Von der Leyen est sortie de la voie royale pour sa reconduction
Bonjour! Je suis Christian Spillmann et avec David Carretta nous vous proposons la Matinale Européenne, un instrument pour offrir une analyse, un contexte et une perspective à ceux qui s'intéressent à l'UE.
Ursula von der Leyen est sortie de la voie royale pour sa reconduction
Ursula von der Leyen a perdu la confiance des dirigeants et des partis de la coalition pro-européenne du Parlement avec son choix de devenir la candidate du Parti Populaire européen (PPE) pour un second mandat à la tête de la Commission et sa reconduction est loin d’être acquise. Emmanuel Macron a confirmé son “doute” à l’issue du Sommet européen le 22 mars. “Je tiens beaucoup à ce que la Commission porte, c'est-à-dire qu'elle est dépositaire de l'intérêt général européen et ce faisant, elle doit s'élever tout à la fois au-dessus des partis et des pays. C'est ça son rôle dans le jeu”, a-t-il déclaré au cours de sa conférence de presse.
Le chef de l’Etat français est cohérent dans son opposition au système du “spitzenkandidat”, le champion d’un parti, car “cela hyper-politise une fonction”, a-t-il expliqué. Or si la fonction de président de la Commission “doit avoir la validation du Parlement, elle n'est pas l'émanation du Parlement”, a-t-il souligné. “Deuxième chose, la présidence de la Commission a une vocation de défense de l'intérêt général et donc, elle ne doit pas être sur politisée. Ce qui d'ailleurs, il faut le reconnaître, n'a pas du tout été le cas de cette commission sortante”, a-t-il ajouté. “Je veux simplement avoir des propos que je crois factuels sur à la fois nos textes et leur esprit, et il faut les préserver”, a-t-il insisté.
Ursula von der Leyen n’était pas candidate d’un parti lorsqu’elle a été choisie par les dirigeants européen en 2019 après le rejet du candidat du PPE, Manfred Weber, devenu le président du parti trois ans plus tard. Weber a contraint Ursula von der Leyen à se porter candidate du PPE lors du congrès de Bucarest et cette décision a brisé le consensus trouvé entre les chefs d’états PPE, socialiste et libéraux pour la reconduire en 2024. “Rien n’est exclu dans un sens ou dans l’autre pour Ursula von der Leyen”, a commenté un responsable français après la prise de position d’Emmanuel Macron. “C’est désormais très ouvert”, a-t-il précisé.
La désignation du président de la Commission européenne découle d’une double légitimité: celle des dirigeants membres du Conseil européen et celle des élus européens. Ursula von der Leyen, ou la personnalité qui sera choisie par le Conseil devra obtenir le soutien de la majorité des dirigeants européens et être en mesure de constituer une coalition au Parlement européen. En 2019, Ursula von der Leyen n’avait pas obtenu tous les suffrages du PPE et avait été élue avec une courte majorité de 9 voix, ce qui l’a fragilisée à l’Assemblée. “Le nouveau parlement sera très différent, avec une arrivée en nombre d’élus de partis d’extrême droite europhobes et il y a un risque de rejet pour Ursula von der Leyen ou pour un autre candidat, car il y a une tentation de faire tomber le système”, nous a confié le responsable français.
L'extrême droite veut le faire et annonce qu’elle s'oppose à la réélection de la présidente sortante. Elle compte sur l’appui du président du Conseil Italien Giorgia Meloni et de son parti. “Giorgia, Mme la Premier ministre, allez-vous oui ou non soutenir un second mandat pour Mme von der Leyen ?” lui a demandé Marine Le Pen, la patronne du parti d'extrême-droite français Rassemblement National, dans une adresse vidéo diffusée sur le réseau X. “Moi je crois que Oui, et vous allez ainsi aggraver les politiques dont souffrent terriblement les peuples d’Europe”, a-t-elle affirmé. L’apostrophe s’adresse aux électeurs italiens et vise à soutenir la Lega, le parti dirigé par Matteo Salvini, membre du gouvernement italien, dont les élus européens siègent avec ceux du Rassemblement National au sein du groupe Identité et Démocratie (ID) au PE. Les enquêtes d’opinion confirment le Rassemblement National comme le premier parti en France et prédisent une forte progression des partis membres de ID aux Européennes. Il pourrait devenir le 3e groupe devant les Libéraux de Renew.
