbán a promis samedi que le parlement ratifierait l'adhésion de la Suède à l'OTAN lors de sa session de printemps qui s'ouvrira le 26 février. "C'est une bonne nouvelle que notre différend avec la Suède soit bientôt résolu", a déclaré M. Orbán lors de son discours annuel sur l'état de la nation. Avec le premier ministre suédois, nous avons pris des mesures importantes pour rétablir la confiance. Nous sommes en bonne voie pour ratifier l'adhésion de la Suède à l'OTAN au début de la session parlementaire de printemps". M. Orbán n'a pas précisé quelles "mesures importantes" avaient été prises. L'une des conditions qu'il a posées pour la ratification était une visite d'Ulf Kristersson à Budapest. Dans son discours, chargé de rhétorique contre l'UE, M. Orbán a de nouveau accusé Bruxelles d'avoir "échoué de manière retentissante" dans sa stratégie sur l'Ukraine "non seulement sur le champ de bataille, où la situation n'est rien de moins que désastreuse, mais aussi en politique internationale. Nous avons dit en vain qu'il s'agissait d'une guerre entre deux peuples slaves, et non la nôtre".
Borrell met en garde contre une explosion en Cisjordanie - Le Haut Représentant, Josep Borrell, a mis en garde hier contre le risque d'une "explosion plus importante" au Moyen-Orient si l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens est contrainte de cesser de soutenir les Palestiniens en Cisjordanie après les scandales liés à ses opérations à Gaza. Plusieurs employés de l'Unrwa ont été impliqués dans les attaques menées par le Hamas contre Israël le 7 octobre. De plus, sous le siège de l'agence à Gaza, l'armée israélienne a découvert une base de communication du Hamas. Oui, il faut mettre fin à la guerre à Gaza. Mais la Cisjordanie est le véritable obstacle à la solution des deux États", a déclaré M. Borrell lors de la conférence de Munich sur la sécurité. "La Cisjordanie est en ébullition", a averti M. Borrell. La question sera discutée aujourd'hui par le Conseil Affaires étrangères.
Etat de droit
En Slovaquie, Čaputová contre Fico sur la loi pour sauver les corrompus - La présidente de la Slovaquie, Zuzana Čaputová, a annoncé vendredi 16 février son intention de contester devant la Cour constitutionnelle la réforme controversée du code pénal menée par le gouvernement de Robert Fico, qui, selon de nombreux observateurs, pourrait mettre en péril la lutte contre la corruption dans le pays. Mme Čaputová a expliqué qu'elle souhaitait suspendre les effets de la loi adoptée par le parlement la semaine dernière, également dans le but d'éviter le risque de perdre des fonds de l'UE. La réforme comprend l'abolition du bureau du procureur spécial anti-corruption, affaiblit les protections pour les dénonciateurs, et réduit les peines et les délais de prescription pour des délits tels que le meurtre, le viol ou la corruption. La Commission a averti le gouvernement Fico que la réforme pourrait conduire à des procédures d'infraction et à la suspension des fonds de l'UE, les sanctions pour fraude et mauvaise gestion n'étant pas considérées comme suffisamment dissuasives.
Trilogue
L'Allemagne et la France coulent la directive sur les travailleurs des plateformes - La présidence belge de l'UE a été contrainte, vendredi 16 février, d'annuler son vote au Conseil sur l'accord qu'elle avait conclu avec les négociateurs du Parlement européen sur la nouvelle directive visant à protéger les travailleurs des plateformes, en raison de l'absence d'une majorité qualifiée pour approuver la mesure. "La France, l'Allemagne, l'Estonie et la Grèce ont tourné le dos à 30 millions de travailleurs parmi les plus vulnérables et les plus exploités au monde", a accusé l'eurodéputée socialiste et démocrate Elisabetta Gualmini, rapporteur du Parlement européen. En annonçant un vote contre ou une abstention, les quatre pays ont réussi à former une minorité de blocage. Il s'agit d'une "décision incompréhensible", a déclaré Mme Gualmini. "Le Parlement européen dispose d'une très large majorité et approuvera le texte en première lecture, tandis que les gouvernements prendront leurs responsabilités.
Ce qui se passe aujourd'hui
Conseil Affaires étrangères
Commission : conférence de presse de la présidente von der Leyen à Berlin pour annoncer sa candidature en tant que Spitzenkandidat
Commission : discours du vice-président Sefcovic lors d'une conférence de haut niveau sur l'impact du changement climatique sur la santé
Commission : visite de la vice-présidente Suica à Varsovie
Commission : les commissaires Dombrovskis et Schmit rencontrent le PDG de Thyssenkrupp, Bernarhd Osburg
Commission : discours du commissaire Breton lors de la première réunion du Conseil européen des services numériques
Commission : le commissaire Lenarcic reçoit Sigrid Kaag, coordinatrice de l'aide humanitaire et de la reconstruction à Gaza
Commission : discours du Commissaire Simson au Forum H2 sur l'avenir de l'hydrogène
Commission : visite de la commissaire Ivanova à Berlin
Conseil européen : le président Michel rencontre la vice-première ministre bulgare Mariya Gabriel
Eurostat : estimation rapide des emplois vacants au quatrième trimestre 2023