Von der Leyen refuse l’obstacle du mur d’investissements
Bonjour! Je suis Christian Spillmann et avec David Carretta nous vous proposons la Matinale Européenne, un instrument pour offrir une analyse, un contexte et une perspective à ceux qui s'intéressent à l'UE.
Von der Leyen refuse l’obstacle du mur d’investissements
L’Union européenne est face à un mur d’investissements. Comment le financer ? Ursula von der Leyen, candidate pour un second mandat à la tête de la Commission européenne, a calé devant l’obstacle mardi lors du débat des spitzenkandidaten organisé par le Financial Times et le Bruegel, puis lors du second débat en eurovision hier. “Elle est très prudente”, soutiennent certains commentateurs. Soit. Mais si elle était tout simplement inapte pour un second mandat, car incapable de prendre des décisions par elle même ? La Commission européenne doit être dirigée par des personnalités mues par une vision, une ambition, capables de proposer des actions, de les négocier, de les faire valoir à la table du Conseil. Chaque fois qu’un mauvais choix a été fait pour la Commission, l’UE a souffert, car le consensus est difficile à forger entre 27 dirigeants de sensibilités politiques différentes.
Ursula von der Leyen, candidate du Parti Populaire Européen, avait été “coachée” pour le débat organisé le 21 mai entre les “Spitzenkandidat”. Le Financial Times avait obtenu un entretien avec Ursula von der Leyen présidente de la Commission et la rencontre a permis de préparer Ursula von der Leyen candidate aux questions posées aux “Spitzenkandidat” au cours du débat organisé par le Bruegel et modéré par le Financial Times. Ursula présidente avait déclaré au FT être “ouverte” à l’idée de contracter une nouvelle dette commune pour combler les déficits de financement, comme le préconisent le président français Emmanuel Macron et d’autres dirigeants européens, notamment la Première ministre libérale de l’Estonie Kaja Kallas . Il s’agit d’une “décision souveraine “ des Etats membres, avait-elle précisé au quotidien.
Le lendemain, Ursula candidate s’est bloquée lorsque a été posée la question faut il un nouvel endettement commun. Elle a éludé, rappelé que le budget commun était abondé par des contributions nationales et des ressources propres et a insisté sur le fait que les financements dédiés à l’UE étaient des décisions souveraines des Etats membres et n’a pas mentionné l’endettement commun comme une option. Ursula candidate a donné le sentiment de s’être faite rappeler à l’ordre par les “patrons” allemands du Parti Populaire Européen, hostiles à l’idée d’une “Union de la dette”. Disparue “l’ouverture” annoncée par Ursula présidente de la Commission sur un nouvel endettement commun pour financer le renforcement de l’industrie de la défense afin de préparer l’UE contre une agression militaire de la Russie.
La question des investissements est revenue sur la table hier lors du débat entre les “Spitzenkandidat” au Parlement européen diffusé en eurovision et à nouveau Ursula von der Leyen candidate n’a une nouvelle fois pas évoqué l’option d’un nouvel endettement commun. Elle s’est contentée de citer les contributions nationales et de nouvelles ressources propres à l’échelle européenne comme sources de financements pour les investissements. Sandro Gozi, le “Spitzenkandidat” de la famille libérale a eu beau jeu de plaider pour “l’abandon du dogme du 1%” (limite du PIB européen pour le budget commun), d’insister sur la nécessité de se montrer “flexible pour réagir à des crises”, de réclamer la “capacité d‘investir” et donc le “besoin de nouvelles ressources financières” et d’invoquer le recours à un nouvelle dette commune. “Sans une industrie européenne de la défense, oubliez l’Europe de la Défense”, a-t-il lancé à Ursula von der Leyen, l’ancienne ministre de la défense allemande, qui annonce à qui veut la croire qu’elle nommera un “commissaire à la Défense” si elle est reconduite à la présidence de la Commission.