Giorgia Meloni et son parti Fratelli d’Italia sont considérés comme ‘“le faiseur de reine”pour le PPE et sa candidate. La Premier ministre italienne est courtisée par Ursula von der Leyen et les dirigeants du PPE. L’Italie est la troisième puissance économique de l’UE, et si Fratelli d’Italia est considéré par beaucoup au sein du PPE comme un parti d’extrême droite, le positionnement pro-ukraine et pro-Otan de Giorgia Meloni la rend fréquentable. Sa voix lors du conseil européen des nominations fin juin sera importante pour le PPE et si Ursula von der Leyen est confirmée, les suffrages de Fratelli d'Italia vont compter lors de l’élection au Parlement en juillet.
Car la présidente sortante ne rassemble pas. Lors du Congrès de Bucarest, Manfred Weber a écarté un soutien par acclamations et a demandé un vote des congressistes. Ursula von der Leyen était seule en lice, contrairement aux précédents congrès. En, 2019 ils avaient deux candidats: Manfred Weber et Alexander Stubb, l'actuel président de la Finlande. Malgré cet avantage, Ursula von der Leyen n’a pas obtenu un plein soutien. Sur les 737 délégués avec droit de vote, 337 ont soit refusé de voter, soit se sont abstenus, soit ont voté contre l’unique candidate. Thierry Breton, commissaire à l’Industrie, libéral, a pointé ce fait et demandé s’il fallait “confier la gestion de l’Europe au PPE pour 5 ans de plus, soit 25 ans d’affilée alors que le PPE lui-même ne semble pas croire en sa candidate”.
Renew, la plateforme des partis Libéraux, a lancé sa campagne pour les Européennes en affichant sa défiance envers la présidente sortante. “Il n’ y aura pas de chèque en blanc donné à Ursula von der Leyen” et l’extrême droite est une “ligne rouge” pour participer à la prochaine majorité au Parlement européen. Les dirigeants de Renew considèrent que le groupe des Conservateurs et Réformistes Européens (ECR en anglais) dirigé par Fratelli d’Italia est à l’extrême-droite, au même titre que le groupe ID, et ”Giorgia Meloni est définitivement d’extrême-droite”. Le positionnement des socialistes européens reste encore flou, mais le deuxième groupe du Parlement européen est en froid avec Manfred Weber. La majorité pro-européenne constituée par les groupes PPE, Socialiste, Libéraux et Verts ne semble pas acquise pour un second mandat d’Ursula von der Leyen et une alliance avec l’ECR ferait imploser le PPE, car le premier ministre polonais PPE Donald Tusk refusera de travailler avec le parti droit et Justice (PiS) .
Les dirigeants européens sont confrontés à un dilemme: soit ils désignent une autre personnalité capable de faire consensus, soit ils fixent les conditions pour une reconduction d’Ursula von der Leyen avec le soutien d’une majorité parlementaire. La reprise en main de la Commission par le Conseil semble être l’option favorisée, selon les indications que nous avons obtenues. Les discussions sont engagées entre les capitales pour définir ce que la prochaine commission “ne sera pas”. Désignée par les Etats, “elle ne sera pas un exécutif européen, mais un exécutant”, elle ne sera “pas politique, ni géopolitique”, nous a expliqué un de nos interlocuteurs. Son président ne devra pas agir comme le représentant d’une famille politique ni d’un pays, mais “pour l’intérêt général européen”. La Commission “ne prendra pas de décisions, mais soumettra des propositions au dessus des partis et des Etats” et ses membres devront avoir “une expertise” pour leur fonction. “Il faut éviter de laisser dire aux partis anti-européens que des eurocrates adoptent les textes de la législation européenne”.
La citation
"Poutine est un menteur pathologique. Y compris maintenant qu'il tente désespérément de lier l'Ukraine ou d'autres pays occidentaux au massacre de Moscou”.
