Tout a commencé autour d'une table du Relais dell'Abbazia, le Bed & Breakfast que Françoise, la mère de David, gère à Vérone. Le projet était un peu fou et précaire avant même de naître : lancer une lettre d'information quotidienne sur l'Union européenne, différente de toutes celles proposées par nos brillants collègues de Politico, Euractiv, EUobserver, Contexte, Financial Times, Bloomberg, Table Media, Agence Europe. Non seulement en termes linguistiques, avec le choix de publier uniquement en français et en italien, mais aussi en termes de contenu. En plus des nouvelles du jour, nous voulions offrir une analyse approfondie à lire dans le métro le matin, à l'heure du déjeuner ou avant d'aller dormir.
Devant un verre de vin, nous nous sommes dit qu'il fallait tenter : une entreprise de journalisme artisanal, fondée sur la longue expérience que Christian et David ont accumulée au sein de l'UE. Le 4 décembre 2023, le premier numéro est sorti. Le 4 décembre 2024, la Matinale européenne souffle sa première bougie avec une communauté de huit mille lecteurs, le lancement de l'édition espagnole aux côtés des éditions française et italienne, et l'entrée dans l'équipe d'Idafe. Quelle aventure !
Tout d'abord, merci à vous, lecteurs, en particulier à ceux qui ont décidé de nous soutenir avec un abonnement payant (et un merci double à ceux qui ont choisi l'abonnement de membre fondateur). Malgré quelques déboires, des erreurs et des milliers de coquilles, nous avons reçu de nombreux mots d'encouragement et d'appréciation. Nous nous excusons pour les coquilles, qui continueront à se glisser dans l'écriture et la lecture. Et nous vous encourageons également à être plus francs et exigeants lorsque nos analyses ne vous convainquent pas, quand nous nous trompons ou quand nous cédons à la tentation de trop éditorialiser. La critique est le meilleur moyen de nous pousser à nous améliorer ou à maintenir les standards actuels.
Le meilleur moyen de nous encourager à continuer est de s'abonner payant ou d'offrir un abonnement payant. C'est relativement* simple : il suffit d'appuyer sur le bouton ci-dessous, de ressaisir l'email et de suivre les instructions.
Pour ceux qui ne peuvent pas passer à un abonnement payant, il est également possible de faire une contribution unique via la plateforme Buymeacoffee. Il suffit de suivre ce lien ou d'utiliser le code QR ci-dessous.
Après un an d'existence, l'entreprise artisanale de la Matinale européenne aspire à devenir une start-up. Tous les conseils sont les bienvenus pour trois journalistes, qui sont plus habitués à se concentrer sur le contenu que sur le business. Partenariats, sponsoring, dons, paywall : toutes les options sont à l'étude. Ce qui ne changera pas, c'est notre tentative d'offrir des analyses originales et de faire dialoguer la bulle de l'UE avec les autres bulles des États membres.
S'il y a d'autres journalistes un peu fous prêts à nous rejoindre pour lancer la Matinale en allemand, polonais ou néerlandais, rendez-vous au bar du Conseil, du Parlement européen ou de la Commission. Les prochaines semaines seront décisives pour notre développement. L'année prochaine pour le succès ou non de la start-up. Ça passe ou ça casse.
Enfin, un grand merci à Camilla, à Brigitte, à Karen, à Ludovico, Giacomo, Alex, Laia et Thomas, qui participent involontairement à cette entreprise depuis un an. Parfois avec enthousiasme, parfois moins. Souvent avec de nombreux sacrifices, ils nous permettent de faire ce que nous aimons le plus : du bon journalisme sur l'UE.
À demain,
David, Christian, Idafe
* Attention, le paiement par bancotact ne fonctionne pas toujours en Belgique. Nous avons signalé le problème à Substack et Stripe, mais nous n'avons pas pu le résoudre. Vous pouvez toujours utiliser ApplePay ou GooglePay.
Merci pour votre splendide initiative que je recommande à tous mes étudiants. Vous n’envisager pas une édition en anglais?
I also thank you for this fantastic newsletter that increases knowledge about how the EU works.
Sometimes I'm worried that there is almost no public conversation about European affairs and so it can be considered as foreign and not representative by some European citizens. One reason for this is the lack of real pan-European journals that pay attention to EU problems from an EU point of view. I think your initiative tackles this issue. Another reason is the lack of a common language to have this conversation. I see you're commited to use some of the most spoken languages in the Union such as French, Spanish or German, but perhaps this isn't the best approach. It requires much more effort from you or more journalists and it makes a discussion quite difficult. Have you thought of using one common language to publish your articles? Of course the next question is which is this common language or even if it exists. I'd think of Latin as a very European language but it's dead. Others such as Esperanto haven't been born. So perhaps the easiest and most practical answer is English. Although it can be seen as a foreign language, it's also true that most of us use it every day, study it since we are children and have part of our leisure time in English (films, music, TV series, etc.).
One good example of it's usefulness is this post. My mother language is Spanish but perhaps you can't read it. I can speak French but not well enough to express complex ideas. But I can do that in English and probably you and many readers can understand it.
Again thanks for your work, I hope you've got good luck and success