Le problème est que l’UE ne sait toujours pas comment rembourser les 390 milliards d’euros de son premier emprunt commun levés sur les marchés pour financer Next Generation UE, l’instrument de relance de 800 milliards d’euros conçu en 2020 pour réparer les dommages économiques et sociaux provoqués par la pandémie de Covid 19. Les premiers remboursements sont programmés pour 2028 sur 30 ans. Aucun accord n’a été trouvé sur les nouvelles ressources appelées à financer le remboursement du “moment hamiltonien” de l’UE.
L’option d’un nouvel endettement divise les dirigeants européens. La droite en Allemagne et les “frugaux” pays du Nord bloquent. Pas question de demander à leurs contribuables de financer les très endettés pays du sud de l’Europe. Les investissements nécessaires pour la transition verte, la révolution numérique, la Défense et les autres priorités identifiées par les Européens pour permettre à l’UE de conserver son rang dans une économie globale sont considérables. “Tout le monde dit : c'est entre 650 et 1.000 milliards par an de plus. C'est beaucoup et on ne peut pas différer cet investissement. Parce qu'on ne peut pas remettre à demain notre sécurité”, soutient le chef de l’Etat français.
“La réponse qu'on a eue, en Européens ces dernières années, a été de donner des flexibilités nationales : les aides d'État. Ce n'est pas une réponse durable parce qu'elle fragmente le marché unique. Il nous faut de la capacité commune et donc, il nous faut à nouveau un choc d'investissement commun, un grand plan d'investissement collectif budgétaire. Ce sont des subventions qu'il nous faut”, a-t-il plaidé dans son discours sur l’Europe prononcé à la Sorbonne le 25 avril. Emmanuel Macron a évoqué plusieurs pistes, notamment l’épargne des Européens –300 milliards d’euros par an – investie aux Etats-Unis parce qu’elle ne trouve pas d’intérêt à être placée dans l’UE. “Si les Etats membres ne sont pas prêts à augmenter leurs contributions nationales, il faudra trouver de nouvelles ressources propres ou renoncer à certaines priorités”, nous a expliqué un diplomate de haut rang.
Les dirigeants européens doivent élaborer un nouvel agenda pour l’UE lors de leur sommet des 27 et 28 juin. Emmanuel Macron a dessiné des pistes. Ursula von der Leyen a renoncé à les explorer. Trop timorée pour prendre une position sur un sujet qui divise les Etats. Les discussions budgétaires ont toujours été une épreuve pour elle. La proposition de budget pluriannuel pour la période 2020-2027 était ambitieuse. Elle a été massacrée par les capitales. La révision du budget, en 2023, a été humiliante. Sa proposition a été renvoyée par le chancelier Olaf Scholz comme ni faite ni à faire et sa présentation avec des tableaux a été qualifiée de “bande dessinée”, nous ont raconté plusieurs participants. Quant au premier emprunt commun, il lui a été commandé après l’accord trouvé entre Emmanuel Macron et Angela Merkel. La présidente de la Commission n’a joué qu’un rôle d’exécutant.
Son positionnement face à l’enjeu des financements confirme l’image qu’ont d’elle les membres des institutions et les capitales: tyrannique envers les membres de la Commission et des autres institutions, docile face aux dirigeants. Cette docilité est l’argument invoqué pour justifier une reconduction pour un second mandat. “Elle fait le job”, nous ont expliqué les représentants des Etats à Bruxelles. “On ne voit personne d’autre”, est le second argument. Le sommet du G7 du 13 au 15 juin en Italie, puis le dîner informel des dirigeants européens le 17 juin et le sommet des 26 et 27 juin vont être l’occasion de discussions pour décider qui sera le prochain président de la Commission européenne et quelle sera sa mission. Ursula von der Leyen tient toujours la corde, mais rien n’est encore décidé.
La citation
“Cette faiblesse n'est pas la nôtre, mais celle du monde qui, pour la troisième année, n'ose pas traiter les terroristes comme ils le méritent”.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, après un bombardement russe qui a fait sept morts à Kharkiv.