Dmytro Kuleba, ministre des affaires étrangères de l'Ukraine.
Sommet
Sur la défense et la sécurité M. Michel vante un tournant radical - A l'issue du Conseil européen de jeudi et vendredi, nous avons eu l'occasion de nous entretenir avec son président Charles Michel pour faire le point sur les résultats du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement. "Nous ouvrons un nouveau chapitre dans l'histoire de l'UE, en montrant clairement que la défense et la sécurité ne sont pas une question secondaire, mais un fondement pour l'avenir", nous a déclaré M. Michel. Selon le président du Conseil européen, il y a eu "un changement radical de mentalité" parmi les dirigeants. Pourtant, il n'y a toujours pas de consensus sur la manière de trouver les énormes ressources financières nécessaires pour renforcer le secteur de la défense et de la sécurité. Plusieurs dirigeants se sont opposés à l'idée d'un instrument de dette commune. Selon Michel, il s'agit d'un "travail en cours" et le débat est "moins idéologique" que par le passé. Au cours de la discussion entre les dirigeants, certains pays qui étaient "généralement plus réticents à l'idée d'une dette commune pour des investissements communs se sont montrés moins rigides et plus constructifs". Enfin, les conclusions du Conseil européen indiquent que "toutes les options en termes de financement doivent être explorées", a expliqué M. Michel.
Sur l'Ukraine, Michel voudrait faire plus - Nous avons demandé à Charles Michel ce qu'il pensait de l'intervention musclée de Volodymyr Zelensky au début du Conseil européen, et en particulier du fait qu'il ait déclaré que le manque d'artillerie sur le front ukrainien était une "humiliation" pour l'Europe. Zelensky "est toujours dur et il a raison de l'être", a répondu Michel. L'Ukraine "a besoin de plus de soutien". Selon le président du Conseil européen, "les dirigeants sont conscients et lucides qu'il est urgent d'apporter plus d'aide militaire". Mais "il faut un peu plus de temps". Toutefois, M. Michel a rappelé ce qui a été fait ces dernières semaines, en particulier l'accord sur un fonds spécial de 5 milliards d'euros pour l'Ukraine dans le cadre de la Facilité européenne de paix et l'initiative de la République tchèque d'acheter 800 000 obus d'artillerie en dehors de l'UE.
Pacte vert
Suppression du vote au Conseil sur la loi de restauration de la nature - La présidence belge de l'UE a décidé de supprimer le vote sur l'accord conclu avec le Parlement européen sur la loi de restauration de la nature de l'ordre du jour du Conseil Environnement d'aujourd'hui. "Pour une majorité qualifiée, il manque un pays", nous a dit un diplomate européen. Le "non" de la Hongrie, qui a changé de position à la dernière minute, a été décisif pour la formation d'une minorité de blocage. L'Italie, les Pays-Bas et la Suède avaient déjà annoncé leur intention de voter contre. La Belgique, la Pologne, l'Autriche et la Finlande avaient déclaré qu'elles s'abstiendraient (ce qui équivaut à voter contre). L'accord entre le Conseil et le Parlement européen obtenu lors du trilogue sur la loi sur la restauration de la nature risque d'être mort et enterré. La présidence belge de l'UE n'a pas encore précisé ce qu'elle comptait faire. Mais dans un climat de campagne électorale, où le Pacte vert est accusé d'alimenter le vote pour l'extrême droite, il sera difficile d'amener un gouvernement à changer de position. En cas de modification du texte pour satisfaire tel ou tel pays, il ne reste pratiquement plus de temps pour une approbation au Parlement européen avant la fin de la législature. Selon le diplomate, il est possible de poursuivre les travaux lors de la prochaine législature, mais avec la procédure normale de première lecture.
Vache sacrée
Course contre la montre pour les produits agricoles ukrainiens - Cette semaine pourrait être décisive pour les mesures commerciales autonomes de l'UE visant à aider l'économie ukrainienne touchée par la guerre. La France, la Pologne et la Hongrie remettent en question l'accord conclu entre la présidence belge du Conseil et le Parlement européen en vue de renouveler le régime de libre-échange, malgré l'élargissement des restrictions et des mesures de sauvegarde visant à limiter l'entrée des produits agricoles. Les deux institutions ont accepté d'étendre la liste des produits importés considérés comme "sensibles" (volaille, œufs, sucre, avoine, maïs, semoule et miel) et de réduire le délai d'activation de la sauvegarde automatique (de 21 à 14 jours), qui permet de revenir au système de quotas et de droits lorsque les volumes importés dépassent la moyenne de 2022-23. Mais pour Paris, Varsovie et Budapest, ainsi que pour les organisations de lobbying agricole Copa et Cogeca, ce n'est pas suffisant. La France insiste pour que 2021 soit l'année de référence. La Pologne veut inclure le blé comme produit "sensible". La présidence belge espère qu'une solution sera trouvée lors de la réunion des ambassadeurs de mercredi. Si les trois pays trouvent des alliés pour former une minorité de blocage, le renouvellement des mesures commerciales autonomes pourrait exploser, car le Parlement ne pourrait pas l'approuver avant la fin de la législature.
Slovaquie
Surprise! Le candidat pro-européen prend la tête des élections présidentielles - L'ancien ministre slovaque des affaires étrangères, le pro-européen Ivan Korčok, est arrivé nettement en tête du premier tour des élections présidentielles en Slovaquie samedi, devançant le candidat du Premier ministre Robert Fico, l'actuel président du Parlement, Peter Pellegrini. Korčok a obtenu 42,5 % des voix, devançant de plus de cinq points Pellegrini, qui s'est maintenu à 37,1 %. Les sondages avaient prédit un face-à-face entre les deux. Les électeurs semblent se mobiliser pour tenter de freiner l'emprise du pouvoir absolu de M. Fico, dont les premières lois et réformes ont été critiquées en raison du risque d'affaiblissement de l'État de droit en Slovaquie. Pellegrini, ancien membre du Smer de Fico, qui a fondé le parti Hlas, était essentiel pour que l'actuel premier ministre puisse former la coalition et entrer au gouvernement. En Slovaquie, le président a des pouvoirs limités, mais il peut exercer un certain contrôle sur le gouvernement. La présidente sortante, Susana Caputova, a réussi à freiner une réforme du code pénal qui pourrait faciliter la corruption en l'envoyant à la Cour constitutionnelle en février.
Pellegrini toujours favori pour le second tour du 6 avril en Slovaquie - Le second tour de la présidentielle, qui aura lieu le 6 avril, s'annonce très ouvert. Le candidat d'extrême droite Stefan Harabin, soutenu par un parti nationaliste membre de la coalition de M. Fico, est arrivé en troisième position avec 11,75 % des voix, qui pourraient se reporter sur M. Pellegrini. Tous les sondages réalisés avant le premier tour indiquent une victoire de Pellegrini avec une marge de deux à dix points de pourcentage. Ivan Korčok a déclaré qu'il chercherait à obtenir le vote des "électeurs qui ont soutenu les partis gouvernementaux", mais qui "ne sont pas satisfaits de la façon dont ce gouvernement mène la Slovaquie".
Irlande
Simon Harris, prochain premier ministre en Irlande - Simon Harris deviendra le plus jeune premier ministre de la République d'Irlande, après avoir été choisi comme nouveau chef du parti Fine Gael, suite à la démission de Leo Varadkar du poste de Taoiseach la semaine dernière. C'est "l'honneur absolu de ma vie", a déclaré M. Harris après sa nomination, promettant "un travail acharné, du sang, de la sueur et des larmes" dans ses nouvelles fonctions. L'élection au poste de premier ministre devrait avoir lieu le 9 avril, évitant ainsi le risque d'une élection anticipée. M. Harris a insisté sur la nécessité de mettre l'accent sur "l'ordre public" et sur une politique migratoire "mieux planifiée et plus durable" afin de lutter contre "les dangers du populisme". Sur le plan international, M. Harris a appelé à un cessez-le-feu immédiat à Gaza et a condamné la "terrible invasion illégale de l'Ukraine" par la Russie.