Européennes
Von der Leyen veut une "majorité Ursula plus Giorgia" - Ursula von der Leyen a confirmé hier que si elle était nommée présidente de la Commission pour un second mandat, elle avait l'intention d'ouvrir sa majorité à Giorgia Meloni et à son parti Fratelli d'Italia. Lors d'un débat entre les Spitzenkandidat (les candidats à la présidence de la Commission désignés par les partis européens), Mme von der Leyen a été interrogée à plusieurs reprises sur son ouverture à Mme Meloni et au groupe souverainiste des Conservateurs et Réformistes européens (Ecr). La présidente sortante de la Commission et candidate du Parti populaire européen a confirmé les trois critères de coopération : pro-Europe, pro-Ukraine et pro-état de droit. Interrogée sur Meloni, que le Parti socialiste européen et les libéraux de Renew considèrent comme une ligne rouge, Mme von der Leyen a fait le discours le plus clair qui soit. "J'ai très bien travaillé avec Giorgia Meloni au Conseil européen, comme avec tous les chefs d'Etat et de gouvernement", a déclaré la présidente de la Commission. "Elle est clairement pro-européenne. Contre Poutine : elle a été très claire à ce sujet. Pour l'État de droit : nous verrons. Nous proposerons alors de travailler ensemble", a déclaré Mme von der Leyen.
Ursula von der Leyen ne veut pas d'une "majorité Giorgia" - La "majorité Giorgia", une coalition de tous les partis de droite (des modérés à l'extrême) que Meloni dit vouloir créer après le 9 juin pour envoyer les socialistes dans l'opposition, ne sera pas exportée à Bruxelles. Ursula von der Leyen a exclu de travailler avec les partis d'extrême droite. Le Rassemblement national, l'AfD, l'Alliance Wagenknecht, la Confédération peuvent avoir des noms et des principes différents. Mais ils ont une chose en commun : ce sont des amis de Poutine et ils veulent détruire notre Europe. Nous ne le permettrons pas", a déclaré Mme von der Leyen. Mais le candidat du PPE est resté plus ambigu sur la coopération avec l'ensemble du groupe souverainiste Ecr, dont Fratelli d'Italia est membre, mais qui comprend également des partis considérés comme plus à l'extrême droite, comme le français Reconquête! ou l'espagnol Vox . Je ne parle pas de groupes, je parle de parlementaires individuels", a déclaré Mme von der Leyen.
Ursula von der Leyen mise sur un remake de 2019 - Ursula Von der Leyen mise sur un remake de ce qui s'est passé en 2019, Fratelli d'Italia remplaçant le parti nationaliste polonais Droit et Justice (PiS) dans des camps opposés. Il y a cinq ans, après la nomination des chefs d'État et de gouvernement, l'ancienne ministre allemande de la Défense avait été confirmée par le Parlement européen par seulement neuf voix. C'est le "oui" du PiS, alors au pouvoir à Varsovie, qui a été décisif pour la confiance à Strasbourg. Aujourd'hui, le PiS est de nouveau dans l'opposition, mais c'est Fratelli d'Italia qui peut faire la différence, avec ses 25 élus probables, compensant les franchi tiratori du PPE, du PSE et de Renew. Le pari est risqué, car von der Leyen pourrait perdre des socialistes et des libéraux. Le candidat socialiste, Nicolas Schmit, a insisté sur le fait que Meloni et son groupe se situaient entre les "lignes rouges". "Je suis prêt à travailler avec toutes les forces démocratiques, mais je ne considère pas l'Ecr et l'Id comme des forces démocratiques. Ils ont une vision très différente de l'Europe", a expliqué M. Schmit, soulignant qu'"en Italie, nous assistons à des attaques contre les médias et contre les droits des femmes". Sandro Gozi, l'un des trois candidats de Renew, a accusé Mme von der Leyen de vouloir "ouvrir les portes à ECR, Giorgia Meloni, Eric Zemmour, Vox, qui luttent contre l'Europe et veulent démanteler l'UE de l'intérieur".
Schmit, improbable vainqueur du débat des Spitzenkandidats - Le candidat du PSE, le commissaire luxembourgeois Nicolas Schmit, s'est montré le plus combatif lors du débat organisé hier par l'Eurovision en séance plénière du Parlement européen. M. Schmit n'a pas hésité à critiquer Mme von der Leyen pour son ouverture aux souverainistes et sa politique à l'égard des migrants. "Je suppose que vous savez ce qui se passe en Tunisie avec les réfugiés qui sont poussés dans le désert, qui sont battus, certains tués. Ce n'est pas l'Europe. Ce ne sont pas les valeurs européennes. Il s'agit d'un accord avec une dictature particulièrement horrible. Il ne s'agit pas de lutter contre les trafiquants, mais contre les réfugiés", a déclaré M. Schmit, faisant référence à une récente enquête de Lighthouse Reports sur les rafles de migrants financées par l'UE en Tunisie, en Mauritanie et au Maroc.
ID expulse l'AfD qui expulse Maximilian Krah - Le groupe d'extrême droite Identité et Démocratie (ID) s'est toujours opposé au "cordon sanitaire" qui l'exclut de la plupart des activités et des postes au Parlement européen, ainsi que de la majorité qui soutient la Commission européenne. Mais ses membres doivent utiliser le cordon sanitaire entre eux. Marine Le Pen avait déclaré vouloir l'utiliser contre Alternative pour l'Allemagne parce qu'elle va trop loin dans les provocations néo-nazies qui minent la respectabilité supposée de son Rassemblement national. La Ligue de Matteo Salvini était prête à utiliser le cordon sanitaire pour exclure l'AfD du groupe ID. Pour éviter ce risque, l'AfD a utilisé le cordon sanitaire contre son chef de file électoral, Maximilian Krah, qui a été contraint de se retirer de la campagne après sa rupture avec Le Pen, mais qui sera tout de même réélu au Parlement européen. La délégation de l'AfD a voté hier - sept pour, deux contre - l'exclusion de Maximilian Krah du groupe ID. Dans l'espoir qu'ils ne soient pas tous expulsés. Cela n'a pas servi à grand-chose. Hier après-midi, après une réunion du bureau, le groupe ID a annoncé l'expulsion de l'AfD.
Les Français sont les plus eurosceptiques de l'UE - Un Eurobaromètre publié hier par la Commission donne quelques indications sur les raisons pour lesquelles la France pourrait voter massivement le 9 juin en faveur des partis eurosceptiques, à commencer par le parti d'extrême droite Rassemblement national de Marine Le Pen, auquel les sondages attribuent plus de 30 % des intentions de vote. Selon l'Eurobaromètre du printemps, seuls 34 % des Français font confiance à l'UE, soit le niveau le plus bas parmi les citoyens des vingt-sept États membres. Cinquante-quatre pour cent des Français ont tendance à ne pas faire confiance à l'UE, ce qui constitue le deuxième plus mauvais résultat après la Slovénie. La moyenne de l'UE est de 40 % de citoyens qui font confiance à l'UE et de 42 % qui ne lui font pas confiance. La France est également dernière du classement en ce qui concerne le pourcentage de citoyens qui ont une image positive de l'UE (33 %), qui ont une vision optimiste de l'avenir de l'UE (46 %) et qui pensent que la situation économique européenne est bonne (29 %).
La guerre en Ukraine est le problème le plus urgent pour l'UE - Selon l'Eurobaromètre de printemps, la guerre en Ukraine est le problème le plus urgent auquel l'UE est confrontée actuellement (35 %, en hausse de 7 %), devant l'immigration (24 %, en baisse de 4 %) et la situation internationale (22 %, en baisse de 2 %). Viennent ensuite le coût de la vie et l'inflation (19 %), l'environnement et le climat (16 %), la situation économique (13 %) et les finances publiques des États membres (12 %). L'Ukraine est la question la plus importante dans 24 Etats membres. Les exceptions sont la Grèce, Chypre et la Bulgarie, où l'immigration est considérée comme la question la plus urgente pour l'UE.
Géopolitique
Une majorité d'Italiens contre l'achat et le transfert d'armes à l'Ukraine - L'Eurobaromètre révèle également que les Italiens sont majoritairement opposés à l'achat et à la fourniture d'équipements militaires à l'Ukraine. Cinquante pour cent des Italiens interrogés ont déclaré ne pas être d'accord, contre 48 % qui approuvent l'achat et le transfert d'armes à Kiev. Par rapport à l'automne dernier, le nombre de personnes favorables à l'achat d'armes en Italie a diminué de trois points de pourcentage, tandis que le nombre de personnes défavorables à l'achat d'armes a augmenté de six points de pourcentage. Les pays dont les citoyens sont les plus favorables aux fournitures d’armes à Kiev sont la Suède (93 %), le Danemark (91 %) et la Finlande (86 %). Les pays les plus opposés sont Chypre (65 %), la Bulgarie (62 %) et la Slovénie (59 %). La moyenne de l'UE est de 60 % pour et 35 % contre.