Migrants
Reprise des débarquements en Italie depuis la Tunisie (malgré le mémorandum de l'UE) - Au cours des trois premiers mois de l'année, plusieurs responsables européens s'étaient vantés d'une diminution drastique des départs de migrants depuis la Tunisie, attribuant cette baisse au protocole d'accord signé en juillet 2023 avec le président Kais Saied. "Depuis le 1er octobre, les départs irréguliers ont chuté de 80 à 90 %", avait déclaré triomphante la commissaire aux affaires intérieures, Ylva Johansson, à la fin du mois de janvier. Mais à la première fenêtre de beau temps et de mer plate, la Méditerranée centrale s'est à nouveau remplie de petits bateaux à coque ferrée, la plupart partant de la ville tunisienne de Sfax et se dirigeant vers l'île italienne de Lampedusa. Au cours du week-end, plus de 1 200 migrants ont débarqué. Un bateau a fait naufrage à quelques mètres de l'île italienne, causant la mort d'une fillette de 15 mois qui s'était échappée des bras de sa mère.
Elections européennes
De lourds absents au rassemblement d'extrême droite organisé par M. Salvini - Matteo Salvini, chef de file de la Ligue, a réuni les dirigeants des partis d'extrême droite européens à Rome samedi pour une démonstration de force avant les élections du 6 au 9 juin, faisant de l'éviction d'Ursula von der Leyen, de l'opposition au soutien à l'Ukraine et de l'immigration les deux principaux thèmes communs de la campagne. Le titre de l'événement était "Le vent du changement : vers une Europe de la coopération". Mais la coopération ne fonctionne pas très bien au sein d'Identité et Démocratie, le groupe auquel appartiennent la Ligue, le Rassemblement national français et l'Alternative pour l'Allemagne (AfD). Marine Le Pen n'était pas présente à Rome et s'est contentée d'envoyer un message vidéo. Le parti AfD n'a pas été invité.
Le cadeau électoral de Mme von der Leyen à la Finlande embarrasse certains dirigeants - Tous les chefs d'État et de gouvernement n'ont pas apprécié que la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, offre à l'ancien président finlandais, Sauli Niinisto, un rapport sur la manière d'améliorer la préparation et la réactivité militaires et civiles de l'Europe. Le Premier ministre Petteri Orpo s'est félicité de cette décision. Lors du Conseil européen, il a également fait inclure dans les conclusions un passage consacré à la préparation aux menaces, en s'inspirant de la Finlande. Mais ce paragraphe a été séparé de la section sur la sécurité et la défense, après que certains dirigeants - dont l'Italienne Giorgia Meloni - se sont plaints d'un alarmisme excessif. A moins de 90 jours des élections européennes, le thème de la guerre est particulièrement sensible pour l'opinion publique de certains Etats membres. La décision de Mme von der Leyen d'offrir le rapport à M. Niinisto a surpris de nombreux diplomates. C'était "un cadeau facile à Petteri Orpo pour obtenir son soutien pour un second mandat de président de la Commission", nous a confié l'un d'entre eux.
Ce qui se passe aujourd'hui
Conseil Environnement
Présidence belge de l'UE : réunion informelle des ministres de la pêche à Bruges
Commission : les vice-présidents Dombrovskis et Sefcovic participent à la réunion annuelle du Conseil ad hoc sur le thème "2024, année de changement pour l'UE".
Commission : les commissaires Suica, Schmit et Ferreira participent à une conférence sur la transformation démographique
Commission : le commissaire Gentiloni assiste à la présentation du livre "Nazione Europa" de Claudio Tito
Commission : discour de la commissaire Kyriakides au Collège d'Europe à Bruges
Commission : le commissaire Simson participe à une table ronde de haut niveau sur les réseaux européens de l'énergie et de l'environnement
Banque centrale européenne : la présidente Lagarde participe au groupe climat et au conseil environnement de la Banque européenne d'investissement
Eurostat : données sur les demandes d'asile en 2023 ; données sur les causes de décès en 2021