La Norvège ferme ses frontières aux touristes russes - Les alliés européens de l'Ukraine s'alarment de la prolifération des actes de sabotage contre leurs infrastructures, tandis que les services de renseignement de plusieurs pays ont mis en garde contre un risque accru d'attaques clandestines de la part de la Russie. La Pologne a arrêté cette semaine une douzaine de personnes. Elles sont accusées d'être directement impliquées dans des actes de sabotage commis en Pologne à la demande des services russes", a déclaré le premier ministre, Donald Tusk. La Norvège a annoncé hier la fermeture de ses frontières aux touristes russes. "La décision de restreindre les règles d'entrée est conforme à l'approche norvégienne qui consiste à soutenir nos alliés et partenaires en réponse à la guerre d'agression illégale de la Russie contre l'Ukraine, a déclaré la ministre de la justice, Emilie Enger Mehl. Les touristes titulaires d'un visa touristique ne sont pas les seuls visés. Sont également concernés les détenteurs d’un visa de longue durée délivré avant le printemps 2022 ou qui viennent d'un autre pays de l'espace Schengen. Les seules exceptions concernent les citoyens russes qui rendent visite à leur famille résidant en Norvège ou qui travaillent dans le pays.
Concurrence
Vestager impose une amende record pour défendre la libre circulation des en-cas à bas prix - La Commission a infligé hier une amende de 337,5 millions d'euros au géant américain Mondelez pour avoir entravé le commerce transfrontalier de barres chocolatées, de biscuits et de café au sein de l'UE, en violation des règles de la concurrence et du marché unique. Mondelez possède dans son portefeuille des marques telles que Côte d'Or, Milka, Oreo, Ritz, Toblerone et TUC et, jusqu'en 2015, des marques de café telles que HAG, Jacobs et Velours Noir. Une enquête de la Commission a révélé que Mondelez avait imposé des accords anticoncurrentiels ou des pratiques concertées visant à restreindre le commerce entre les États membres pour divers produits. Mondelēz a ordonné à un client de pratiquer des prix plus élevés pour les exportations que pour les ventes intérieures. Elle a empêché dix distributeurs exclusifs actifs dans certains États membres de répondre à des demandes de vente émanant de clients situés dans d'autres pays de l'UE. Elle a refusé d'approvisionner un intermédiaire en Allemagne pour empêcher la revente de barres chocolatées en Autriche, en Belgique, en Bulgarie et en Roumanie, où les prix étaient plus élevés, et a cessé de fournir du chocolat aux Pays-Bas pour empêcher son importation en Belgique, toujours pour des raisons de prix. "L'application des règles de concurrence dans ce secteur est un élément important des efforts déployés pour garantir aux consommateurs l'accès à des prix plus bas", a déclaré la vice-président de la Commission européenne, Margrethe Vestager.
Ce qui se passe aujourd'hui
Conseil : Conseil Compétitivité (session Marché intérieur)
Commission : le commissaire Gentiloni participe à la réunion des ministres des finances et des banquiers centraux du G7 à Stresa
Commission : la vice-présidente Jourova assiste à Florence à la conférence "L'état de l'Union" organisée par l'Institut universitaire européen
Commission : le commissaire Breton se rend à Paris pour prendre la parole à l'occasion de l'événement Viva Tech 2024
Commission : la commissaire Ferreira à Porto rencontre Nadia Calvino, présidente de la BEI, et assiste à la conférence "Le rôle de la BEI face aux défis de l'UE".
Banque centrale européenne : la présidente Lagarde et Piero Cipollone participent à la réunion des ministres des finances et des banquiers centraux du G7
Conseil : Réunion du Coreper II